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Recherche de matériaux dans la vallée de Papenoo


PAPENOO, le 8 septembre 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Le ministre de l’Equipement, Albert Solia, a présenté ce lundi à la mairie de Papenoo les études géotechniques de terrain qui seront lancées prochainement dans la Commune de Papenoo.

Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics ont pris conscience de la problématique des matériaux à l’usage du BTP, en particulier son approvisionnement. Le ministère de l’Equipement s’est saisi de ces enjeux et a proposé aux budgets 2014 et 2015 une opération intitulée « études des sites d’extractions et de carrières ».

Cette année, les études, portant sur différentes problématiques liées aux apports en matériaux, se sont centrées sur Tahiti. Au cours de l’année 2014, le Laboratoire des Travaux Publics de Polynésie (LTPP) a été missionné par la Direction de l’Equipement, pour effectuer plusieurs visites de vallées de Tahiti afin de repérer, quantifier et définir d’éventuels gisements de matériaux alluvionnaires et/ou massifs.

Suite donc à une mission de recherche de sites potentiels pour une ouverture de carrière d’abattage massif, le site du plateau Titiafaatau, dans la vallée de Papenoo a été repéré.

Ce site présente des formations de coulées basaltiques (basanites) de remplissage de vallée situées en contrefort du plateau. Ces basaltes prismés sont observés depuis la route traversière. Afin de reconnaître le potentiel du site, 3 sondages verticaux ont été réalisés début 2015, en tête du plateau Titiafaatau, afin de déterminer la présence de ces matériaux prismés, leur profondeur et leur géométrie en vue de l’ouverture d’une carrière d’abattage massif.

Les vallées visitées par le LTPP sont les suivantes :

1. Papeiti – Commune de Papara,
2. Taharu’u – Commune de Papara,
3. Vaihiria – Commune associée de Mataiea,
4. Vaitepiha – Commune associée de Tautira,
5. Mapuaura – Commune associée de Faaone,
6. Punaruu – Commune de Papara,
7. Papenoo – Commune de Papenoo,
8. Tevaifaara – Commune associée de Mahaena,
9. Tefaaiti – Commune associée de Mahaena,
10. Temarua – Commune de Papara,
11. Avehi – Commune associée de Tiarei.
12. Orofero – Commune de Paea
13. Vaiiha – commune de Taiarapu –Est

Rédigé par Présidence de la Polynésie Française le Mardi 8 Septembre 2015 à 12:25 | Lu 917 fois
           



Commentaires

1.Posté par TuladiBouffi le 08/09/2015 13:47 | Alerter
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Encore des études à n'en plus finir sur 13 sites potentiels au lieu de mettre tous les moyens sur un seul site et obtenir des résultats rapides. Il y a fort à parier que nombre d'études existent mais que la solution de facilité, c'est à dire l'extraction dans les rivières, comme d'habitude a été privilégiée. 3 sondages verticaux ont été réalisés début 2015, en tête du plateau Titiafaatau, alors ça donne quoi ? Où est l'échéancier ? On commence quand ? Oui mais il faut donner de l'activité à toutes les sociétés d'agrégats du tour de l'île, alors un seul site, comment on fait ? Ben on est pas sorti de l'auberge.

2.Posté par Zorro le 08/09/2015 16:44 | Alerter
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En même temps la logique de construire tout en béton nécessite forcement des carrières. Alors les politicons faudrait voir a favoriser des matériaux de construction alternatifs structures galva, bois particulièrement pour tout ce qui concerne les partitions internes des habitations. De même, qu'au 21 eme siècle il est encore hallucinant qu'en tant qu'iliens (habitants de la Polynésie) rien ne soit fait pour imposer des standards de construction plus écologiques: exemple comment se fait il que nous sommes encore au stade de pisser et c...er dans de l'eau potable ????? L'autonomie politique serait aussi d’être capable de voter des lois environnementales innovantes et non pas systématiquement importées de France. C'est bien beau la montée des eaux, mais il faudrait commencer par élever votre niveau intellectuel

3.Posté par tutua le 09/09/2015 15:50 | Alerter
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zorro, bien dit : "pisser et ch dans de l'eau potable " !!! c'est énorme ... et ça coûte cher aux familles
pour la construction, il ne faut pas oublier le bois.Le pays a planté des hectares de bois pour la construction, ces pinus sont à maturité depuis longtemps et ne sont pratiquement pas utilisés. Les autorités préfèrent le béton, ce qui coûte cher à l'environnement ...

4.Posté par Tama le 11/09/2015 11:43 | Alerter
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1. 13 vallées sur plus de 80 c'est déjà un premier tri.
2. L'exploitation du bois est impossible en l'état parce que l'entretien n'a pas été fait... Il faut que le bois pousse bien droit, donc taille régulière durant la croissance. Pas de bras pour le faire, pas de chocolat. Qui est responsable?
Vu le coût de la main d'oeuvre ici, c'est clairement pas rentable du tout... A qui la faute?
3. L'entretien de la chaussée des routes territoriales nécessite un volume d'agrégats très important, c'est à dire supérieur au besoin des constructions individuelles et bâtiments privés. Retour au cheval ou vélo pourquoi pas?
4. Il est claire que l'extraction en rivière n'est certainement pas la solution la plus viable. disparition des plages et donc du littorale.

Je suis persuadé qu'il existe des solutions viables et durable... Le bois en est une... Encore faut il l'exploiter correctement...

5.Posté par tutua le 11/09/2015 14:43 | Alerter
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les pinus qu'on voit sur les hauteurs un peu partout sont bien droits, ils ont déjà été utilisés mais il faut investir dans du matériel onéreux, avoir la place, du temps pour le séchage, ça a existé, mais la scierie s'est arrêtée, il semble que les jeunes de la famille n'ont pas poursuivi, c'est un métier qu'il faut aimer ... et encourager par des aides ou détaxations au matos

6.Posté par Tama le 11/09/2015 18:47 | Alerter
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Intéressant!
J'aimerai savoir pourquoi ils ont arrêtés.
Je suis allez voir une terre sur les hauteurs de Pirae, dans les pinus il y a 1 an environ...
La moitié était certainement exploitable, mais pas plus... Uniquement sur cette parcelle de terre bien évidemment
Je ne connaît pas la réelle surface exploitable. Sachant que toutes les pistes sont à refaire.
L'autre problème c'est que ces parcelles plantées de pinus n'appartiennent pas toutes au pays aussi. Et que les conventions d'exploitations signées sont désormais caduques.
D'accord pour accompagner et détaxer si c'est rentable.