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Pas de grève dans l'enseignement primaire


Pas de grève dans l'enseignement primaire
PAPEETE, mercredi 13 mars 2013 – Après avoir rencontré le vice-recteur, le Haut-commissaire et le ministre de l’éducation, le Syndicat territorial des professeurs et agents de l’éducation publique (STIP/AEP) a décidé de ne pas appeler à la grève générale, estimant avoir reçu des engagements suffisants de l'administration de tutelle, quant aux 15 points de revendications listés dans le préavis déposé vendredi 8 mars. La signature d'un protocole d'accord est prévue ce jeudi à 15 heures, au ministère de l'Education, avec Tauhiti Nena.

Au cœur des revendications, la suppression de 40 postes, à la rentrée prochaine, sur les 1 977 que compte l’enseignement public du premier degré en Polynésie française, où l’administration prévoit 2 000 élèves de moins, l’an prochain. Le Haut-commissaire a pu garantir, mercredi, la proposition du vice-recteur de réduire cet effectif de suppression à 15 postes. Autre engagement de sortie de crise obtenu lors de l’entrevue avec le secrétaire général du Haut-commissaire, le paiement partiel avant la fin mars d’indemnités non acquittées par le trésorier payeur.

La sortie de crise était malaisée dans un dossier de l’enseignement où se mêlent les compétences et les interlocuteurs, le ministère de l’Education gérant le personnel mis à disposition par le vice-rectorat, tandis que les rémunérations des enseignants sont faites par le Trésorier payeur général.

La marche organisée, dans l’après-midi mercredi à l’appel STIP/AEP a mobilisé un peu moins d’un demi-millier de manifestants, sur un parcours allant de la place To’ata vers le centre-ville de Papeete, où les leaders syndicaux ont été reçus par le vice-recteur, le Haut-commissaire puis le ministre de l’Education.

Des négociations de la dernière chance se sont donc tenues dans la foulée, alors que le préavis de grève générale déposé vendredi 8 mars par le STIP/AEP arrivait à échéance ce jeudi à 0 heure. En prévision, le calendrier scolaire a été aménagé dans quelques communes de l’agglomération de Papeete, notamment Faa’a et Punaauia, pour avancer au 15 mars la journée pédagogique initialement prévue le 22 mars, pour minimiser l’impact immédiat d’une éventuelle grève des enseignants jeudi.

Le STIP/AEP, fédère les enseignants des écoles primaires et maternelles ainsi que les adjoints et agents de l’éducation, dans l’enseignement public, a déposé un préavis vendredi 8 mars. Dans ce document, en 15 points de revendication, le syndicat dénoncait la gestion du personnel dans l’enseignement primaire, des lacunes dans la formation continue des maîtres, la non-prise en charge psychologique systématique des enseignants en souffrance, le manque de visibilité des agents concernant leur retraite.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mercredi 13 Mars 2013 à 17:42 | Lu 1833 fois
           



Commentaires

1.Posté par Kedupipo le 14/03/2013 07:52 | Alerter
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ça suffit les fainéasses, retournez bosser au lieu de demander la lune à chaque fois

2.Posté par Noa le Juda le 14/03/2013 08:58 | Alerter
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FIU DE CES FEIGN...ASS LOL

3.Posté par 4Christ le 14/03/2013 09:52 | Alerter
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Ma femme est institutrice; elle trouve osée cette grève, et pense même que Tauhiti NENA a raison: il y a trop d'absences. Et ces absents, ce ne sont pas les plus compétents, les plus assidus... Quel hasard! Une grève de paresseux?!
A bon entendeur!

4.Posté par beaulieu jean pierre le 14/03/2013 10:48 | Alerter
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Ben oui hein ! Il faut bien appeler un chat un chat, dans l'enseignement trop d'instituteurs se croient autorisés à en prendre à leurs aise. Par contre ils auraient le droit de râler face au peu de considération dont font preuve leur élèves et parents d'élèves; ils ne sont pas la pour palier à la carence éducative des parents.

