RAIVAVAE, lundi 16 septembre 2013. Ce lundi matin plusieurs dizaines de manifestants ont bloqué les travaux en cours à la marina de Rairua sur l’île de Raivavae aux Australes. Il s’agissait de retirer des «patates de corail» du plan d’eau. Bruno Flores le maire de Raivavae a assisté à la scène depuis les bureaux de sa mairie. La future marina qui est en construction depuis l’an dernier est située juste en face. «Des diacres, des protestants et des membres de l’association de protection de l’environnement étaient présents» rapporte-t-il. Plusieurs dizaines de personnes (entre 50 et 80 selon les sources) et quelques véhicules s’étaient positionnés sur le chantier dès 6 heures du matin pour en interdire l’accès. «Ils disent qu’il ne faut pas draguer le lagon en raison d’un risque de propagation de la ciguatera, mais ils ne disent pas pourquoi. Ce sont des donneurs de leçon des temples qui ne veulent pas du développement de l’île». Bruno Flores semble remonté contre les manifestants : «c’est de la jalousie, cela montre une image très négative de notre île» poursuit-il.
Les travaux de la marina à Rairua, d’un investissement de 141 millions de Fcfp, sont financés à 80% par l’Etat, 20% par le Pays. Pas d’aménagement outrancier : une dizaine de places disponibles pour les poti marara des pêcheurs et trois ou quatre places pour des yachts ou des voiliers de plaisance. Cette ouverture au tourisme serait mal vécue par certains habitants. Ce lundi matin, après 1h30 de présence sur les lieux, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Mais le maire de Raivavae craint que le chantier ne redémarre pas de sitôt. «Cette entreprise a déjà été empêchée de travailler par le passé par les mêmes manifestants. Elle a en marre de se faire embêter par les diacres et les pasteurs». Du côté du ministère de l’équipement on déclare tout mettre en œuvre pour débloquer la situation. Dans l’état actuel des choses et sans enlever les 100 m3 de corail, la marina pourrait ouvrir pour les pêcheurs, pas pour les plaisanciers. Le manque à gagner est certain alors que les investissements consentis pour ces travaux ont été importants.
Les travaux de la marina à Rairua, d’un investissement de 141 millions de Fcfp, sont financés à 80% par l’Etat, 20% par le Pays. Pas d’aménagement outrancier : une dizaine de places disponibles pour les poti marara des pêcheurs et trois ou quatre places pour des yachts ou des voiliers de plaisance. Cette ouverture au tourisme serait mal vécue par certains habitants. Ce lundi matin, après 1h30 de présence sur les lieux, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Mais le maire de Raivavae craint que le chantier ne redémarre pas de sitôt. «Cette entreprise a déjà été empêchée de travailler par le passé par les mêmes manifestants. Elle a en marre de se faire embêter par les diacres et les pasteurs». Du côté du ministère de l’équipement on déclare tout mettre en œuvre pour débloquer la situation. Dans l’état actuel des choses et sans enlever les 100 m3 de corail, la marina pourrait ouvrir pour les pêcheurs, pas pour les plaisanciers. Le manque à gagner est certain alors que les investissements consentis pour ces travaux ont été importants.
