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Professeurs stagiaires : l’Etat va attaquer les arrêtés d’affectation de Tauhiti Nena


Richard Didier
Richard Didier
C’est un coup de massue pour les 15 professeurs stagiaires qui pensaient avoir obtenu gain de cause au tribunal administratif vendredi dernier. Le Haut-commissaire leur a annoncé mercredi qu’il avait reçu l’ordre d’attaquer les arrêtés d’affectation du ministre polynésien de l’éducation, Tauhiti Nena. La consigne a été donnée à Richard Didier par le directeur de cabinet de Luc Chatel, preuve que l'Etat prend très au sérieux cette affaire.

« Le ministère de l’éducation nationale, au vu de cette ordonnance qui ne tranche pas, -puisqu’elle s’accompagne d’un rejet de la demande - , souhaite ouvrir un contentieux afin de savoir qui a raison et qui a tort dans ce dossier » a expliqué Richard Didier devant la presse mercredi après-midi. Saisi par 15 professeurs stagiaires sur les 22 mutés en métropole, le tribunal administratif ne s’était en effet pas prononcé sur le fond vendredi dernier.

Dans son ordonnance, le juge des référés expliquait que les arrêtés du ministre polynésien de l'éducation étaient ceux qui devaient s'appliquer, puisqu’ils étaient postérieurs aux arrêtés d'affectation pris par le ministère de l'éducation nationale. Mais s'il allait, en apparence, dans le sens des professeurs stagiaires, le juge des référés avait en réalité rejeté leurs requêtes comme "dépourvues d'objet". « Vous restez en Polynésie tant que le Haut-commissaire n’attaque pas les arrêtés de Tauhiti Nena », avait résumé le juge.

Pour les professeurs stagiaires, cette ordonnance revenait à une victoire. D’autant que le Haut-commissaire avait affirmé qu’il n’attaquerait pas les arrêtés d’affectation.

Voici ce qu'il disait le 9 août :
richard_didier_.mp3 Richard Didier .mp3  (846.02 Ko)


Risque de jurisprudence

Les représentants du collectif des professeurs stagiaires sortent abattus de leur rendez-vous avec le Haut-commissaire, mercredi après-midi.
Les représentants du collectif des professeurs stagiaires sortent abattus de leur rendez-vous avec le Haut-commissaire, mercredi après-midi.
Aujourd'hui l’Etat décide finalement d'attaquer, pour clarifier une situation ingérable. En effet, une partie des professeurs stagiaires (7) a finalement accepté l’affectation du ministère de l’éducation nationale. Ces stagiaires ont quitté la Polynésie samedi dernier pour rejoindre leur académie en métropole. Les 15 autres ont de leur côté pris leur poste en Polynésie française. Qui est coupable d’abandon de poste ? Qui doit payer ces professeurs stagiaires ? Des questions qui n’auront pas de réponse tant qu’un juge n’aura pas tranché sur le fond.

Par ailleurs, l’Etat redoute que leur situation ne fasse jurisprudence. « N’importe quel stagiaire de France métropolitaine pourrait désormais refuser son lieu d’affectation en s’appuyant sur cette jurisprudence » explique Richard Didier. Les arrêtés de Tauhiti Nena seront donc attaqués, mais l’Etat ignore encore devant quelle juridiction. Cour de cassation, Conseil d’Etat ou tribunal administratif : trois options existent. Des juristes travaillent sur la question.

Pour les 15 professeurs stagiaires, la nouvelle est un choc. Ils ont tous fait leur rentrée dans des établissements polynésiens, et croyaient que l’Etat ne porterait pas l’affaire en justice. Ce recours pourrait prendre plusieurs mois, pendant lesquels ils resteront dans le flou sur leur affectation. Quant au Pays, il réagit mal à la nouvelle. « Le Haut-commissaire avait bien dit qu’il ne ferait pas faire de recours si la décision de justice était en notre faveur » rappelle le ministre polynésien de l’éducation. « J’attend de voir ce que Richard Didier va faire pour réagir derrière » affirme Tauhiti Nena, tout en s’alarmant « qu’on ne puisse pas tenir compte de ses engagements ».

