Le ministre des Ressources marines, des Mines et de la Recherche, Tearii Alpha s’est entretenu lundi après-midi à Paris avec le secrétaire général de la Mer, Michel Aymeric. Alors que la France entend se positionner parmi les leaders mondiaux en matière d’économie bleue, le ministre a souligné le potentiel de la Polynésie française dans ce domaine et exprimé la volonté du Pays de concourir à la poursuite de cette ambition nationale.
« Nous jouissons d’une Zone Economique Exclusive (ZEE) vaste comme l’Europe et nous souhaitons être le territoire ultramarin français qui portera les ambitions de la France dans le développement d’une économie bleue innovante » a indiqué Tearii Alpha à l’issue de la rencontre.
Le ministre a confirmé la volonté du Pays de créer dans cette perspective un pôle d’excellence sur les géosciences et les sciences océanologiques en Polynésie française, en regroupant notamment toutes les moyens et les expertises des organismes de recherche français et notamment le Centre National pour la Recherche Scientifique (CNRS).
Vendredi dernier, Tearii Alpha avait présenté ce projet au directeur des Sciences de la terre de l’organisme de recherche. Celui-ci avait accueilli très favorablement cette proposition et assuré le ministre de la volonté du CNRS de participer à l’implantation de cette plate-forme internationale de recherche, dans un espace maritime dynamique et prometteur en potentialités.
Une plus-value économique
Le ministre a par ailleurs abordé le dossier géostratégique de la création d’un hub de pêche en Polynésie française offrant aux armements internationaux une zone de débarquement des poissons pêchés à l’extérieur de la ZEE polynésienne. La mise en place d’une telle infrastructure apporterait une plus-value économique intéressante au Pays avec la création d’emplois et la valorisation du plateau technique et de services polynésien à l’échelle internationale.
Tearii Alpha a d’autre part évoqué le potentiel minéral de la Polynésie française, soulignant la présence d’encroûtement cobaltifères, de terres rares et de métaux précieux pour les industries innovantes sur le plancher océanique de la ZEE polynésienne, constituant autant de sources de richesse à valoriser pour le Pays.
Le secrétaire général de la mer, en charge notamment du pilotage de la prospective relative aux fonds sous-marins, a assuré le ministre de sa volonté de respecter l’article 47 du statut d’autonomie de la collectivité, lui attribuant une compétence en matière d’exploration et d’exploitation de ses ressources minières.
Michel Aymeric en Polynésie française en octobre
Il a en outre indiqué être prêt à apporter un appui technique à la Polynésie française dans le cadre de la réforme de son code minier. Les discussions ont enfin porté sur le dossier d’extension du plateau continental de la Polynésie française représentant un potentiel de 800.000 km² supplémentaires. La France pourrait déposer une demande en ce sens en 2014 auprès de la Commission des Limites du Plateau Continental (CLPC). « La Polynésie française formulera auprès du premier ministre une demande formelle d’extension de son plateau continental » a annoncé Tearii Alpha.
Michel Aymeric a indiqué au ministre qu’il se rendrait en Polynésie française en octobre pour assister à la conférence maritime régionale. Il a par ailleurs recommandé à Tearii Alpha de rencontrer le directeur général des infrastructures, des transports et de la mer, Daniel Bursaux.
« Nous jouissons d’une Zone Economique Exclusive (ZEE) vaste comme l’Europe et nous souhaitons être le territoire ultramarin français qui portera les ambitions de la France dans le développement d’une économie bleue innovante » a indiqué Tearii Alpha à l’issue de la rencontre.
Le ministre a confirmé la volonté du Pays de créer dans cette perspective un pôle d’excellence sur les géosciences et les sciences océanologiques en Polynésie française, en regroupant notamment toutes les moyens et les expertises des organismes de recherche français et notamment le Centre National pour la Recherche Scientifique (CNRS).
Vendredi dernier, Tearii Alpha avait présenté ce projet au directeur des Sciences de la terre de l’organisme de recherche. Celui-ci avait accueilli très favorablement cette proposition et assuré le ministre de la volonté du CNRS de participer à l’implantation de cette plate-forme internationale de recherche, dans un espace maritime dynamique et prometteur en potentialités.
Une plus-value économique
Le ministre a par ailleurs abordé le dossier géostratégique de la création d’un hub de pêche en Polynésie française offrant aux armements internationaux une zone de débarquement des poissons pêchés à l’extérieur de la ZEE polynésienne. La mise en place d’une telle infrastructure apporterait une plus-value économique intéressante au Pays avec la création d’emplois et la valorisation du plateau technique et de services polynésien à l’échelle internationale.
Tearii Alpha a d’autre part évoqué le potentiel minéral de la Polynésie française, soulignant la présence d’encroûtement cobaltifères, de terres rares et de métaux précieux pour les industries innovantes sur le plancher océanique de la ZEE polynésienne, constituant autant de sources de richesse à valoriser pour le Pays.
Le secrétaire général de la mer, en charge notamment du pilotage de la prospective relative aux fonds sous-marins, a assuré le ministre de sa volonté de respecter l’article 47 du statut d’autonomie de la collectivité, lui attribuant une compétence en matière d’exploration et d’exploitation de ses ressources minières.
Michel Aymeric en Polynésie française en octobre
Il a en outre indiqué être prêt à apporter un appui technique à la Polynésie française dans le cadre de la réforme de son code minier. Les discussions ont enfin porté sur le dossier d’extension du plateau continental de la Polynésie française représentant un potentiel de 800.000 km² supplémentaires. La France pourrait déposer une demande en ce sens en 2014 auprès de la Commission des Limites du Plateau Continental (CLPC). « La Polynésie française formulera auprès du premier ministre une demande formelle d’extension de son plateau continental » a annoncé Tearii Alpha.
Michel Aymeric a indiqué au ministre qu’il se rendrait en Polynésie française en octobre pour assister à la conférence maritime régionale. Il a par ailleurs recommandé à Tearii Alpha de rencontrer le directeur général des infrastructures, des transports et de la mer, Daniel Bursaux.
