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Premier cas de résistance absolue aux antibiotiques importé en Nouvelle-Zélande


WELLINGTON, mardi 19 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – La communauté médicale néo-zélandaise est en émoi après le décès d’un patient qu’aucun antibiotique n’a réussi à traiter, semblant indiquer un cas de résistance absolue.

Traité à l’hôpital de Wellington, Brian Pool, 68 ans, avait subi une opération chirurgicale en janvier 2013, au Vietnam, où il enseignait l’anglais et a été victime d’une hémorragie cérébrale, rapporte la radio nationale publique.

Rapatrié en Nouvelle-Zélande, il a été diagnostiqué porteur d’une bactérie, Klebsiella Pneumoniae, semblant résister à tous les antibiotiques connus.
Il avait ensuite été placé en quarantaine, jusqu’à sa mort en juillet dernier.

Depuis, les médecins qui ont eu à le soigner s’interrogent sur la dangerosité de ce virus et des moyens d’empêcher sa propagation.
Le Dr Mark Jones, microbiologiste clinicien qui a eu à traiter le cas de M. Pool, a notamment évoqué mardi les risques associés au tourisme médical pratiqué par certains Néo-zélandais, notamment en Inde ou en Asie du Sud-est.
« C’est le truc le plus résistant que j’ai jamais vu et dans ces conditions, il faut des protocoles d’isolement ultra-stricts. Parce que si ça se propage, l’impact peut-être désastreux », a-t-il estimé.

pad

Rédigé par () le Mardi 19 Novembre 2013 à 05:10 | Lu 1821 fois
           



Commentaires

1.Posté par jeanpierre. le 19/11/2013 09:08 | Alerter
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Ben oui ! Comme nous les micro organismes se battent pour leur vie, en contrant ceux que nous faisons pour la notre. Tous les organismes vivants y sont contraints depuis la nuit des temps;

2.Posté par Xenos le 19/11/2013 18:46 | Alerter
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Il ne s'agit pas d'un virus, mais d'une bactérie...

L'emploi à tort et à travers des antibiotiques finira pas nous faire retourner aux temps d'avant la pénicilline. Et j'entends encore des abrutis se vanter qu'ils ont exigé des antibiotiques auprès de leur médecin... pour des rhumes ou pour la grippe (maladies virales sur lesquelles les antibiotiques n'ont aucun effet).

Le temps des grandes pestes reviendra, cette fois à cause de notre légèreté.

3.Posté par Fiu!!! le 19/11/2013 20:52 | Alerter
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En complément du post 2 de Xenos, parfaitement exact, deux axes d'attaque possibles. D'abord le ciblage des antibiotiques lors d'une infection à bactéries par un antibiogramme préalable qui permet de cibler exactement l'antibiotique spécifique (ou un cocktail) le plus efficace contre l'infection contractée. Cette pratique systématique a permis aux Pays-Bas en une dizaine d'année, d'éradiquer presque complétement le phénomène de résistance. Une autre voie consiste à utiliser des virus bactériophages que l'on trouve dans la rivière ou la mare du coin. Ce type de traitement développé dans certains ex-pays de l'Est, a été abandonné en Occident depuis la découverte des antibiotiques. Contrairement à ces derniers, les bactériophage ne sont pas brevetables et donc n'intéressent aucun laboratoire...