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Présidence de la CPS : Luc Tapeta se retire et dénonce la "grande manipulation"


Illustration Tahiti Héritage
Illustration Tahiti Héritage
Il partait grand favori pour l'élection du président du conseil d'administration de la CPS, organisée vendredi en présence de 25 administrateurs. Luc Tapeta était considéré comme le "candidat du rassemblement", apte à unir syndicats de patrons et de salariés pour réformer la PSG (protection sociale généralisée). Mais rien ne s'est passé comme prévu, et c'est finalement Ronald Terorotua qui a été réélu à ce poste au terme d'une tragi-comédie en trois actes qu'un Luc Tapeta écoeuré, "vexé", "blessé", a racontée à Tahiti Infos.

"Moi je n'étais pas candidat, je ne voulais pas y aller, et c'est eux (les syndicats) qui sont venus me chercher" explique-t-il tout d'abord. Depuis son arrivée à la tête du MEDEF (ex-CEPF), Luc Tapeta travaille en effet main dans la main avec la plupart des syndicats de salariés sur la réforme de la PSG. Un investissement que Luc Tapeta affirme complet. "Je suis le plus assidu à leurs réunions", rappelle-t-il. Une bonne entente qui le pousse à présenter sa candidature, ce vendredi matin, sûr du consensus que les syndicats lui ont promis. Comme prévu, il est seul à se présenter. Alors quand le résultat du vote est donné, Luc Tapeta ne comprend pas. Sur les 25 administrateurs, seuls 10 ont voté pour lui.


Présidence de la CPS : Luc Tapeta se retire et dénonce la "grande manipulation"
Le deuxième acte commence alors: celui des négociations. Les syndicats se retirent pour discuter. Luc Tapeta s'imagine que tout va rentrer dans l'ordre. Après tout, c'est eux qui l'ont poussé à se présenter... Le second tour du vote a lieu. Les résultats diffèrent à peine: 12 voix pour Luc Tapeta. Il peut l'emporter à la majorité relative au 3ème tour, et c'est ce qui aurait eu lieu s'il n'avait pas décidé de se révolter contre ce "petit jeu". "Comment imaginer être élu avec une majorité de 12 sur 25 avec les réformes difficiles que nous allons mener?" explique-t-il. "Puisqu'on est venu me chercher, je voulais le consensus, maintenant ils n'ont qu'à assumer leurs calculs à la petite semaine", s'insurge celui qui finit par penser que ces syndicats "ne veulent pas réellement réformer la PSG".

Troisième acte : le MEDEF au complet quitte le conseil d'administration, et c'est Ronald Terorotua, président par interim depuis la démission de Moana Tatarata, en février, qui est élu. Tahiti Infos n'a pas encore réussi à le joindre pour une réaction. Pour Luc Tapeta, cet "affront" est difficile à avaler. "On est dans la grande manipulation" affirme-t-il, avant de se demander si le MEDEF n'est pas devenu "gênant pour certains".


Rédigé par F K le Vendredi 3 Juin 2011 à 17:42 | Lu 3724 fois
           



Commentaires

1.Posté par Jérôme M. le 03/06/2011 19:59 | Alerter
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Hélas le MEDEF se laisse trop facilement "séduire", pour ne pas dire manipuler, par les syndicats. L'augmentation ignominieuse des salaires des agents-aristos de la CPS, soutenue par Ronald le barbu des vallées afghanes, s'est faite avec le vote du MEDEF (1 voix du SIPOF protégé du système, 1 voix de la FGC). Ronald tient le MEDEF par le nez, pour ne pas dire plus bas...
Que le "patron des patrons" se présente à la présidence de la CPS à la demande des syndicats est quand même fort de café, quand on sait que la situation désastreuse de notre caisse d'assurance maladie et notre caisse de retraite sont à l'évidence victimes depuis de trop longues années d'un abus de position dominante syndicale. Le consensus avec les syndicats, c'est une imposture, quand on sait que la plupart des dirigeants sont des corrompus poursuivis en justice, parfois xénophobes condamnés, et également faillis interdits de gestion. Hélas, M. Tapeta n'a finalement que ce qu'il mérite. Faire les yeux de Chimène à ces ectoplasmes le renvoie à son miroir égotiste. Terorotua à la Présidence de la CPS ? Vite un rasoir !!!!!