Le Haut-commissaire estime de son côté que se pose la question des « relations globales » entre le Pays et l’Etat en matière d’éducation. Richard Didier souhaite revoir la convention de 2007 « qui n’est pas très claire et mérite d’être rediscutée ». L’Etat pourrait concéder un transfert « beaucoup plus important" de compétences à la Polynésie en matière d’éducation.

Le Haut-commissaire doit se rendre la semaine prochaine à Paris où il rencontrera le directeur de cabinet de Luc Chatel.

Il a également rendez-vous avec le ministre des affaires étrangères Alain Juppé pour "préparer" le Forum des Iles du Pacifique, où Oscar Temaru a l'intention de demander le soutien des Etats membres dans sa démarche de réinscription de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser.

le Mercredi 24 Août 2011 à 12:24 | Lu 6735 fois
           



Commentaires

1.Posté par roubicou le 24/08/2011 17:13 | Alerter
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A force de jouer au c..., voilà ce qui arrive! Autant dire que l'Etat n'a pas apprécié le coup de force de Tauhiti Néna et soutient ouvertement son vice-recteur. Il me tarde surtout de voir comment on va concéder à la Polynésie française davantage de compétences en matière d'éducation. Alors, début de larguage en perspective...?

2.Posté par lok le 24/08/2011 17:14 | Alerter
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Cher ministre boxeur, le Haut commissaire n'est qu'un fonctionnaire....ils se sont rendus compte plus haut du bordel que cela allait faire en créant une jurisprudence d'où le rétro-pédalage...Normal tout simplement !

3.Posté par Substance le 24/08/2011 17:23 | Alerter
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Y'a plus qu'à serrer les fesses...

4.Posté par tom le 24/08/2011 18:15 | Alerter
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c'est vraiment triste pour ces professeurs stagiaires , voila ce qui arrive quand un apprentis ministre
veux jouer aux vierges effarouchées .

5.Posté par Mo le 24/08/2011 18:57 | Alerter
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Les jeunes polynésiens sont des enfants gâtés ! ils veulent l'argent et l'argent du beurre ! ils savaient bien qu'en s'engageant dans l'éducation NATIONALE, que leurs affectations seraient NATIONALE et non Territoriale... y en a marre de toute cette pagaille à Tahiti, chaque jour qui passe c'est un pas de plus en arrière que nous faisons grâce essentiellement à cette bande d'incapables au Gouvernement, racistes et intolérants !
Quel manque de bon sens de tous ces hommes au pouvoir ! FIU

6.Posté par brad le 24/08/2011 19:41 | Alerter
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il n'y a aucun risque de jurisprudence !!
la situation de la Polynésie est unique !!
les stagiaires polynésiens sont les seuls de toute la République française à ne pas pouvoir faire leur stage dans leur académie !
Ils ne demandent que l'égalité, et l'application de la circulaire du ministre de l'éducation nationale d'avril 2011 posant les principes d'affectation des stagiaires en Polynésie !

7.Posté par juju le 24/08/2011 20:09 | Alerter
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jurisprudence....mais dites moi Mr le Haussaire et Mr le Vice Récteur, comment peut on comparer un stagiaire qui vit en polynésie et un stagiaire qui vit en métropole ? Le 1er si il est affecté en métropole, doit se taper 22.000km, alors que le 2nd sera affecté maximum à 600 km de son domicile (axe paris marseille par exemple)

encore des paroles en l'air, c'est pas comme si on avait pas l'habitude !!!

Par ailleurs, même si je soutient les stagiaires et la position de mr Nena, je trouve ça un peu léger de sa part de faire un rapprochement entre les essais de muruoa et la situation des profs stagiaires, je vois pas le rapport

8.Posté par Nono le 24/08/2011 20:34 | Alerter
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Le début de la fin :
Transfert des compétences, ensuite transfert de la masse salariale, et la ça va se gâter. Du pain béni pour l'Etat qui n'attendait que ça pour accélérer le processus. SARKO vous dit merci !

