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Professeurs stagiaires : report exceptionnel de leur année de stage


Professeurs stagiaires : report exceptionnel de leur année de stage
Le Haut-commissaire et le vice-recteur ont annoncé mercredi matin le report exceptionnel de l’année de stage des lauréats de l’enseignement secondaire affectés en métropole. Ces enseignants se verront donc proposer un poste de contractuel dans des établissements polynésiens, sous crédits d’Etat, dans les mêmes conditions financières qu’un professeur stagiaires. Ce délai d’un an permet à l’Etat de faire clarifier par le tribunal administratif le « flou juridique » qui entoure leur situation.

Un recours sera en effet prochainement déposé au tribunal administratif de Papeete par l’Etat. Le TA pourrait ensuite transférer le dossier au Conseil d’Etat. « L’Etat a choisi de déférer pour clarifier la situation des stagiaires dans les années à venir » a rappelé le Haut-commissaire Richard Didier mercredi matin.


Risque de jurisprudence

Au premier plan, le vice-recteur Jean-Claude Cirioni
Au premier plan, le vice-recteur Jean-Claude Cirioni
L’Etat redoute en effet que ce refus d’affectation ne fasse jurisprudence. Des professeurs stagiaires de Martinique, qui refusaient également de faire leur stage en métropole, se seraient d’ailleurs inspirés du cas polynésien pour justifier leur mouvement. « Quand on gère un corps d’1,2 millions de professeurs, on tente d’éviter ce genre de jurisprudence » a commenté Richard Didier.

Les professeurs stagiaires seront reçus à 17H par le vice-recteur, Jean-Claude Cirioni.

Avec cette solution qui pourrait faire le consensus, le Haut-commissariat espère apaiser le climat de tensions entre la Polynésie et la métropole. Richard Didier a d'ailleurs tenté de mettre fin à la polémique lancée par le vice-président Antony Géros, qui s'était déclaré prêt à "entrer en guerre avec l'Etat". "Moi je suis en guerre contre le chômage, la récession économique et la pauvreté" a-t-il déclaré.

le Mercredi 7 Septembre 2011 à 12:37 | Lu 2397 fois
           



Commentaires

1.Posté par petites gens le 07/09/2011 13:09 | Alerter
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ia orana

incroyable ces circonvolutions de l'État. Jurisprudence, il faudrait que le ministre soit complètement bourrée pour se contredire. Le cas de la Martinique est sans rapport avec nous. Ils n'ont tout simplement pas envie de partir, comme je les comprends, hélas ils n'ont pas de ministre pour les désaffecter et les réaffecter chez eux.

Moi a la place des stagiaires, je ne lâche pas le morceau, année de stage point final, pas de report. Non mais, ils foutent le ouaiii et il faudrait encore leur sauver la face. Sacararai va

Te aroha ia rahi mauruuru e parahi ana'e petites gens

2.Posté par lou le 07/09/2011 15:09 | Alerter
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Ouf! L'intelligence a pris de dessus (pas celle de M. Cirioni).

3.Posté par Titaua le 07/09/2011 17:13 | Alerter
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Le Haut-Commissaire obligé de rattraper la bourde de Cirioni. Voilà ce qui arrive lorsqu'on veut jouer au despote dans une démocratie. Souhaitons qu'il ait une sanction administrative: une nomination... chez les Grecs !

4.Posté par Teahupoo le 08/09/2011 08:22 | Alerter
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Au début, j'étais pour les professeurs stagiaires, mais dire que la Polynésie voulais rentrer en guerre avec l'Etat à cause d'une vingtaine de personne qui de plus utilisent l'argent du territoire, qui je le rappelle est en crise, pour participer au jeu du pacifique.Pff genre. Le payeur est décideur, si un jour, l'Etat décide de nous quitter, on sera dans le baba total. Se qui siège à l'assemblée, on pour la plupart un avenir certain ailleurs et n'hésiteront pas à nous laisser, nous taata maohi, dans la merde.
Parler de guerre c'est du n'importe quoi.
Bref affaire à suivre

5.Posté par Zitoir le 08/09/2011 11:23 | Alerter
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c'est n'importe quoi ... PAYS de branl...

6.Posté par Tahia le 08/09/2011 17:05 | Alerter
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A force de donner sans cesse, on veut plus !! caprice sur caprice

A l'image de leur gouvernement !!!

7.Posté par ALTOFEU le 08/09/2011 17:06 | Alerter
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Les Capesiens devaient partir faire leur stage en métropole,un point c'est tout... Dommage que l'on ait décidé ce report qui n'a aucun assise juridique et pourrait faire...jurisprudence! La règle est pourtant la même pour tous (apparemment pas!). Dommage que l'Etat n'ait pas fait preuve de fermeté. De toutes façons ces chers jeunes capesiens protestaires pour garder leurs petits privilèges ne sont pas encore titularisés....Il faut encore qu'ils réussissent leur stage......Félicitations à ceux qui sont partis en métropole. Ceux-là ont un véritable sens du service public et de ses contraintes.. Les autres sont sinon des rigolos, pour le moins ne sont pas très courageux et respectueux des règles administratives.. Et si ils sont titularisés, accepteront-ils d'aller enseigner à Rangiroa, à Ua Pou ou à Rurutu???? C'est douteux, que voulez-vous ils auront leur bâton de "maréchal" on leur "devra" Tahiti, mieux, PPT!!! Faut pas s'éloigner... "On n'a pas fait des études pour aller au fin fond de la Polynésie!!!!" qu'ils diront alors en faisant intervenir des relations pour rester sur Tahiti ou, au pire, Mo'orea (dans le futur lycée!!).. Alors qui ira dans ces îles lointaines sinon les profs Certifiés popa'a... C'est ça l'océanisation du corps enseignants?...

8.Posté par filia le 08/09/2011 20:35 | Alerter
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... Le vice recteur craint qu'en Martinique les jeunes s'inspirent de ce fait ??? Il nous balance de la poudre aux yeux !! Depuis quand y a-t-il en Martinique un ministre qui aurait affecté les stagiaires sur place ?? Ce cas est unique à la Polynésie.
Leur refuser maintenant de faire leur stage cette année sur place, alors qu'ils sont tous en poste, c'est vraiment écoeurant car on ne comprend pas la véritable raison ... , si ce n'est peut être que la polynésie a hérité d'un vice-recteur obtu et obstiné qui veut justifier par tous les moyens le bazard qu'il a créé. Qu'il nous annonce clairement les raisons de son obstination ... faire des économies sur 20 stagiaires ....Pfff !! ... non, le zèle surtout, la prime qu'il touchera s'il élimine des postes (voir l'article paru dans "Le Monde" du 20/12/2010) et la jouissance de son pouvoir de petit chef.
Maintenant si le gouvernement polynésien, au lieu de gesticuler et faire du vent, veut réellement s'attaquer au problème de déliquescence du système d'éducation favorisé par Sarkozy, qu'il négocie ... Il semble plus économique pour l'état (et plus favorable à la Polynésie) d'avoir une préférence sur les profs capésiens de l'académie que d'envoyer à grands frais des popaa tous les 2 ans sur le territoire.
Sinon la polynésie risque de se voir confier l'éducation de ses enfants à des vacataires sous-diplômés, et à terme de moins en moins payés, et dont les contrats seront renouvelés 2 fois tout au plus comme on le voit déja dans d'autres administrations en France. Miser sur l'avenir c'est d'abord Investir dans la qualité de l'éducation.