2.Posté par Vahine le 03/06/2011 22:11 | Alerter
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Ces syndicalistes qui ne sont en fait que des manipulateurs !!!! Pauvres salariés que nous sommes. Plus de syndicat !!!!

3.Posté par st le 04/06/2011 09:09 | Alerter
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La CPS ressemble à l'APF, du grand cirque. C'est encore la classe politique qui a dicté ses désitératas.
Nos ridicules politicards ont peur de Luc.
Et maintenant que va faire le patronat (expl: Ch. Plée) ?

4.Posté par Le président de "la Polynésie française", des françaises et le 04/06/2011 09:21 | Alerter
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Cette situation me rappelle celle qu'avait décrite Noël HILARI à l'époque.
Mais enfin... ne pas être candidat pour après vouloir etre élu c'est tout de même un comble, non?
L'important n'est-il pas de participer? (Pierre de COUBERTIN)
C'est vrai que sous couvert de MEDEF et ses illustres alter ego mais pas égaux (sic): Baron de SEILLIERES-Laurence PARISotte oblige, c'est vrai que çà fait un peu tête à claque surtout si on oublie de préciser "medef POLYNESIE FRANCAISE" hahahahaha
Et "après négociations" hohohohohohoohhohoooh!!!!!!!
il y a du Pierre RICHARD dans "La chèvre" (mon signe chinois), lorsqu'il inspecte tous les sièges avant de s'asseoir... sur celui bancal et de tomber à la renverse houhouhouhouhouhouououuoo
Car quand je lis qu'il l'ont aussi poussé "au second tour du vote", puis le troisième hahahahaha heureusement que comme pour le pape, il ne fallait pas attendre la fumée blanche: il l'aurait fait!!!!
VIVE le MEDEF de MèSDEUX hihihhihihih
Plus sérieusement: 12 sur 25, çà fait un 12 sur 13, un peu comme le 29 sur 28 que les sénateurs ont commencé à stabiliser whouahwhouafwhouaf quel début de week-end sur les chapeux deux-roues hahahaaha
Laissons à Luc le mot de la fin: "le MEDEF au complet quitte le conseil d'administration... cet "affront" est difficile à avaler. "On est dans la grande manipulation" affirme-t-il, avant de se demander si le MEDEF n'est pas devenu "gênant pour certains"."
Lui il est sans voix! Et moi il me laisse "sans parole"! hahhahhhaa
[email protected]

5.Posté par Pascal COUSIN le 04/06/2011 09:51 | Alerter
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Bien sur que les syndicalistes sont des manipulateurs .C'est leur métier Ce sont des fouteurs de merde plus qu'autre choses
il y a 40 ans ils étaient justifiables, plus maintenant .Pourquoi dans les grosses boites privés en Polynésie il n'y a jamais de grèves Parce qu'ils " les syndicalistes "touchent de gros pots de vin. pour que l'entreprise soit tranquille, beaucoup de gens ne le savent pas .Les impôts devrait faire un petit tour dans leurs patrimoines .

6.Posté par bas les masques le 04/06/2011 13:37 | Alerter
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Tout a fait d'accord avec Jérôme, le pire c'est que ce sont ces pseudos patrons qui depuis deux décennies ont appris à ces syndicalistes leur métier destructeur d'économie en pensant dans leur mégalomanie leur esprit socialisant et leur égo surdimensionné qu'ils allaient être épargnés et par la même se faire reconnaitre par les vrais patrons de leurs entreprises. mais ils ont vite été débordés par ces bolchéviques en herbe qui sont devenus au contact des syndicalistes français des intégristes talibans dont le seul intérêt est de mener une lutte des classes archaïque... il est vrai que ces cadres souvent métropolitains se couchent dés que les barbus se mettent à aboyer!!!nous sommes nombreux parmi les vrais patrons en Polynésie à penser que les patrons n'ont plus rien à faire à ces tables de négociation qui ne sont que des marchés de dupes.
les travailleurs ont besoin de patrons qui leur donnent du travail, un salaire correct et non de syndicats racistes politisés et qui ne sont dirigés que par des hommes imbus d'eux mêmes qui se fichent complètement des salariés et des conséquences d'une crise sociale et économique, pourvu qu'ils aient le pouvoir....