9.Posté par emere cunning le 24/08/2011 21:28 | Alerter
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"Pour les professeurs stagiaires, cette ordonnance revenait à une victoire" !!!!!
We looove your conclusion ; une manière de présenter les choses qui en dit long sur l'état d'esprit de "certains".
Quand est-ce que vous comprendrez que nos professeurs stagiaires s'en fichent de vos bras de fer/victoires? Si certains ont accepté les affectations en métropole et se sont exécutés, les autres n'ont tout simplement pas les moyens financiers que cela exige (voyages en famille, déménagement, indexation and so on). Et qui sont offerts aux vôtres (le fameux pactole versé à la Polynésie). Des faveurs à sens unique et qui sont tout simplement scandaleuses et intolérables.
Alors l'excuse d'une décision (en référé????) qui ferait jurisprudence, vous vous la gardez. Just admit that YOU have RIGHTS that we just can't pretend to benefit.
Voyons voir, maintenant, si Sarko/Chatel and co vont poursuivre ce bras de fer??? Ce serait vraiment apporter de l'eau au moulin d'Oscar. Et nous pourrons encore dire, merci la France.

10.Posté par poti'i le 24/08/2011 21:51 | Alerter
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la règle de la fonction publique est la même pour tout le monde et vous n'allez pas, hélas, y échapper. Vos autres collègues ont pris la sage décision d'OBEIR , le mot employé par le président du tribunal administratif !!! Ben, oui, quand on signe pour travailler pour l'Etat, on signe aussi pour respecter ses règles. Vous ne serez pas les premiers à désobéir mais ceux qui l'ont fait avant vous, n'ont pas été titularisés et ont perdu leur poste. Voilà tout simplement ce qui vous attend. Vos interlocuteurs, comme le sénateur Tuheiava et le président des étudiants Ellacott Taimana vous ont mal conseillé. Ils ne peuvent ni interpréter ni aller contre les lois républicaines et ces mêmes lois qui s'appliquent à tous les fonctionnaires.
A fa'aito'ito e aiu ma, e ia rahi te fa'aoroma'i. Ho'e noa matahiti ta outou tau ha'api'ira'a e, ho'i mai ai outou i to tatou fenua iti.
Poti'i

11.Posté par petites gens le 24/08/2011 22:23 | Alerter
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Ia orana

tt le monde

Yes, gagné. l'Etat Ump ouvre les hostilités, allez Oscar ma, c'est parti. 2 ans comme ça et c'est gagné. Il faut obliger L'Etat UMP à sortir du bois. Continuer à le pousser à faire des conneries au grand jour et ce sera l'Union Sacré Ma'ohi contre cet Etat français qui nous méprise et qui nous prends pour des demeurés. yes come on

Comment des stagiaires farani pourraient contester une décision qu'une seule personne en France pourrait prendre, leur propre ministre. Pour pouvoir le faire, il faudrait que ce même ministre, dans ce cas là, pas très futfut entre nous soit dit, ait lui même édicté un ordre qui contrarie le précédent et qu'il s'attaque lui même. trop con.

Après la fin annoncée des investissements défiscalisés en outre mer, après la rétention des investissements par l'Afd, LEtat UMP met volontairement le Fenua dans la difficulté pour empêcher les indépendantistes de réussir, certes, mais il est temps d'ouvrir les yeux du Nuna'a sur les responsabiltés et le jeu que cet Etat pratique. c'est bien parti, à chaque jour suffit sa peine. Tamau ua Oscar ma

Te aroh ia rahi Mauruuru e parahi ana'e petites gens

12.Posté par Vahine le 25/08/2011 05:13 | Alerter
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"se pose la question des « relations globales » entre le Pays et l’Etat en matière d’éducation"
pour 15 enfants gâtés c'est tout le système éducatif polynésien qui peut-être remis en cause ? et l'avenir de nos enfants ? Les jeunes enseignants d'aujourd'hui veulent le beurre et l'argent du beurre ? (bonne rémunération, indexation en restant chez eux, sécurité de l'emploi, fonctionnaire d'Etat , etc.) Un bon coup de pied au c - l oui !

13.Posté par F@ntom@s le 25/08/2011 05:14 | Alerter
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Y a plus qu'à espérer que le gouvernement saute, comme ça Titi Nena n'aura pas à s'expliquer.
Comment peut-on avoir confiance en ces gens-là !
Des illustres inconnus qui sont cabanés "ministre" juste pour boucher un trou....
Ces stagiaires auraient pu faire une belle carrière, s'il veulent continuer à instruire il reste des places d'instructeur au GSMA !!!
Je suis un petit peu pessimiste, mais vu comment cette affaire a été médiatisée, ça m'étonnerait que le ministère de l’Éducation Nationale ne se laisse critiquer sans rien dire.
Oscar mettra ça sur le compte de "l'Etat colonisateur",comme d'habitude, c'est la seule excuse qu'il aura pour justifier l'incompétence légendaire de son gouvernement et de lui-même, en se servant de la crédulité des jeunes....
Pitoyable !


