Une cabane à Raiatea (photo d'illustration)
RAIATEA, le 30 juin 2015 - Ce week-end a été tragique à Raiatea. Un homme a battu à mort sa concubine après une soirée dans un bar clandestin, très arrosée à l'alcool artisanal.
A Raiatea, dans la nuit du vendredi 26 juin au samedi 27 juin, un homme de 39 ans nommé Tamatea B. a battu à mort sa concubine de 20 ans, devant plusieurs témoins. Déféré ce weekend devant le juge d'instruction, il dort maintenant à Nuutania en attendant son procès aux assises. Il encourt jusqu'à 20 ans de prison pour le chef de violences volontaires ayant entrainé la mort.
Le couple était ensemble depuis un an, mais il semble que la vie avait déjà été cruelle envers la jeune femme. Son précédent amant la battait déjà, et ses conditions de vie ne s'étaient pas améliorées avec son nouveau tane. Il la frappait lui-aussi, et le couple vivait dans des conditions spartiates : une cabane sans électricité et sans eau, dans la campagne de Raiatea.
IL LA BAT POUR LA CONVAINCRE DE RENTRER CHEZ EUX
Vendredi soir, Tamatea et sa jeune concubine se sont rendus dans un bar clandestin, sorte de boui-boui en bord de route. Une soirée de beuverie s'ensuivit, arrosée au komo, un alcool de fruit artisanal et illégal. Au milieu de la nuit, après avoir déjà beaucoup bu, il décide de la ramener chez eux. Mais elle résiste. Il la frappe plusieurs fois, devant quelques témoins qui n'interviennent pas. Il ira même jusqu'à la trainer à la rivière pour la "rafraichir". Des passants finiront par l'aider à la ramener à leur cabane, où, selon les déclarations de Tamatea, ils se "rabibochent" et auraient même un rapport.
Mais dans la nuit, elle commence à avoir des douleurs, et mal au dos. Vers 5h du matin, Tamatea décide de lui ramener de l'eau, mais c'est une expédition de 15 minutes. Sur le chemin du retour, il l'entend crier de douleur. Il la retrouve inanimée. Selon son récit, il a essayé de la réanimer au bouche-à-bouche, aurait rameuté les voisins et finalement appelé les secours… Mais elle était déjà morte.
Les gendarmes de Raiatea l'arrêtent et il est ramené à Papeete pour être déféré devant le parquet et le juge d'instruction dans la foulée. Il est poursuivi pour violences volontaires ayant entraîné la mort, plusieurs des compagnons de beuverie de la soirée sont poursuivis pour non-assistance à personne en danger, et le tenancier du bar clandestin est également entendu pour son activité illicite.
A Raiatea, dans la nuit du vendredi 26 juin au samedi 27 juin, un homme de 39 ans nommé Tamatea B. a battu à mort sa concubine de 20 ans, devant plusieurs témoins. Déféré ce weekend devant le juge d'instruction, il dort maintenant à Nuutania en attendant son procès aux assises. Il encourt jusqu'à 20 ans de prison pour le chef de violences volontaires ayant entrainé la mort.
Le couple était ensemble depuis un an, mais il semble que la vie avait déjà été cruelle envers la jeune femme. Son précédent amant la battait déjà, et ses conditions de vie ne s'étaient pas améliorées avec son nouveau tane. Il la frappait lui-aussi, et le couple vivait dans des conditions spartiates : une cabane sans électricité et sans eau, dans la campagne de Raiatea.
IL LA BAT POUR LA CONVAINCRE DE RENTRER CHEZ EUX
Vendredi soir, Tamatea et sa jeune concubine se sont rendus dans un bar clandestin, sorte de boui-boui en bord de route. Une soirée de beuverie s'ensuivit, arrosée au komo, un alcool de fruit artisanal et illégal. Au milieu de la nuit, après avoir déjà beaucoup bu, il décide de la ramener chez eux. Mais elle résiste. Il la frappe plusieurs fois, devant quelques témoins qui n'interviennent pas. Il ira même jusqu'à la trainer à la rivière pour la "rafraichir". Des passants finiront par l'aider à la ramener à leur cabane, où, selon les déclarations de Tamatea, ils se "rabibochent" et auraient même un rapport.
Mais dans la nuit, elle commence à avoir des douleurs, et mal au dos. Vers 5h du matin, Tamatea décide de lui ramener de l'eau, mais c'est une expédition de 15 minutes. Sur le chemin du retour, il l'entend crier de douleur. Il la retrouve inanimée. Selon son récit, il a essayé de la réanimer au bouche-à-bouche, aurait rameuté les voisins et finalement appelé les secours… Mais elle était déjà morte.
Les gendarmes de Raiatea l'arrêtent et il est ramené à Papeete pour être déféré devant le parquet et le juge d'instruction dans la foulée. Il est poursuivi pour violences volontaires ayant entraîné la mort, plusieurs des compagnons de beuverie de la soirée sont poursuivis pour non-assistance à personne en danger, et le tenancier du bar clandestin est également entendu pour son activité illicite.
