Le président de la Polynésie Oscar Temaru ne s’installera pas dans les locaux de la Présidence. Il a fait cette annonce mercredi matin, au cours du premier conseil des ministres de son nouveau gouvernement, qui se tenait sous le fare potee de la vice-présidence. C’est d’ailleurs dans ces bâtiments, situés place Tarahoi, à quelques pas de l’assemblée et du Haut-commissariat, que le président de la Polynésie va installer ses bureaux.
Ni le président, ni son vice-président, ne pouvaient dire ce matin quelle économie serait réalisée grâce à cette mesure, ni quel sort serait réservé au bâtiment, qui pourrait être mis en location. Oscar Temaru a indiqué qu’il se pencherait sur le sort du personnel de la présidence. Antony Géros a quant à lui exclu l’hypothèse d’une vente. Pour le gouvernement, cette mesure est avant tout symbolique : le « palais présidentiel » au style colonial ne correspondrait pas aux « Maohis » qui sont à l’intérieur.
« On veut quitter le costard pour reprendre l’habit du maohi, et travailler dans des locaux à la dimension de notre culture. Quand on est à la présidence, on a l’impression que les locaux ne sont pas adaptés aux personnes qu’il y a à l’intérieur» a expliqué ce matin le vice-président et porte-parole du gouvernement, Tony Géros. « En 2004 on en parlait déjà, mais le contexte a fait qu’on a été obligé de s’y installer, et de fil en aiguille on y est resté, mais là c’est l’occasion de louer l’immobilier pour permettre au pays d’être aidé financièrement. », explique le vice-président.
Ni le président, ni son vice-président, ne pouvaient dire ce matin quelle économie serait réalisée grâce à cette mesure, ni quel sort serait réservé au bâtiment, qui pourrait être mis en location. Oscar Temaru a indiqué qu’il se pencherait sur le sort du personnel de la présidence. Antony Géros a quant à lui exclu l’hypothèse d’une vente. Pour le gouvernement, cette mesure est avant tout symbolique : le « palais présidentiel » au style colonial ne correspondrait pas aux « Maohis » qui sont à l’intérieur.
« On veut quitter le costard pour reprendre l’habit du maohi, et travailler dans des locaux à la dimension de notre culture. Quand on est à la présidence, on a l’impression que les locaux ne sont pas adaptés aux personnes qu’il y a à l’intérieur» a expliqué ce matin le vice-président et porte-parole du gouvernement, Tony Géros. « En 2004 on en parlait déjà, mais le contexte a fait qu’on a été obligé de s’y installer, et de fil en aiguille on y est resté, mais là c’est l’occasion de louer l’immobilier pour permettre au pays d’être aidé financièrement. », explique le vice-président.
Rester "dans la continuité des efforts déjà entrepris"
La vice-présidence, place Tarahoi.
Pour le vice-président, cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique d’économie, « tout comme la vente du Rockland Hotel ou de l’ATR du pays », précise-t-il, tout en ajoutant que le gouvernement souhaite rester « dans la continuité des efforts déjà entrepris ».
Interrogé sur les autres mesures d’économie que le gouvernement pourrait appliquer, comme le renoncement aux voitures de fonction avec chauffeur, ou la réduction drastique des collaborateurs dans les ministères, le vice-président a botté en touche. « Il ne faut quand même pas être excessif, et s’autoflageller ! », a-t-il déclaré.
Interrogé sur les autres mesures d’économie que le gouvernement pourrait appliquer, comme le renoncement aux voitures de fonction avec chauffeur, ou la réduction drastique des collaborateurs dans les ministères, le vice-président a botté en touche. « Il ne faut quand même pas être excessif, et s’autoflageller ! », a-t-il déclaré.
