Dans un communiqué transmis à la presse, le Président Oscar temaru, en mission à New-York, décrit sa rencontre avec les représentants de l'ISA ( Autorité Internationale des Fonds Marins) . L'ISA est une organisation non-gouvernementale basée à Kingston en Jamaïque qui a été crée en 1994 et dont la vocation est d'organiser et contrôler toutes les activités relatives aux ressources minérales des fonds marins, et activités connexes (exploration, transport.). La Convention est compétente pour la zone des grands fonds marins dont les ressources - hors des eaux nationales* - ont été déclarées bien commun par l'ONU .
Communiqué de la Présidence:
"Le Président Oscar Manutahi TEMARU a rencontré mardi 18 décembre les représentants de l’ISA (International Seabed Authority) parmi les principaux pays insulaires du Pacifique.
Accompagné du Sénateur TUHEIAVA il a pu aborder les aspects techniques et de procédure relatifs à la nécessaire reconnaissance de la propriété des fonds marins de notre Pays au peuple Ma’ohi.
Lors de cette réunion, la nécessité de la réinscription de la Polynésie sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU a été reconnue comme une étape indispensable vers cet objectif.
Le Président et le Sénateur ont pu faire une analyse comparée des situations de la Polynésie française et des Marshall Islands au regard de la problématique des essais Nucléaires.
Plus que jamais le Président a confirmé sa ferme intention de voir l’inique « Loi Morin » réformée afin que cesse la trop longue hypocrisie sur ce sujet douloureux. La question de la gestion des risques liés à l’évolution géologique de Mururoa et celle de la restitution de ces atolls, dans leur état initial, comme s’y est engagée la France ont également été abordées.
Mercredi 19, le Président rencontrera plusieurs des principaux soutiens à la démarche de réinscription.
Te aroha ia rahi."
* La Convention définit la zone internationale des fonds marins (international seabed area) comme toutes les zones profondes et leurs "sous-sols" situés hors des limites des juridictions nationales. Mais il n'y a pas de cartes délimitant ces zones, annexées à la Convention. La juridiction nationale sur les fonds marins porte normalement à 200 milles marins au large du rivage, sauf quand un gouvernement peut prouver que son plateau continental se prolonge naturellement au-delà de cette limite ; dans ce cas, il peut demander à étendre sa zone jusqu'à 350 milles. (selon Wikipedia)
Communiqué de la Présidence:
"Le Président Oscar Manutahi TEMARU a rencontré mardi 18 décembre les représentants de l’ISA (International Seabed Authority) parmi les principaux pays insulaires du Pacifique.
Accompagné du Sénateur TUHEIAVA il a pu aborder les aspects techniques et de procédure relatifs à la nécessaire reconnaissance de la propriété des fonds marins de notre Pays au peuple Ma’ohi.
Lors de cette réunion, la nécessité de la réinscription de la Polynésie sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU a été reconnue comme une étape indispensable vers cet objectif.
Le Président et le Sénateur ont pu faire une analyse comparée des situations de la Polynésie française et des Marshall Islands au regard de la problématique des essais Nucléaires.
Plus que jamais le Président a confirmé sa ferme intention de voir l’inique « Loi Morin » réformée afin que cesse la trop longue hypocrisie sur ce sujet douloureux. La question de la gestion des risques liés à l’évolution géologique de Mururoa et celle de la restitution de ces atolls, dans leur état initial, comme s’y est engagée la France ont également été abordées.
Mercredi 19, le Président rencontrera plusieurs des principaux soutiens à la démarche de réinscription.
Te aroha ia rahi."
* La Convention définit la zone internationale des fonds marins (international seabed area) comme toutes les zones profondes et leurs "sous-sols" situés hors des limites des juridictions nationales. Mais il n'y a pas de cartes délimitant ces zones, annexées à la Convention. La juridiction nationale sur les fonds marins porte normalement à 200 milles marins au large du rivage, sauf quand un gouvernement peut prouver que son plateau continental se prolonge naturellement au-delà de cette limite ; dans ce cas, il peut demander à étendre sa zone jusqu'à 350 milles. (selon Wikipedia)
