Paris, France | AFP | mercredi 20/07/2022 - Des députés de gauche représentant les Outre-mer ont redouté mercredi une "explosion sociale" dans ces territoires si le projet de loi sur le pouvoir d'achat ne prenait pas davantage en considération leurs difficultés.
"Nous risquons d'aller vers l'explosion sociale", a prévenu Jean-Hugues Ratenon (LFI), en estimant que le texte en cours d'examen au Palais Bourbon traduisait un "abandon inacceptable" des Outre-mer.
L'élu de La Réunion a appelé le gouvernement à décréter "l'état d'urgence sociale" dans les territoires, lors d'une conférence de presse d'une dizaine de députés de l'alliance de gauche Nupes.
Tous ont déploré que le texte visant à renforcer le pouvoir d'achat face à la montée de l'inflation ne tienne pas compte de la situation dans ces territoires, où les hausses de prix actuelles s'ajoutent à un coût de la vie déjà plus élevé qu'en métropole.
Avec de surcroît des taux de chômage "inimaginables" dans l'Hexagone, les Outre-mer risquent de connaître prochainement "des déflagrations sociales mémorables", a affirmé le député insoumis de la Martinique Jean-Philippe Nilor.
L'élu de Saint-Denis de La Réunion Philippe Naillet (groupe socialiste) a lui aussi estimé "qu'une grande colère se prépare", et appelé le gouvernement à "se rattraper" lors de la suite du parcours législatif du texte.
"Nous ne sommes pas des agitateurs, nous ne sommes pas là pour appeler à la révolte, mais nous sentons que la colère gronde et nous alertons", a plaidé sa collègue réunionnaise Karine Lebon (groupe communiste).
Le ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco doit réunir dans les prochaines semaines à Paris les entreprises qui interviennent dans les territoires ultramarins "pour pouvoir diminuer très fortement la vie chère".
Des sources parlementaires ont par ailleurs indiqué mercredi à l'AFP que l'Assemblée nationale pourrait voter un "bouclier loyer" renforcé pour les Outre-mer, afin d'y limiter les hausses de loyers à 2,5% maximum, contre 3,5% dans l'Hexagone, lors de la suite l'examen du projet de loi.
Ce geste en direction des territoires ultramarins pourrait se faire au travers d'un soutien du camp présidentiel à un amendement venant du groupe composite d'opposition Liot (Libertés, indépendants, Outre-mer, territoires).
"Nous risquons d'aller vers l'explosion sociale", a prévenu Jean-Hugues Ratenon (LFI), en estimant que le texte en cours d'examen au Palais Bourbon traduisait un "abandon inacceptable" des Outre-mer.
L'élu de La Réunion a appelé le gouvernement à décréter "l'état d'urgence sociale" dans les territoires, lors d'une conférence de presse d'une dizaine de députés de l'alliance de gauche Nupes.
Tous ont déploré que le texte visant à renforcer le pouvoir d'achat face à la montée de l'inflation ne tienne pas compte de la situation dans ces territoires, où les hausses de prix actuelles s'ajoutent à un coût de la vie déjà plus élevé qu'en métropole.
Avec de surcroît des taux de chômage "inimaginables" dans l'Hexagone, les Outre-mer risquent de connaître prochainement "des déflagrations sociales mémorables", a affirmé le député insoumis de la Martinique Jean-Philippe Nilor.
L'élu de Saint-Denis de La Réunion Philippe Naillet (groupe socialiste) a lui aussi estimé "qu'une grande colère se prépare", et appelé le gouvernement à "se rattraper" lors de la suite du parcours législatif du texte.
"Nous ne sommes pas des agitateurs, nous ne sommes pas là pour appeler à la révolte, mais nous sentons que la colère gronde et nous alertons", a plaidé sa collègue réunionnaise Karine Lebon (groupe communiste).
Le ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco doit réunir dans les prochaines semaines à Paris les entreprises qui interviennent dans les territoires ultramarins "pour pouvoir diminuer très fortement la vie chère".
Des sources parlementaires ont par ailleurs indiqué mercredi à l'AFP que l'Assemblée nationale pourrait voter un "bouclier loyer" renforcé pour les Outre-mer, afin d'y limiter les hausses de loyers à 2,5% maximum, contre 3,5% dans l'Hexagone, lors de la suite l'examen du projet de loi.
Ce geste en direction des territoires ultramarins pourrait se faire au travers d'un soutien du camp présidentiel à un amendement venant du groupe composite d'opposition Liot (Libertés, indépendants, Outre-mer, territoires).