14.Posté par maohisocialist.con le 25/08/2011 05:43 | Alerter
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Depuis 2007 l' Etat c'est : un pas en avant et 2 pas en arrière !

et après on donne des leçons aux politiques locaux !

Ou comment des instables veulent stabiliser La Polynésie !

Vivement 2012 !

15.Posté par John le 25/08/2011 06:27 | Alerter
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Hissez la gran' voile, larguez les amarres VANUATU nous voilà ! Transfert ce qu'il reste encore et hop bon vents les enfants.....

16.Posté par VATEA le 25/08/2011 06:36 | Alerter
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Si la nouvelle génération se comporte aussi comme nos lamentables politiques , ou allons nous !
le règle du jeu était claire au départ !!

17.Posté par pipo le 25/08/2011 07:13 | Alerter
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La loi est pour tout le monde,mais qu'un énarque aigri dans le fond de son bureau climatisé décide du sort de personnes à des kms et des kms,ça c est inadmissible.Jalousie,jalousie......

18.Posté par mikop le 25/08/2011 08:00 | Alerter
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petite gens.........."il est temps d'ouvrir les yeux du Nuna'a ".........Ben justement, que le nuna'a ouvre les yeux sur la photo d'un journal de la place ou l'on peut voir notre président colonisé aux cotés du haussaire, se faire faire de l'ombre par un "gros bras" à l'aide d'un parapluie aux armes de la présidence (voilà ou passe le pognon des colonisateurs!) On se croirait plus à la cour du roi soleil que dans un pauvre petit pays colonisé! Nul doute que si cette photo fait le tour des représentants du forum du pacifique, ça devrait les faire marrer!!!

19.Posté par MARQUISIEN DE COEUR le 25/08/2011 08:15 | Alerter
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Tout à fait d'accord avec vous Poti'i. Certains politiques ont vu dans l'affaire une occasion de s'opposer à l'Etat.. Espérant renforcer leur image indépendantiste... Las, ils ont tout faux! Mais pour eux, aucun risque quoiqu'en ait dit le ministre... La règle -connue dès le début par les futurs Capesiens - est la même pour tous, que l'on habite à Lille, à Marseille, à Cayenne ou... à Papeete!!! Pas de passe-droit sous prétexte que l'on est polynésien. Il faut faire des choix dans la vie. Celui-là en est un. Dès lors que l'on est fonctionnaire, on doit respecter les règles. En métropole de jeunes professeurs stagiaires jeunes mariés, parents de bébé, se retrouvent à des centaines de kilomètres de leur conjoint... et il n'est pas rares qu'ils débutent leur carrière dans des postes plutôt difficiles.. Et ils acceptent. Certes, ce n'est pas de gaité de coeur, mais ils font UN CHOIX. L'expérience est toujours enrichissante. Pour en revenir à nos jeunes professeurs polynésiens, ils vont vite se retrouver en difficulté car l'administration ne va pas les payer fin Septembre... L'Administration saura faire respecter les textes et, au final, ce sera "abandon de poste" et terminé le professorat.... Il fallait REFLECHIR avant de s'agiter...

20.Posté par Zitoir le 25/08/2011 08:21 | Alerter
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Mouhahahahaha... Allez une place côté hublot pour tous svp XD. Bon voyage.
Enfin une justice qui fait plaisir à voir.

21.Posté par Zitoir le 25/08/2011 08:23 | Alerter
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Pourquoi ne pas mettre un sondage en place ?
+1 pour qu'ils prennent l'avion
+2 pour quand les mettent à la porte

Je suis sur que toutes la populations on n'a ras le bol des c'est Bra...

22.Posté par fouillem le 25/08/2011 08:40 | Alerter
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En fait la voilà leur formation:

Apprendre à revendiquer , à faire des grèves et à contester le fonctionnement des institutions!
Soyez patients jeunes gens, lorsque votre grand metua aura obtenu l’indépendance vous aurez votre système éducatif, administratif et ...financier.
Gâchez votre avenir si vous le souhaiter mais ne partez pas dans cet état d' esprit "éduquer" nos enfants.

