Ce lundi en fin d’après-midi, la présidence faisait parvenir un communiqué sous l’intitulé « on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même » faisant référence à une éventuelle intervention du secrétaire général de la CSTP- FO, Patrick Galenon, dans la sortie de containers de la zone sous-douane. Selon la présidence, ce dernier aurait favorisé la libération de certains produits dont une partie appartiendrait à son fils, Raitu Galenon, propriétaire d’une société. Le syndicaliste qualifie ce communiqué de « bas, bien bas ! »
Lire le communiqué de la Présidence
Joint par téléphone ce lundi soir-même, Patrick Galenon s’est senti atteint personnellement. « Et pourtant, moi, je n’ai jamais attaqué ni le Président, ni le directeur du port, sur le plan personnel. » et d’interroger « Franchement, n’ont-ils rien d’autre à faire que de m’attaquer ? c’est une attitude bien réductrice. J’ai l’impression que la présidence n’a que faire des questions de sécurité sur le port. Regardez les piroguiers qui n’arrêtent pas de passer près des porte-containers. Du côté de notre syndicat, nous craignons à chaque fois qu’il y ait une accident. Imaginez si cela arrive. Après, on va encore dire que c’est de la faute de Patrick Galenon. Non, franchement, je le dis, c’est ridicule. »
Pour faire taire ce qu’il considère comme des ragots, le Syndicat des travailleurs du port autonome, représenté par Mahinui Temarii, a réagi aux propos rédigé dans le communiqué de la Présidence : « C’est vraiment n’importe quoi. N’ont-ils rien d’autres à faire de que de colporter des propos mensongers à ce point-là. C’est vraiment petit ! Tout d’abord, il faut remettre les choses au clair. Il faut savoir que monsieur Galenon n’a aucun pouvoir de décider si les aconiers peuvent dépoter tel ou tel autre container, sur leur nombre et les heures de dépotages. Cela se fait uniquement sur décision du syndicat des aconiers, sur la base d’un accord datant de 1996, qui stipule que seuls les aconiers décident de ce qu’ils vont faire ou pas. De plus, nous avons fait sortir des produits périssables, mais également des produits pour la dialyse. Est-ce que ces produits appartiennent aussi à monsieur Galenon. C’est vraiment très bas ! »
Patrick Galenon a déploré la tournure des évènements et a précisé que « ma seule volonté est de sortir de ce conflit. En plus, regardez les containers qui s’empilent les uns sur les autres, a à peine quelques mètres des toilettes. C’est dangeureux . Apparemment, ça n’a pas l’air de déranger le gouvernement. Nous demandons seulement la stricte application des règles de sécurité, ce n’est quand même pas aussi difficile que cela. Donc, leur seul argument, c’est de m’attaquer personnellement. A eux de voir , mais pour l’instant, les rameurs continuent à s’exercer proche de la zone sous douane qui est dangereuse. » a-t-il conclu, tout en espérant que chacun prendra ses responsabilités. Il a également souhaité débattre de ce conflit lors d’un débat télévisé, avec le gouvernement. « Chacun sortira ses arguments ! »
TP
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Joint par téléphone ce lundi soir-même, Patrick Galenon s’est senti atteint personnellement. « Et pourtant, moi, je n’ai jamais attaqué ni le Président, ni le directeur du port, sur le plan personnel. » et d’interroger « Franchement, n’ont-ils rien d’autre à faire que de m’attaquer ? c’est une attitude bien réductrice. J’ai l’impression que la présidence n’a que faire des questions de sécurité sur le port. Regardez les piroguiers qui n’arrêtent pas de passer près des porte-containers. Du côté de notre syndicat, nous craignons à chaque fois qu’il y ait une accident. Imaginez si cela arrive. Après, on va encore dire que c’est de la faute de Patrick Galenon. Non, franchement, je le dis, c’est ridicule. »
Pour faire taire ce qu’il considère comme des ragots, le Syndicat des travailleurs du port autonome, représenté par Mahinui Temarii, a réagi aux propos rédigé dans le communiqué de la Présidence : « C’est vraiment n’importe quoi. N’ont-ils rien d’autres à faire de que de colporter des propos mensongers à ce point-là. C’est vraiment petit ! Tout d’abord, il faut remettre les choses au clair. Il faut savoir que monsieur Galenon n’a aucun pouvoir de décider si les aconiers peuvent dépoter tel ou tel autre container, sur leur nombre et les heures de dépotages. Cela se fait uniquement sur décision du syndicat des aconiers, sur la base d’un accord datant de 1996, qui stipule que seuls les aconiers décident de ce qu’ils vont faire ou pas. De plus, nous avons fait sortir des produits périssables, mais également des produits pour la dialyse. Est-ce que ces produits appartiennent aussi à monsieur Galenon. C’est vraiment très bas ! »
Patrick Galenon a déploré la tournure des évènements et a précisé que « ma seule volonté est de sortir de ce conflit. En plus, regardez les containers qui s’empilent les uns sur les autres, a à peine quelques mètres des toilettes. C’est dangeureux . Apparemment, ça n’a pas l’air de déranger le gouvernement. Nous demandons seulement la stricte application des règles de sécurité, ce n’est quand même pas aussi difficile que cela. Donc, leur seul argument, c’est de m’attaquer personnellement. A eux de voir , mais pour l’instant, les rameurs continuent à s’exercer proche de la zone sous douane qui est dangereuse. » a-t-il conclu, tout en espérant que chacun prendra ses responsabilités. Il a également souhaité débattre de ce conflit lors d’un débat télévisé, avec le gouvernement. « Chacun sortira ses arguments ! »
TP