7.Posté par F.M le 04/06/2011 13:53 | Alerter
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J'aimerais connaitre le salaire total de Ronald Terorotua qui cumule x fonctions...
Je suis persuadé qu'il gagne plus que la plupart des patrons qu'il dénonce alors qu'il se proclame le défenseurs des plus pauvres et des plus nécessiteux.
Ce personnage populiste qui joue comme d'autres politiques avec le peuple Polynésien qu'il manipule est dangereux, manipulateur et xénophobe.

8.Posté par Manea le 04/06/2011 15:57 | Alerter
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Bonjour, d'abord il faut se demander comment se fait-il que sur les 10 administrateurs du collège des patrons, il y en a 2 qui n'ont pas votés, puisque le candidat avait le soutien de la CTSPFO avec 5 représentants au sein du CA

9.Posté par Teva le 04/06/2011 17:01 (depuis mobile) | Alerter
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L'arroseur arrose:voila ce qui se passe dans les organisations humaines lorsque l'eleve commence a se decouvrir des aptitudes a reflechir. Eh oui!pensait-il qu'en pseudo-politique,c'est toujours le dernier qui parle qui decroche le choix final? Ce sont des pratiques connues et elaborees sans detenir de diplomes particuliers.helas! C'est toujours aussi le plus naif qui se fait avoir.Le pire!que cela se produise devant le reste de la meute:quel affront!quel vexation!quel honte! autant de sentiments qui sont recherches pour affaiblir moralement.Ce n'est pas tant la defaite qui fait mal,mais bien ces sentiments...et il n'y a pas d'age pour le ressentir. SOIT!
Luc! Cette election etait ton salut et ta porte d'entree vers ce que tu aspirais,mais ta fierte t'a fait tomber dans le jeu...l'election doit-elle toujours recueillir ce que tu veux des autres?...non! Le principe de la majorite reste souverain mais toi,tu voulais la reconnaissance! Tu t'es trompe,mon gag!et te voila aujourd'hui rendu illegitime par eux et tu t'es desavoue toi-meme.Dommage que ta psycho-rigidite t'est conduit a tomber dans le jeu,tu semblais pourtant bien installe sur ton cocotier...mais voila,t'etais accroche a une palme...et t'es descendu parce que tu as vu un mirage...les autres voyaient de ja en toi une faiblesse a trouver alors que toi,tu voyais une legitimite. Entre nous,c'est aussi ce que Gaston pensait...comme quoi!y a pas d'age pour se faire shooter, y a seulement une raison qui traverse.Desole que le choc soit rude mais tout reste a jouer pour toi...fais preuve de strategies et tu y parviendras...c'est sur!t'es un survivor des temps modernes!

10.Posté par Zorro le 05/06/2011 11:37 | Alerter
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La moralité de toute cette histoire c'est que, de même que pour l'education et la santé, il faudrait que la CPS soit vite gerée par l'Etat ! Il faut foutre à la porte tous ces pirates voyous irresponsables qui ne savent gerer qu'une seule chose: leurs poches !
Où sont passés les milliards empruntés par le pays à notre CPS ? Quand est-ce qu'ils vont les rembourser ? Où est passé l'echeancier ? Vous rendez vous compte que les banques nous embêtent pour 100 balles de decouvert alors qu'à coté le découvert se compte par milliards, 4 si mes souvenirs sont bons ...et qu'est ce qu'on fait ? RIEN !!!! Qu'est ce qu'on attends pour exiger le remboursement des sommes empruntées à la CPS par le pays ?

11.Posté par e.pilon le 05/06/2011 17:56 | Alerter
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Luc Tapeta
Quelle légitimité a t'il? pour parler à la place des patrons..toute sa carrière professionnelle il l'a effectué comme employé de la socredo.Il ne représente que lui même. Patrons réveillons nous avant qu'il ne soit trop tard,ne laissons pas prendre les décisions importantes pour notre avenir par des personnes qui ne sont pas les créateurs de leur propre entreprise!!!
Malgré leur bonne volonté ces hommes ne peuvent nous défendre efficacement et les syndicalistes ont la partie trop facile pour ruiner nos entreprises..
car si le chiffre d'affaire s'écroule les dettes et les factures de tous bords continueront elles à s'accumuler.
nous sommes restés trop longtemps silencieux..