23.Posté par lou le 25/08/2011 08:49 | Alerter
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Trop nul F@ntom@s! Si tu considères Tauhiti Nena comme un illustre inconnu, c'est que tu viens d'arriver. Après avoir été un très grand sportif, il est toujours un de nos meilleurs dirigeants sportifs. De plus, il a été le meilleur ministre de la culture que l'on ait eu ces dernières années.
Ce n'est pas lui qui a foutu le bazar, c'est M. Cirioni. Il a géré cette affaire sans intelligence, comme un butor.
Résultat: un beau gâchis et une bande de jeunes diplômés dans la m.
Sans parler de leurs élèves qui vont aussi subir les conséquences d'une situation instable.
Espérons que le ministre de l'éducation nationale va élever le niveau et trouver quelqu'un pour régler ça à l'amiable au lieu de poursuivre le contentieux. Il devrait faire plus confiance à Richard Didier. Lui, il est assez intelligent pour calmer le jeu.
Une solution simple: repousser les stages des capessiens d'un an et se donner le temps de gérer ça dans la sérénité.

24.Posté par Nic le 25/08/2011 09:30 | Alerter
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En métropole, les stagiaires ayant le CAPES sont mutés partout sauf... dans leur académie de départ, et ils se retrouvent bien souvent en région Parisienne pour quelques années.
C'est comme ça, il faut bien qu'il y ait des enseignants partout, même dans les endroits où personne ne veut aller travailler.
Jusqu'à présent, les Tahitiens qui passaient le Capes d'Anglais en Polynésie avaient un traitement de faveur par rapport à ceux qui le passaient en métropole, mais aussi par rapport aux popa'a qui passaient aussi le concours en Polynésie (eux se retrouvaient bizarrement mutés en métropole, même s'ils avaient leur famille et leur vie ici).
C'est donc une très bonne chose que tout le monde se retrouve sur le même niveau d'égalité. Après plusieurs années ici on sature un peu des passe-droits et des exceptions qui font qu'une minorité de guignols fait la pluie et le beau temps dans cette Collectivité d'Outre Mer.
Après tout nous sommes tous citoyens de la même république, les mêmes règles doivent s'appliquer à tous.
On sais que la Polynésie est en train de s'octroyer les postes d'enseignants en Histoire-Géo, éducation physique et Anglais, je ne suis pas sûr que ces 22 enfants gâtés aient réussi le Capes en métropole...
De toutes façons, même sans le Capes, on leur trouve facilement un poste de vacataires.
Ayant fait cette expérience l'année dernière avec mon fils en 6ème pour 3 matières, je suis atterré par le bien faible niveau de ces vacataires qui visiblement n'ont pas leur place ici.
Hélas, pour que quelques unes puissent péter une fois de plus plus haut que leur derrière, ce sont nos enfants qui en subissent les graves conséquences.
Vue la tournure des événements, le CNED a de beaux jours devant lui en Polynésie...

25.Posté par marc dorcel le 25/08/2011 10:09 | Alerter
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Spéciale dédicace au haut-commisaire :
http://www.youtube.com/watch?v=M6SsRZ0fSNY

26.Posté par Heihiva le 25/08/2011 11:27 | Alerter
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à mon avis ceux qui critiquent les professeurs stagiaires sont jaloux que ceux-ci aient eu le mérite de réussir leur concours. Ils sont capables d'enseigner à nos élèves sinon ils auraient déjà abandonné. Qu'ils demandent à faire leur expérience en Polynésie c'est tout à fait leur droit. Arrêtez de les comparer aux politiciens, ce n'est pas du tout la même chose.

