10 plants de paka ont été découverts au domicile du jeune homme à Papara (Photo d'illustration).
PAPEETE, le 12 août 2014. En octobre 2013, un jeune homme de 28 ans était condamné à 12 mois de prison avec sursis pour détention et vente de paka. En juillet dernier, les gendarmes découvrent une dizaine de nouveaux plants chez lui à Papara.
Insouciance, bêtise : on hésite à qualifier l’histoire de ce jeune homme, père de famille et pêcheur dans le lagon. En octobre 2013, dans une précédente affaire de stupéfiants, il est condamné à un an de prison avec sursis. A cette occasion, la justice a fait confisquer certains de ses biens qu’elle estimait avoir été acquis par le trafic de paka. Mais le bateau de pêche en alu, la remorque et le matériel qui va avec ont été placés sous scellés au domicile du jeune homme, lui même laissé en liberté. Les mois passent et personne ne semble plus se soucier des biens confisqués. Après quelques mois d’attente, le jeune homme se décide donc à vendre le bateau pour 600 000 Fcfp. «i[Il pense que la justice a oublié ]» indique son avocat, «mais elle n’oublie pas» et il va l’apprendre à ses dépens.
En effet, début juillet les gendarmes de la brigade de Papara viennent justement faire un contrôle des scellés posés chez le jeune homme. Ils ne trouvent plus le bateau qui a été vendu, mais mettent la main sur une dizaine de plants de paka dont certains pieds atteignent déjà deux mètres de haut. La plantation avait redémarré dès le mois de mai. La perquisition va également permettre de mettre la main sur un coffre-fort garni de quelques 1,6 million de Fcfp : le prix de la revente du bateau et des économies assure le prévenu. La justice penche plutôt pour une partie du butin issu de la revente de paka de l’affaire de 201. «A l’époque la saisie n’avait pas tout pris » admet benoîtement le jeune prévenu à l’audience, qui comparait détenu puisque placé en détention provisoire depuis juillet dernier.
Et, cette fois-ci la justice ne se laissera pas convaincre par les accents de sincérité du jeune homme. Non seulement il est condamné à 4 mois de prison, mais il est reparti illico en détention à Nuutania pour purger sa peine du jour et la précédente qu'il n'a pas purgé dans sa totalité. Quant à l’argent saisi dans le coffre-fort du jeune prévenu à Papara, il a été, cette fois, confisqué immédiatement.
Insouciance, bêtise : on hésite à qualifier l’histoire de ce jeune homme, père de famille et pêcheur dans le lagon. En octobre 2013, dans une précédente affaire de stupéfiants, il est condamné à un an de prison avec sursis. A cette occasion, la justice a fait confisquer certains de ses biens qu’elle estimait avoir été acquis par le trafic de paka. Mais le bateau de pêche en alu, la remorque et le matériel qui va avec ont été placés sous scellés au domicile du jeune homme, lui même laissé en liberté. Les mois passent et personne ne semble plus se soucier des biens confisqués. Après quelques mois d’attente, le jeune homme se décide donc à vendre le bateau pour 600 000 Fcfp. «i[Il pense que la justice a oublié ]» indique son avocat, «mais elle n’oublie pas» et il va l’apprendre à ses dépens.
En effet, début juillet les gendarmes de la brigade de Papara viennent justement faire un contrôle des scellés posés chez le jeune homme. Ils ne trouvent plus le bateau qui a été vendu, mais mettent la main sur une dizaine de plants de paka dont certains pieds atteignent déjà deux mètres de haut. La plantation avait redémarré dès le mois de mai. La perquisition va également permettre de mettre la main sur un coffre-fort garni de quelques 1,6 million de Fcfp : le prix de la revente du bateau et des économies assure le prévenu. La justice penche plutôt pour une partie du butin issu de la revente de paka de l’affaire de 201. «A l’époque la saisie n’avait pas tout pris » admet benoîtement le jeune prévenu à l’audience, qui comparait détenu puisque placé en détention provisoire depuis juillet dernier.
Et, cette fois-ci la justice ne se laissera pas convaincre par les accents de sincérité du jeune homme. Non seulement il est condamné à 4 mois de prison, mais il est reparti illico en détention à Nuutania pour purger sa peine du jour et la précédente qu'il n'a pas purgé dans sa totalité. Quant à l’argent saisi dans le coffre-fort du jeune prévenu à Papara, il a été, cette fois, confisqué immédiatement.
