PAPEETE, samedi 13 avril 2013 – Le parti politique autonomiste Porinetia Ora a rassemblé près de 3 000 personnes à son congrès des îles-du-vent, à huit jours du premier tour des élections Territoriales. L’estimation de la police dénombre 2 000 militants, Teiva Manutahi en compte 4 000.
Le rassemblement s’est tenu à partir de 19 h 30 sous le grand chapiteau de la présidence Broche à Papeete, en présence notamment, de passage pour huit jours à Tahiti, du député Nicolas Dupont-Aignan, maire de Yerres (Essonne) et président du mouvement Debout la République, dont Teiva Manutahi est le représentant régional.
Vous espériez 5 000 personnes, ce soir 2 500 places sont installées et occupées. N’êtes-vous pas trop déçu ?
Teiva Manutahi : Nous ne sommes pas loin de 4 000, peut-être 5 000 et je ne compte pas ceux qui sont dehors. Rien qu’en tribunes, nous avons plus de 800 chaises occupées. Même les marches sont remplies. Au niveau des chaises, nous en avons installé plus de 2 000 et il y a encore des gens debout. Je pense que nous sommes plus de 4 000 ce soir. Mais vous savez, l’important ce n’est pas de savoir si nous sommes 4 000 ou 10 000. L’important c’est de savoir combien nous serons le 21 avril, dans les urnes. Imaginez toutes celles et ceux qui auraient pu venir ce soir, mais qui ont été empêchés... La réponse, c’est le 21 avril.
Quand on voit les gens rassemblés à votre meeting et ceux qui participent à celui de Teva Rohfritsch, finalement n’aurait-il pas été avisé de faire une alliance pour améliorer vos chances ?
Teiva Manutahi : Nous sommes dans un congrès politique ici. Il n’y a pas de zumba, ni de fitness. On ne s’amuse pas. La situation est tellement difficile en Polynésie : la pauvreté, le chômage, la précarité… le déficit des comptes du pays est tellement important. Je ne vois pas de meeting ailleurs. Je vois des amusements, de l’animation… C’est leur stratégie de communication, mais cela ne permet pas de redresser. Aujourd’hui, ce que je vois ici c’est 4 000 militants prêts à voter et à prendre leur bulletin. C’est ça la politique aujourd’hui.
Vous pensez accéder au second tour avec cette mobilisation ?
Teiva Manutahi : Je pense que l’on a fait nos preuves. Nous sommes un des seuls partis à avoir fait une très bonne campagne. Je pense que l’on occupe les médias. Je pense aussi que nous avons pu rassembler, lors des marches. Lors du congrès de Raromatai, vous avez un indicateur : plus de 1 000 personnes. Et ce soir plus de 4 000 personnes. Je crois que les gens sont motivés. Ils savent déjà pour qui ils ne voteront pas et je les appelle à voter pour nous.
Le rassemblement s’est tenu à partir de 19 h 30 sous le grand chapiteau de la présidence Broche à Papeete, en présence notamment, de passage pour huit jours à Tahiti, du député Nicolas Dupont-Aignan, maire de Yerres (Essonne) et président du mouvement Debout la République, dont Teiva Manutahi est le représentant régional.
Vous espériez 5 000 personnes, ce soir 2 500 places sont installées et occupées. N’êtes-vous pas trop déçu ?
Teiva Manutahi : Nous ne sommes pas loin de 4 000, peut-être 5 000 et je ne compte pas ceux qui sont dehors. Rien qu’en tribunes, nous avons plus de 800 chaises occupées. Même les marches sont remplies. Au niveau des chaises, nous en avons installé plus de 2 000 et il y a encore des gens debout. Je pense que nous sommes plus de 4 000 ce soir. Mais vous savez, l’important ce n’est pas de savoir si nous sommes 4 000 ou 10 000. L’important c’est de savoir combien nous serons le 21 avril, dans les urnes. Imaginez toutes celles et ceux qui auraient pu venir ce soir, mais qui ont été empêchés... La réponse, c’est le 21 avril.
Quand on voit les gens rassemblés à votre meeting et ceux qui participent à celui de Teva Rohfritsch, finalement n’aurait-il pas été avisé de faire une alliance pour améliorer vos chances ?
Teiva Manutahi : Nous sommes dans un congrès politique ici. Il n’y a pas de zumba, ni de fitness. On ne s’amuse pas. La situation est tellement difficile en Polynésie : la pauvreté, le chômage, la précarité… le déficit des comptes du pays est tellement important. Je ne vois pas de meeting ailleurs. Je vois des amusements, de l’animation… C’est leur stratégie de communication, mais cela ne permet pas de redresser. Aujourd’hui, ce que je vois ici c’est 4 000 militants prêts à voter et à prendre leur bulletin. C’est ça la politique aujourd’hui.
Vous pensez accéder au second tour avec cette mobilisation ?
Teiva Manutahi : Je pense que l’on a fait nos preuves. Nous sommes un des seuls partis à avoir fait une très bonne campagne. Je pense que l’on occupe les médias. Je pense aussi que nous avons pu rassembler, lors des marches. Lors du congrès de Raromatai, vous avez un indicateur : plus de 1 000 personnes. Et ce soir plus de 4 000 personnes. Je crois que les gens sont motivés. Ils savent déjà pour qui ils ne voteront pas et je les appelle à voter pour nous.