27.Posté par Manu Patia le 25/08/2011 11:41 | Alerter
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Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n'est pas juste un petit problème dans un verre d'eau. La façon dont l'Etat va gérer la situation aura beaucoup beaucoup d'impact sur la suite.
Si la justice tranche en faveur de l'Etat, beaucoup vont considérer que ce dernier ne respecte pas l'Autonomie de la Polynésie (donc l'UPLD a raison) et que le Président Sarkozy (via son Ministre) n'a pas daigné s'occuper de ce problème (on est de la gnognote) en le règlant à l'amiable en écoutant les personnes sur place, en particulier le Haut Commissaire.
Ca créera forcément du resssentiment. Pour le moment c calme, ça ne concerne que des personnes considérées comme privilégiées ou chanceuses (!) du fait de leur futur statut social de prof . Mais ça peut péter à tout moment avec des paroles malheureuses et des quiproquos.
N'en déplaise à tout le monde, c'est Oscar qui calme le jeu en allant batailler sur le plan des idées avec entre autre la réinsciption sur la liste des pays à décoloniser, idées foireuse ou grandioses selon le parti de chacun.
Si c en faveur du Territoire, c que l'UPLD avait raison de le faire.
Dans tous les cas, c'est l'UPLD qui s'en sort bien. A l'Etat de s'en sortir comme un chef, même si je trouve que c'est mal barré...


28.Posté par Manu Patia le 25/08/2011 11:50 | Alerter
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Je trouve dans les critiques beaucoup d'aigreur, voire de jalousie, "enfant gâté?!". Sur le principe de l'égalité,les profs locaux devraient être aussi bien traités que les profs métropolitains. Ce n'est pas le cas. On est mieux traités quand on vient de France. C ça l'égalité?. On devrait pouvoir tous rentrer le week-end chez soi, en France métropolitaine on pourra, , ici on peut pas. Comment on fait? On les laisse chez eux.
Le taux d'échec de la 1ère année pour ceux qui partent en France et qui sont considéré comme de bons élèves est de 50%, alors s'il faut les chouchouter pour qu'ils réussissent, je suis d'accord.
Par ailleurs, peu nombreux sont ceux qui réussissent leur CAPES/CAPET/CAPLP du 1er coup au sortir des études. Pour en côtoyer quelques uns, les autres mettent +sieurs années avant d'y arriver tout en travaillant. Certaines matières n'offrent plus de débouchés (tous les postes pourvus ou nouvelles directives de l'Education Nationale) donc soit il faut se recycler, soit accepter d'être muté ailleurs qu'en Polynésie. Si c'était si facile, tout le monde serait prof.

@ NIC L'examen est national, alors soit tu donnes des infos sur la façon illégale(?) ou frauduleuse (!) dont ils ont eu leur examen soit tu t'abstiens de faire des commentaires douteux.

29.Posté par Vahine le 25/08/2011 13:21 | Alerter
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ceux qui ont choisi ce métier par conviction ont déjà pris l'avion pour la Métropole la semaine dernière.... A ce demander si ceux qui sont restés au Fenua ont choisi ce métier que pour l'indexation . Ne pas oublier que l'Etat français à payer les billets d'avion......pour ceux qui sont déjà sur leur poste d'affectation...

30.Posté par Nic le 25/08/2011 13:22 | Alerter
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@Manu Patia :

L'arnaque porte sur le nombre de postes réservés à la Polynésie, comparé au nombre de postulants autorisés.
Un exemple simple, si tu as 1000 candidats pour 22 postes, tu as plus de chances d'obtenir de bons éléments qu'avec 25 candidats pour les mêmes 22 postes.
Donc dire que le concours est national, ok, mais la règle est largement différente pour la Polynésie puisque les postes sont réservés à des locaux qui ont peu d'efforts à faire pour en décrocher un, comparé à leurs petits copains de métropole.
Comme on dit, au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !
Renseigne toi aussi sur le concours de recrutement des professeurs des écoles, tu verras c'est édifiant.

31.Posté par coyote le 25/08/2011 13:53 | Alerter
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je comprends pas tout sur vos propos d'inégalités.....Les métros qui demandent leur affectations ici ont une sacré prime ( salaire x2.5 au moins) , les profs locaux touchent le même.....Quant aux profs métros en métropole nada, les polynésiens qui seraient "expatriés" nada pareil.....c'est égal non ?