5.Posté par VTA le 14/03/2013 11:21 | Alerter
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Plusieurs membres de ma famille sont dans l'enseignement. Je vois le boulot qu'il font alors se faire de traiter de fainéasse alors que ces personnes sont une minorité, c'est un peu fort de café.
Oui il y a trop d'absence certaines ne sont pas justifiées, d'autres le sont...allez faire un tour vers la cellule psychiatrie de l'hôpital et dénombrez le nombre d'instit, vous verrez!
On veut supprimer des postes certes mais comment explique t-on que dans certains établissements les classes soient surchargées, avec parfois des doubles niveaux?
Il y a moins d'élèves mais le taux d'échec scolaire augmente. Utiliser ce personnel, le former et créer des cellules pour le suivi des enfants en souffrance scolaire serait une des nombreuses solutions.
Les suppressions de poste c'est la solution de facilité. En RH on appelle ça la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

6.Posté par Faut pas pousser! le 14/03/2013 14:26 | Alerter
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de toute façon le système est pervertie par le système d'appel d'air de la paie de l' "école normale" qui consiste à verser un salaire à un gamin dès la sortie du bac. Combien de personnes djà à mon époque j'ai vu se précipiter dans cette filière pour pouvoir s'acheter une bagnole sans même penser qu'ils allaient se retrouver devant des gamins turbulents toute leur carrière!!! et qui se retrouvent coincés à la sortie de leurs études condamnés à exercer 10 ans sinon de rembourser 10 millions s'ils leur prenaient l'envie de démissionner. C un métier de vocation et ceux qui lâchent sont ceux attirés par le mirage du salaire pas pas la passion de l'enseignement. C pour ça qu'il y a tant d'absents et tant de mal être dans cette profession.

7.Posté par KAINA54 le 14/03/2013 20:11 | Alerter
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l'appat du gain facile et d'être fonctionnaire d'état, voilà ce qui attirent les soit disant Enseignants, très peut le font par VOCATION et non par l'appât du gain et des avantages....

8.Posté par VTA le 14/03/2013 21:20 | Alerter
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Tout le monde fait les choses pour l'appât du gain...Faut arrêter de jouer les hypocrites, qui voudrait travailler pour gagner des clopinettes? Franchement?

9.Posté par Mikimiki le 14/03/2013 21:21 | Alerter
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Mea ma, vous êtes vraiment des chalalateurs hein? hihihi hahaha hohoho ien a ki boss ien a ki boss pas c'est comme ça parrrtttooouuuuuuuut........... surtout dans l'administration. Allez bon dodo, et aux instits qui boss jusqu'à tard la nuit pour s'acquiter comme il faut de leur boulot, et ceux qui se démènent pour aider leurs élèves en difficultés ou en souffrances affectives, féliciations et faaitoito. Et pour les autres ben voilà koi revendez vos grosses 4x4, vos grandes baraques, construisez un ptit fare en pinex et changez de métier. Bon j'arrête parce que là je deviens aussi une
chalalateuzzzzzz

10.Posté par emere cunning le 14/03/2013 22:08 | Alerter
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D'accord avec VTA, d'un bout à l'autre.
Des fainéasses, y'en a partout, pas pour ça qu'il faut mettre tous les instits dans le même sac. Mais le plus inquiétant, ce sont tous ces enfants en échec scolaire qui désormais traînent dans les rues. Tauhiti Nena se contente de faire le constat de ce qu'il y a moins d'élèves, donc normal qu'il y ait moins de classe... y punto final. Il se garde bien de mettre le nez dans nos vrais problèmes. Son truc, c'est le sport et la politique, y basta.

11.Posté par phil le 15/03/2013 16:38 | Alerter
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Arrêtez de confondre les choses ! Le jour où, en Polynésie, nous serons capables de faire des fichiers dans nos pauvres cervelles, peut-être alors nous pourrions nous exprimez comme vous l'entendez, et sans faute d'orthographe et de syntaxe... J'ai parfois pitié de certaines productions aussi bien orales qu'écrites de nos enseignants, de nos politiques... Mais, que voulez-vous, nous sommes en Polynésie, et tout le monde essaie de se gaver, de se placer, dans une société artificielle. "Changer les mentalités ?", Impossible! Tant que le système le permet, les abus seront toujours là !
En 1980, le SMIG était à 45 000 F, un normalien entrant touchait 125 000 F soit 2.77 fois ce SMIG. Aujourd'hui, 150 000 F contre 280 000 F, soit 1.8. Est-ce normal ??? Nous voulons bien être solidaires par rapport à la crise économique. Ne venez pas me parler de vocation, si à 10%. > Les autres seraient-ils là pour faire du gras ??? Pourquoi pas, le système le permet !!!Arrêtons de nous voilez la face : nous sommes considérez comme des nantis au moment où tout dérape ! Essayons de changer : nous ne sommes pas des tapissiers, mais des enseignants ne voulant pas perdre notre statut. Sinon, faites notre boulot !!! Et évitez de confondre enfant et élève... (en espérant que vous comprenez la différence).
Haa ti'a ni'a !!!