Oscar Temaru et Murray McCully à l'issue de leur rencontre
Le président polynésien avait rendez-vous ce lundi (mardi en Nouvelle-Zélande) avec le ministre des affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, à Auckland, à la veille de l'ouverture officielle du Forum des Iles du Pacifique. La rencontre s'est "bien passée" selon le directeur de cabinet du vice-président Moetai Brotherson, qui accompagne Oscar Temaru. Selon lui, le ministre aurait été "réceptif" aux arguments polynésiens.
Pour Oscar Temaru, qui affirme avoir déjà le soutien de 11 des 16 membres du Forum, l'enjeu est désormais de convaincre les deux principaux membres du FIP, Australie et Nouvelle-Zélande, de le soutenir dans sa démarche pour la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non-autonomes à décoloniser de l'ONU. Un soutien qui n'est pas gagné d'avance : selon le journal NZHerald, le ministre des affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, Murray McCully, joue la carte de la prudence. Dans un article accessible en ligne, le quotidien explique que le ministre "écoutera attentivement tous les messages que les polynésiens voudront lui passer", mais ne fera pas d'ingérence dans les affaires franco-françaises. "Résoudre cette problématique ancienne requiert du dialogue entre la Polynésie et la France, et nous voudrions les encourager à avoir ce dialogue" a déclaré Murray McCully au journal.
Pour Oscar Temaru, qui affirme avoir déjà le soutien de 11 des 16 membres du Forum, l'enjeu est désormais de convaincre les deux principaux membres du FIP, Australie et Nouvelle-Zélande, de le soutenir dans sa démarche pour la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non-autonomes à décoloniser de l'ONU. Un soutien qui n'est pas gagné d'avance : selon le journal NZHerald, le ministre des affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, Murray McCully, joue la carte de la prudence. Dans un article accessible en ligne, le quotidien explique que le ministre "écoutera attentivement tous les messages que les polynésiens voudront lui passer", mais ne fera pas d'ingérence dans les affaires franco-françaises. "Résoudre cette problématique ancienne requiert du dialogue entre la Polynésie et la France, et nous voudrions les encourager à avoir ce dialogue" a déclaré Murray McCully au journal.
"Ces déclarations ont été faites avant notre rencontre" nuance Moetai Brotherson. "Nous avons expliqué à M. McCully les difficultés de dialogue que nous avons avec la France, et nous lui avons expliqué que nous sommes dans une impasse de ce côté là", explique le collaborateur. Mardi (mercredi en NZ), la délégation a rendez-vous avec un représentant du gouvernement australien, auquel il soumettra les mêmes arguments.
"De toute façon, nous n'avons pas vraiment besoin du soutien de ces deux pays", précise M. Brotherson. "Les documents et les soutiens que nous avons obtenus à Fidji (voir l'article) sont déjà suffisants pour demander notre réinscription sur la liste des pays non autonomes de l'ONU" affirme-t-il enfin. C'est ce que leur aurait assuré le secrétaire général adjoint de l'ONU, Oscar Teranco, qu'ils ont également rencontré dans l'après-midi, et à qui ils ont rappelé, toujours selon M. Brotherson, l'histoire "sanglante" de la décolonisation dans les territoires administrés par la France.
Aucune rencontre n'est prévue pour l'instant avec le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, qui est attendu à Auckland. "Nous avons donné notre numéro au Haut-commissariat au cas où il souhaiterait nous appeler" explique-t-on du côté de la délégation, qui n'a pas tenté de joindre son cabinet.
Au cours de la séance plénière, qui a lieu mercredi en Nouvelle-Zélande, matin à Tahiti, Oscar Temaru bénéficiera d'une tribune de 15 minutes pour exposer ses arguments pour la "décolonisation" de la Polynésie française devant l'ensemble des pays membres du Forum et de leurs invités.
"De toute façon, nous n'avons pas vraiment besoin du soutien de ces deux pays", précise M. Brotherson. "Les documents et les soutiens que nous avons obtenus à Fidji (voir l'article) sont déjà suffisants pour demander notre réinscription sur la liste des pays non autonomes de l'ONU" affirme-t-il enfin. C'est ce que leur aurait assuré le secrétaire général adjoint de l'ONU, Oscar Teranco, qu'ils ont également rencontré dans l'après-midi, et à qui ils ont rappelé, toujours selon M. Brotherson, l'histoire "sanglante" de la décolonisation dans les territoires administrés par la France.
Aucune rencontre n'est prévue pour l'instant avec le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, qui est attendu à Auckland. "Nous avons donné notre numéro au Haut-commissariat au cas où il souhaiterait nous appeler" explique-t-on du côté de la délégation, qui n'a pas tenté de joindre son cabinet.
Au cours de la séance plénière, qui a lieu mercredi en Nouvelle-Zélande, matin à Tahiti, Oscar Temaru bénéficiera d'une tribune de 15 minutes pour exposer ses arguments pour la "décolonisation" de la Polynésie française devant l'ensemble des pays membres du Forum et de leurs invités.
