WELLINGTON, dimanche 28 juin 2015 (Flash d’Océanie) – Dans le cadre d’une modernisation du matériel de service, les gardiens de prisons néo-zélandaises recevront désormais une caméra vidéo portable, en plus d’un équipement de protection plus fiable, a annoncé en fin de semaine dernière le gouvernement.
Dans le cadre du renforcement du dispositif de sécurité intra-carcéral, un millier de ces caméras devrait être mis en circulation dans un premier temps, ainsi que des vêtements proches d’armures dotées de plaques résistantes à des agressions au poing ou à l’arme blanche, a précisé la ministre des services pénitentiaires et correctionnels, Peseta Sam Lotu-Iiga.
Après une première série d’essais dans deux établissements, la première prison à bénéficier de ces mesures sera celle d’Arohata, réservée aux femmes, près de Wellington.
Objectif : en cas d’« incident » dans l’exercice de leurs fonctions, comme des bagarres, les « matons » peuvent déclencher l’enregistrement sur leur caméra « portée » et intégrée à l’armure.
Dans ce cas de figure, les prisonniers sont avertis dès le début de l’enregistrement qu’ils sont filmés.
« L’utilisation de ce matériel signifie que notre personnel, mais aussi les prisonniers, sont plus en sécurité », a estimé la ministre, qui parle d’ « interaction positive » censée permettre d’ « identifier et de résoudre les problèmes rapidement ».
Les gardiens de prison se sont aussi récemment vus dotés de matraques, de pulvérisateurs de gaz lacrymogène, tout en suivant de nouvelles séances de formation aux techniques de « désamorçage » en cas d’incidents.
« L’usage de ces caméras nous a montré que de situations potentiellement violentes peuvent être désamorcées, une fois que les prisonniers savent qu’ils sont filmés », a assuré la ministre.
Selon les premiers retours d’expérience, au cours des mises à l’essai dans les deux premiers établissements, le nombre d’ « incidents perturbateurs » aurait été réduit de « 15 à 20 pour cent » par rapport aux statistiques de l’année précédente.
D’ici à la fin 2015, tous les établissements classés haute sécurité devraient être équipés de ce nouveau matériel, a-t-elle ajouté.
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Lien : exemples de séquences vidéo en situation (Source : gouvernement de la Nouvelle-Zélande)
Dans le cadre du renforcement du dispositif de sécurité intra-carcéral, un millier de ces caméras devrait être mis en circulation dans un premier temps, ainsi que des vêtements proches d’armures dotées de plaques résistantes à des agressions au poing ou à l’arme blanche, a précisé la ministre des services pénitentiaires et correctionnels, Peseta Sam Lotu-Iiga.
Après une première série d’essais dans deux établissements, la première prison à bénéficier de ces mesures sera celle d’Arohata, réservée aux femmes, près de Wellington.
Objectif : en cas d’« incident » dans l’exercice de leurs fonctions, comme des bagarres, les « matons » peuvent déclencher l’enregistrement sur leur caméra « portée » et intégrée à l’armure.
Dans ce cas de figure, les prisonniers sont avertis dès le début de l’enregistrement qu’ils sont filmés.
« L’utilisation de ce matériel signifie que notre personnel, mais aussi les prisonniers, sont plus en sécurité », a estimé la ministre, qui parle d’ « interaction positive » censée permettre d’ « identifier et de résoudre les problèmes rapidement ».
Les gardiens de prison se sont aussi récemment vus dotés de matraques, de pulvérisateurs de gaz lacrymogène, tout en suivant de nouvelles séances de formation aux techniques de « désamorçage » en cas d’incidents.
« L’usage de ces caméras nous a montré que de situations potentiellement violentes peuvent être désamorcées, une fois que les prisonniers savent qu’ils sont filmés », a assuré la ministre.
Selon les premiers retours d’expérience, au cours des mises à l’essai dans les deux premiers établissements, le nombre d’ « incidents perturbateurs » aurait été réduit de « 15 à 20 pour cent » par rapport aux statistiques de l’année précédente.
D’ici à la fin 2015, tous les établissements classés haute sécurité devraient être équipés de ce nouveau matériel, a-t-elle ajouté.
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Lien : exemples de séquences vidéo en situation (Source : gouvernement de la Nouvelle-Zélande)
