Le ministre du logement Louis Frébault, a présenté en conseil des ministres un projet de réforme de la grille de loyers des lotissements sociaux gérés par l’OPH. Cette réforme est motivée par la nécessité d’amener l’office polynésien de l’habitat sur la voie d’un "équilibre budgétaire endogène", autrement dit de lui permettre de se passer des subventions d’exploitation du Pays.
Cette réforme devrait harmoniser les loyers entre le parc dit ‘ancien’ et celui dit ‘nouveau’ : à l'heure actuelle, les loyers peuvent aller de 18 000F à 40 000 F pour un logement similaire.
Avant cette réforme des loyers, il faudra passer par une réforme de l'AFL, l'aide familiale au logement, qui est du ressort du ministère de la solidarité de Charles Tetaria. Aujourd'hui le système de l'aide familiale au logement souffre de nombreuses incohérences. Par exemple elle ne couvre pas les foyers n'ayant plus d'enfants mineurs à charge, pourtant nombreux dans le parc ancien.
Sans aide, les familles sont souvent incapables de régler leur loyer. Ces exclusions expliquent donc en partie le faible taux de recouvrement dans le parc ancien : il représente 67% de parc social, et pourtant ne génère que 33% de la masse de loyers quittancée.
Pour l'OPH, l'enjeu de cette réforme est de "regagner la confiance de ses partenaires financiers, afin de mener à bien les opérations de création de logements à venir, inscrites ou non au contrat de projet".
L’office gère aujourd'hui un parc de 80 résidences correspondant à 2611 logements.
Cette réforme devrait harmoniser les loyers entre le parc dit ‘ancien’ et celui dit ‘nouveau’ : à l'heure actuelle, les loyers peuvent aller de 18 000F à 40 000 F pour un logement similaire.
Avant cette réforme des loyers, il faudra passer par une réforme de l'AFL, l'aide familiale au logement, qui est du ressort du ministère de la solidarité de Charles Tetaria. Aujourd'hui le système de l'aide familiale au logement souffre de nombreuses incohérences. Par exemple elle ne couvre pas les foyers n'ayant plus d'enfants mineurs à charge, pourtant nombreux dans le parc ancien.
Sans aide, les familles sont souvent incapables de régler leur loyer. Ces exclusions expliquent donc en partie le faible taux de recouvrement dans le parc ancien : il représente 67% de parc social, et pourtant ne génère que 33% de la masse de loyers quittancée.
Pour l'OPH, l'enjeu de cette réforme est de "regagner la confiance de ses partenaires financiers, afin de mener à bien les opérations de création de logements à venir, inscrites ou non au contrat de projet".
L’office gère aujourd'hui un parc de 80 résidences correspondant à 2611 logements.
