PAPEETE, le 12 août 2016 - 2037 élèves viennent des îles, cependant nombreux sont ceux qui ne peuvent pas arriver à temps pour leur rentrée scolaire, la faute aux différents problèmes techniques rencontrés par les avions mais aussi les divers imprévus organisationnels.
"Parmi les Premières et les Terminales, sur 90 élèves qui n'ont pas fait leur rentrée, 80 sont des îles. Ils n'ont pas pu faire leur rentrée scolaire dans les temps, du fait des contraintes de transports scolaires aériens", Éric Besse, le proviseur du Lycée Gauguin interpelle la ministre de l'Éducation lors de sa tournée des établissements scolaires jeudi dernier.
Le proviseur soulève une vraie problématique. Il est rare que les 2 037 élèves, du secondaire vivant dans les îles fassent leur rentrée scolaire dans les temps, cela pose plusieurs problèmes, dont celui d'un retard accumulé par les élèves dès le début de l'année "lors de la prérentrée, j'avais demandé aux professeurs de mettre les enfants très vite au travail avec des diagnostics de niveau et des contrôles. J'ai peur que ce décalage-là ne perdure", s'inquiétait jeudi le principal auprès de la ministre. D'autres établissements soulèvent aussi ce problème indiquant que cela arrive tous les ans.
"Les contraintes des transports scolaires aériens sont réelles et nous en avons conscience. Nous savons que tous les ans, les élèves arrivent au compte-goutte, nous nous adaptons à cela", déclare le principal de l'établissement.
De son côté, la ministre de l'Éducation Nicole Sanquer a répondu, jeudi dernier, aux inquiétudes du principal "au niveau du transport scolaire nous sommes tributaires du planning des vols d'Air Tahiti".
Le ministère de l'Éducation et Air Tahiti signent une convention annuelle avec un cahier des charges précis qui selon la DGEE impose à la compagnie inter-iles un délai de plus ou moins trois jours pour faire parvenir les élèves à destination.
Quant à elle, Air Tahiti se justifie "les vols qui rapatrient les enfants sont affrétés spécialement pour la rentrée. Ainsi, nous devons transporter d'un coup plus de 2000 passagers en sus de nos vols commerciaux. Il est vrai que cette année un vol des Tuamotu Est n'a pas pu être opéré selon le planning à cause d'un problème technique, mais il a rapidement été reprogrammé". Ainsi, ces élèves sont arrivés samedi matin à Tahiti. Manate Vivish, directeur général de la compagnie ajoute : "De façon générale, nous respectons le cahier des charges du ministère de l'Éducation. Nous respectons la convention et les délais impartis. Malheureusement, il est difficile de prévoir les soucis techniques. Tous les ans il y a de nombreuses complications sur la planification de la rentrée scolaire, des phénomènes et des imprévus indépendants de nous. C'est un dossier très compliqué." Il ajoute : "Je comprends que du point de vue des établissements on ait l'impression que les élèves arrivent au compte-goutte, mais c'est parce qu'ils n'arrivent pas tous par le même avion."
Enfin le directeur général d'Air Tahiti conclut " ces vols de transport scolaire aérien nous demandent un travail colossal de régulation, le ministère nous confie à la dernière minute la liste des élèves qui doivent monter à bord et une fois sur place, un grand nombre sont absents et d'autres qui n'étaient pas prévus veulent monter à bord. Cela complique beaucoup de choses."
"Parmi les Premières et les Terminales, sur 90 élèves qui n'ont pas fait leur rentrée, 80 sont des îles. Ils n'ont pas pu faire leur rentrée scolaire dans les temps, du fait des contraintes de transports scolaires aériens", Éric Besse, le proviseur du Lycée Gauguin interpelle la ministre de l'Éducation lors de sa tournée des établissements scolaires jeudi dernier.
Le proviseur soulève une vraie problématique. Il est rare que les 2 037 élèves, du secondaire vivant dans les îles fassent leur rentrée scolaire dans les temps, cela pose plusieurs problèmes, dont celui d'un retard accumulé par les élèves dès le début de l'année "lors de la prérentrée, j'avais demandé aux professeurs de mettre les enfants très vite au travail avec des diagnostics de niveau et des contrôles. J'ai peur que ce décalage-là ne perdure", s'inquiétait jeudi le principal auprès de la ministre. D'autres établissements soulèvent aussi ce problème indiquant que cela arrive tous les ans.
"Les contraintes des transports scolaires aériens sont réelles et nous en avons conscience. Nous savons que tous les ans, les élèves arrivent au compte-goutte, nous nous adaptons à cela", déclare le principal de l'établissement.
De son côté, la ministre de l'Éducation Nicole Sanquer a répondu, jeudi dernier, aux inquiétudes du principal "au niveau du transport scolaire nous sommes tributaires du planning des vols d'Air Tahiti".
Le ministère de l'Éducation et Air Tahiti signent une convention annuelle avec un cahier des charges précis qui selon la DGEE impose à la compagnie inter-iles un délai de plus ou moins trois jours pour faire parvenir les élèves à destination.
Quant à elle, Air Tahiti se justifie "les vols qui rapatrient les enfants sont affrétés spécialement pour la rentrée. Ainsi, nous devons transporter d'un coup plus de 2000 passagers en sus de nos vols commerciaux. Il est vrai que cette année un vol des Tuamotu Est n'a pas pu être opéré selon le planning à cause d'un problème technique, mais il a rapidement été reprogrammé". Ainsi, ces élèves sont arrivés samedi matin à Tahiti. Manate Vivish, directeur général de la compagnie ajoute : "De façon générale, nous respectons le cahier des charges du ministère de l'Éducation. Nous respectons la convention et les délais impartis. Malheureusement, il est difficile de prévoir les soucis techniques. Tous les ans il y a de nombreuses complications sur la planification de la rentrée scolaire, des phénomènes et des imprévus indépendants de nous. C'est un dossier très compliqué." Il ajoute : "Je comprends que du point de vue des établissements on ait l'impression que les élèves arrivent au compte-goutte, mais c'est parce qu'ils n'arrivent pas tous par le même avion."
Enfin le directeur général d'Air Tahiti conclut " ces vols de transport scolaire aérien nous demandent un travail colossal de régulation, le ministère nous confie à la dernière minute la liste des élèves qui doivent monter à bord et une fois sur place, un grand nombre sont absents et d'autres qui n'étaient pas prévus veulent monter à bord. Cela complique beaucoup de choses."
