PAPEETE, jeudi 29 août 2013. La Commission permanente de l’assemblée de Polynésie française examinait ce jeudi le compte financier 2012 du port autonome de Papeete. L’occasion pour certains élus de poser des questions qui peuvent déranger. C’est le cas notamment au Tahoeraa de Teura Iriti. Dans le collimateur de l’élue, la CSTP/FO : la centrale syndicale a déposé pas moins de 14 préavis de grève au cours des sept dernières années et tous ces conflits sociaux «trouvent leur origine dans ce service de la police du port (…) Alors que faire ? Privatiser la police portuaire comme c’est d’ailleurs déjà le cas en métropole et même chez nos voisins calédoniens ? Pourquoi pas ? C’est une piste intéressante qui permettrait au port de réduire ses coûts. Il y a en tout cas une réforme importante à faire en profondeur si on veut éviter que le poumon économique de notre pays ne soit une nouvelle fois asphyxié» a développé l’élue orange, rappelant que ce service de la police portuaire a coûté 136 millions de Fcfp de dépenses de personnel en 2012 (soit plus de 10% de l’ensemble des charges de personnel du port).
Sur l’aspect financier du port autonome au cours de l’année 2012, l’établissement public a terminé l’exercice avec un résultat global positif de 446 millions de Fcfp. Les recettes de fonctionnement ont augmenté en 2012 de 140 millions de Fcfp, notamment grâce à la taxe de péage perçue à la gare maritime et par les redevances d’occupation du domaine portuaire. Au total les recettes de fonctionnement du port s’élèvent à 3,3 milliards de Fcfp dont 1,5 milliard (45%) sont issus de la taxe de péage. Teura Iriti s’interroge d’ailleurs sur cette taxe de péage «il faudrait réfléchir à l’assiette de cette taxe qui a augmenté d’un peu plus de 6% entre 2010 et 2012, alors que dans le même temps, le trafic du port diminuait de 7%».
Enfin, l’élue orange dans son intervention, s’interroge sur la légitimé de certains avantages. Dans le bilan financier 2012 du port autonome, Teura Iriti a repéré certaines contradictions. Alors que le port s’est engagé dans une politique de restriction de ses dépenses de fonctionnement, les frais de personnel ont augmenté de 100 millions de l’année 2011 à 2012. Au total, les charges de personnel (qui couvrent 39% des dépenses de fonctionnement de l’établissement) pèsent pour 1,1 milliard en 2012 et ont augmenté de près de 10% en une seule année. Ce qui explique ce bond en avant ? Des indemnités de départ versées à 14 agents «154 millions versés pour 14 agents, ça représente quand même 11 millions par tête ! Rien que ça !» et la régularisation de congés payés accumulés au fil des années et qu’il a fallu payer, soit un total 74 millions de Fcfp, «nous ne pouvons plus nous payer le luxe de conserver certains des avantages acquis» a encore déclaré en Commission permanente Teura Iriti.
Pour lire l'intervention complète de Teura Iriti, cliquer ICI
Sur l’aspect financier du port autonome au cours de l’année 2012, l’établissement public a terminé l’exercice avec un résultat global positif de 446 millions de Fcfp. Les recettes de fonctionnement ont augmenté en 2012 de 140 millions de Fcfp, notamment grâce à la taxe de péage perçue à la gare maritime et par les redevances d’occupation du domaine portuaire. Au total les recettes de fonctionnement du port s’élèvent à 3,3 milliards de Fcfp dont 1,5 milliard (45%) sont issus de la taxe de péage. Teura Iriti s’interroge d’ailleurs sur cette taxe de péage «il faudrait réfléchir à l’assiette de cette taxe qui a augmenté d’un peu plus de 6% entre 2010 et 2012, alors que dans le même temps, le trafic du port diminuait de 7%».
Enfin, l’élue orange dans son intervention, s’interroge sur la légitimé de certains avantages. Dans le bilan financier 2012 du port autonome, Teura Iriti a repéré certaines contradictions. Alors que le port s’est engagé dans une politique de restriction de ses dépenses de fonctionnement, les frais de personnel ont augmenté de 100 millions de l’année 2011 à 2012. Au total, les charges de personnel (qui couvrent 39% des dépenses de fonctionnement de l’établissement) pèsent pour 1,1 milliard en 2012 et ont augmenté de près de 10% en une seule année. Ce qui explique ce bond en avant ? Des indemnités de départ versées à 14 agents «154 millions versés pour 14 agents, ça représente quand même 11 millions par tête ! Rien que ça !» et la régularisation de congés payés accumulés au fil des années et qu’il a fallu payer, soit un total 74 millions de Fcfp, «nous ne pouvons plus nous payer le luxe de conserver certains des avantages acquis» a encore déclaré en Commission permanente Teura Iriti.
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