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Remise à niveau dans la lutte contre le dopage


Les stagiaires ont ainsi passé en revue les procédures de contrôle et de prélèvements ou encore les droits et les obligations du sportif contrôlé.
Les stagiaires ont ainsi passé en revue les procédures de contrôle et de prélèvements ou encore les droits et les obligations du sportif contrôlé.
Tahiti, le 15 novembre 2019 - Vingt-cinq personnes ont suivi entre mercredi et vendredi à l'IJSPF une formation de contrôleur antidopage, dispensée par Natanya Potoi et Felicia Ballanger de l'ORADO, l'organisation océanienne antidopage.

Un sport polynésien plus "propre". C'est la volonté exprimé vendredi par Christelle Lehartel, ministre des Sports, en marge de la formation de contrôleur antidopage. Vingt-cinq personnes, issus du monde sportifs, du domaine médical et de l'administration ont participé entre ce mercredi et  ce vendredi à cette formation dispensée par Natanya Potoi, directrice de l'Organisation océanienne de lutte contre le dopage (ORADO), et par Félicia Ballanger, responsable de la lutte contre le dopage en Nouvelle-Calédonie et accréditée par l'ORADO. 

"C'est une formation qui est demandée par le Pays pour permettre aux préleveurs et chaperons de monter en compétences, mais c'est également l'occasion d'être accrédité au niveau international par l'ORADO qui est une structure déconcentrée de l'Agence mondiale antidopage", explique Anthony Pheu, directeur de la Jeunesse et des Sports (DJS). "Cela fait deux ans que nos agents n'ont pas pu bénéficier de cette formation. Certains y participent pour se remettre à niveau mais nous avons aussi accueilli de nouvelles personnes, cela nous permet d'augmenter la puissance de contrôle antidopage en Polynésie française."



LE RESPECT DU SPORTIF ET DE LA PERFORMANCE

Les stagiaires ont ainsi passé en revue pendant trois jours avec Natanya Potoi et Félicia Ballanger les procédures de contrôle et de prélèvements ou encore les droits et les obligations du sportif contrôlé.

"La procédure de contrôle antidopage doit toujours se faire dans le plus grand respect du sportif", indique Félicia Ballanger.  "L'idée est vraiment de valider les performances et de ne pas pénaliser les sportifs. Il y a aussi tout un travail d'information et de prévention auprès des sportifs pour leur expliquer les erreurs à ne pas faire lors d'un contrôle antidopage, notamment s'ils suivent un traitement médical."

Nicolas Pommiez, agent à la DJS, fait partie des 25 stagiaires de cette session de formation. "J'étais volontaire pour participer à cette formation parce que la lutte contre le dopage est important pour le développement du sport en Polynésie", confie l'intéressé. 

Les organisations régionales antidopage ou ORAD

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a créé le programme des organisations régionales antidopage (ORAD) en 2004 afin de renforcer la protection du sport propre en élaborant des stratégies antidopage innovantes pour les pays qui en avaient le plus besoin.

Ainsi l'Organisation océanienne antidopage (ORADO), dirigée par Natanya Potoi, œuvre pour cette lutte dans le Pacifique depuis plus d'une dizaine d'années. L'ORADO rassemblent 16 pays de la zone dont la Polynésie française.

"Il y a vraiment un gros travail qui est fait de la part de l'ORADO pour la lutte contre le dopage. Cela se manifeste notamment lors des Jeux du Pacifique où les contrôles sont bien présents. Aujourd'hui les préleveurs sont accrédités  performants mais il y a encore un petit souci au niveau des sanctions disciplinaires", indique Félicia Ballanger, responsable de la lutte antidopage en Nouvelle-Calédonie.

Rédigé par Désiré Teivao le Vendredi 15 Novembre 2019 à 15:49 | Lu 1683 fois