En fait les profs métros "devraient" toucher la prime lorsqu'ils viennent ici et les locaux non puisqu'ils sont chez eux.....et quand on envoie les profs polynésiens en métropole c'est là que eux ils devraient toucher une prime d'éloignement en fait....ce qui serait logique en fait

32.Posté par djib le 25/08/2011 15:31 | Alerter
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Les stagiaires doivent etre content , ils sont reconnus par le ministre de la polynesie et ils ont gagné leur poste à vie à papeete

surement dans le fonction publique territoriale mais c'est bien ce qu'ils voulaient

sinon ils auraient écouté le vice recteur et obéis à leur ministre le ministre de l'éducation nationale francais

la france va enfin pouvoir transférer l'education à la polynesie et ainsi le nombre de privilégié indexé va diminué

les logements vont etre moins cher

on va voir combien de polynésiens vont renoncer à leur statuts de fonctionnaires francais

la manif pour rester dans l'education nationale ne fera pleurer personne

vive la décolonisation




33.Posté par Taïs le 25/08/2011 16:17 | Alerter
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J'écris par rapport aux propos de Nic.
Il est vrai que les locaux ont une priorité sur les postes du Territoire, même s'ils ont passé leurs études et concours en Métropole. Mais de 1 c'est à condition que le ministre d'ici accepte de les employer et de 2 il faut bien qu'ils réussissent les écrits et oraux du concours à l'échelle nationale avant.
Alors "Au pays des aveugles les borgnes sont rois" est une remarque inadéquate dans ce cas ci, mais tout à fait valable pour le recrutement en primaire par contre, qui lui est assez altéré par rapport aux exigences qu'il devrait avoir.
Le niveau des candidats est souvent lamentable, mais pourquoi? Parce que d'abord beaucoup veulent s'improviser enseignants sans avoir les bagages nécessaires (minimum 3ans d'études post BAC) et ensuite que le territoire a donné des instructions quelque peu démagogiques aux jurys pour qu'ils soient les plus "compréhensifs" et "tolérants" possible. Que ces mêmes personnes aillent passer le concours en Métropole, je ne pense pas qu'ils obtiendraient les mêmes résultats. Sans parler du critère du Reo Maohi qui a tendance à prendre plus d'importance dans l'évaluation que les autres matières. J'adore notre langue mais il me semble que la priorité revient aux math et français.

Résultat on finit par mettre dans les écoles des gens qui n'y ont pas forcément leur place et qui vont créer des générations d'analphabètes ou d'élèves mal instruits. Ils seront payés pour le faire et seront difficilement "renvoyables".
Un enseignant qui écrit "parceque" comme un seul mot ou bourre ses leçons de fautes d'orthographe je n'en voudrais pas pour mes enfants, mais hélas ça existe!

Heureusement qu'il y a tout de même d'excellents instituteurs. Fa'a ito ito mea ma! On sait que c'est loin d'être un métier facile.

34.Posté par kahuna le 25/08/2011 18:10 | Alerter
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ok si ils doivent aller en France, mais au moins que l'Etat les préviennent à temps et leurs accordent les même bénéfices qu'aux métropolitain qui viennent ici enseigner.

35.Posté par vaheana le 25/08/2011 19:45 | Alerter
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Mieux vaut rester en Polynésie et servir son propre pays. Demander l'affectation en Métropole,c'est fuir la réalité des compétences Pacifiques Polynésiens dont les attitudes motivées à la française......

36.Posté par Nic le 25/08/2011 19:53 | Alerter
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@Taïs :
Ce n'est pas une priorité, c'est un monopole sur les postes locaux, ce qui change tout.
Et puis je vois mal le ministre refuser des stagiaires Tahitiens.
Prenez les mêmes stagiaires et mettez-les dans le même panier que ceux qui préparent le concours en métropole, et vous verrez le résultat.

D'accord avec toi en ce qui concerne le primaire, et c'est dramatique. Il semble que le réo Maohi soit un bon moyen d'empêcher les popa'a de se présenter au concours.
Pas de bol cette année, ils n'ont même pas pu trouver assez de lauréats, et pourtant il suffisait d'avoir 5/20 en math, en français et en Tahitien.

37.Posté par Nic le 25/08/2011 19:57 | Alerter
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Pour finir, je suis à 100% d'accord avec la règle qui dit qu'à compétence égale il faut privilégier les Polynésiens.
Hélas, désormais nous n'y sommes plus du tout et il va bien falloir qu'un jour quelqu'un ait le courage de l'avouer publiquement.

