PAPEETE, 11 février 2011 (AFP) - Le président de la Polynésie française Gaston Tong Sang, qui tente depuis deux mois de faire voter le budget 2011 de cette collectivité par l'assemblée locale, a appelé jeudi à un retour aux urnes pour débloquer la situation.
"Le plus simple, c'est qu'on puisse signer une motion, à 57 élus (l'ensemble des représentants de l'assemblée, ndlr), pour demander à Paris d'accélérer son projet de réforme de loi électorale, et que cela entraîne de nouvelles élections", a déclaré jeudi Gaston Tong Sang à l'AFP. "Quand les dirigeants n'arrivent pas à se mettre d'accord, il faut rendre la parole au peuple " a-t-il ajouté.
La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard prépare en effet une réforme de la loi électorale pour permettre à cette collectivité de retrouver la stabilité politique.
Douze gouvernements se sont succédé en Polynésie depuis 2004.
Le président autonomiste Tong Sang ne contrôle plus que 9 élus sur les 57 que compte l'assemblée. Mais les autres groupes ne sont pas parvenus à s'entendre pour le renverser par une motion de défiance, et proposer le nom d'un nouveau président.
"Il doit assumer ses responsabilités, sinon, qu'il démissionne", a déclaré le président de l'assemblée, l'indépendantiste Oscar Temaru. Faute de quorum, la séance de l'assemblée, qui devait étudier le budget jeudi, a été reportée au lendemain.
Il devrait alors être rejeté. Si aucun budget n'est adopté avant le 31 mars, c'est l'Etat qui le rendra exécutoire dans cette collectivité.
ml/sm/jmg
"Le plus simple, c'est qu'on puisse signer une motion, à 57 élus (l'ensemble des représentants de l'assemblée, ndlr), pour demander à Paris d'accélérer son projet de réforme de loi électorale, et que cela entraîne de nouvelles élections", a déclaré jeudi Gaston Tong Sang à l'AFP. "Quand les dirigeants n'arrivent pas à se mettre d'accord, il faut rendre la parole au peuple " a-t-il ajouté.
La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard prépare en effet une réforme de la loi électorale pour permettre à cette collectivité de retrouver la stabilité politique.
Douze gouvernements se sont succédé en Polynésie depuis 2004.
Le président autonomiste Tong Sang ne contrôle plus que 9 élus sur les 57 que compte l'assemblée. Mais les autres groupes ne sont pas parvenus à s'entendre pour le renverser par une motion de défiance, et proposer le nom d'un nouveau président.
"Il doit assumer ses responsabilités, sinon, qu'il démissionne", a déclaré le président de l'assemblée, l'indépendantiste Oscar Temaru. Faute de quorum, la séance de l'assemblée, qui devait étudier le budget jeudi, a été reportée au lendemain.
Il devrait alors être rejeté. Si aucun budget n'est adopté avant le 31 mars, c'est l'Etat qui le rendra exécutoire dans cette collectivité.
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