38.Posté par Teva le 25/08/2011 20:01 | Alerter
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Kahuna, tous les enseignants Polynésiens ont déjà les mêmes bénéfices que les métropolitains qui viennent enseigner ici.
A savoir, l'indexation sur les salaires et la majoration des années de retraite qui leur permet de partir se la couler douce bien, mais alors bien avant 65 ans !
Le tout, sans bouger leurs fesses d'ici et pendant toute leur carrière, alors que les métropolitains n'ont droit à ce traitement de faveur que pendant les 4 années de leur contrat.

39.Posté par Taina le 25/08/2011 22:03 | Alerter
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A mon sens, cela devient un combat purement politique, un bras de fer entamé depuis un moment par nos dirigeants politiques et l'état français "qui nous donne de plus en plus d'autonomie" au niveau de la gestion du pays. soit je suis pour une océanisation des cadres car j'estime que l'on est capable d'assumer des postes à responsabilités quel qu'ils soient. Un tant soi peu que l'on ait fait des études à l'étranger. Ceci dit nous sommes français aussi et rattacher à la France sous quelques règles.

40.Posté par Etetera le 26/08/2011 05:44 | Alerter
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@Taïs
Les enseignants mauvais en français ne sont pas l'apanage de la PF. Je suis en France et on est obligé de suivre nos enfants car certains instits sont vraiment très très mauvais en français OR ils sont français de France métro : cherche l'erreur !! Un exemple facile ? Ecrire filtre photo ainsi : "philtre photo". A chaque fois, je demande à mes enfants de corriger les erreurs de leurs instits, erreurs bien plus simples et portant parfois sur les règles qu'ils viennent juste d'apprendre ...
Désolée pour cet aparté mais le niveau baisse partout, même en France où l'on déplore de plus en plus d'illettrés !

41.Posté par Marlin le 26/08/2011 11:02 | Alerter
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@Etetera,

philtre d'amour, filtre photo......un moment de fatigue ?

42.Posté par Lok le 26/08/2011 11:10 | Alerter
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vous allez vous retrouver gros jean comme devant, pauvres petites têtes manipulées par des politiques qui se servent de vous....Demandez donc aux clients de l'avocat-sénateur Tuheiava......Partez un an, revenez et basta ! Franchement si j'étais à votre place c'est ce que j'aurais déjà fait depuis longtemps

43.Posté par kahuna le 26/08/2011 12:30 | Alerter
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@Teva les métropolitains ont droit à ce traitement parce qu''ils sont en Polynésie (pas de rmi, vie beaucoup plus chère, allocation moins élevé, 39h au lieu de 35h). Les polynésiens sont ici et vivent ça au quotidien, devrait-ils alors avoir les même salaires qu''en France ?

44.Posté par MARQUISIEN DE COEUR le 26/08/2011 15:18 | Alerter
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Ces jeunes stagiaires n'ont pas encore compris qu'ils sont manipulés et utilisés par les politicards de l'UPLD dont le seul objectif est de faire triompher leurs idées suicidaires et plus ou moins racistes. Ils n'ont strictement rien à faire de ces jeunes professeurs et les laisseront avec leurs problèmes (radiation, pas de salaire,....) au moment qui leur semblera le plus opportun... Et il ne faut pas oublier que ces CAPESIENS - comme tous es autres! - ont un STAGE d'un an à effectuer et qu'ils ne seront titularisés qu'à l'issue de stage... si, et seulement si, ils satisfont les critères! Alors, un conseil à eux tous:
n'écoutez pas les mauvais conseilleurs qui ne sont pas les payeurs et acceptez vite le billet d'avion que le Haut-Commissaire vous a généreusement - et exceptionnellement - offert (ce n'est pas la règle!!! et il s'agissait d'un geste de bonne volonté que vous n'avez pas saisi) pour pouvoir regagner votre poste, le vrai! Là, vous allez vivre une expérience qui ne peut être qu'enrichissante au lieu de rester confinés au milieu insulaire. Faites preuve d'un peu de courage, d'ouverture, soyez avides de découvertes et respectez les règles administratives que - fort probablement - vous n'ignoriez pas. D'autant que, là encore une facilité inhabituelle, vous a été promise de pouvoir revenir au fenua ensuite. Alors, ne perdez pas de temps et n'attendez rien des politiques qui vous utilisent. Vos sept collègues qui sont partis ont fait un meilleur choix!