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'Ori Tahiti à Bora Bora par l’école de danse Hivaiti


Bora Bora le 13 juin 2021 - L’école de danse Hivaiti, créée en 2013 et dirigée par Liana Hutia, avait rendez-vous avec le public de Bora Bora samedi pour son gala de fin d’année. Une véritable réussite pour les 86 danseuses et danseurs de cette association.
 
Après une année de répétitions, les 86 danseuses et danseurs de l’école de danse Hivaiti avaient hâte de se produire devant les spectateurs sous le chapiteau de la place Tuvavau de Bora Bora. Liana, directrice et chorégraphe de l’école, avait organisé le gala de main de maître. Avec le soutien du tāvana, de radio Bora Bora et de l’association Ia vai ma noa Bora Bora, cette soirée était placée sous les meilleures auspices : présence de guides sanitaires dans l’assistance, installation d’un stand de restauration et une décoration locale généreuse et soignée. Les artistes pouvaient prendre leur élan sur la scène improvisée du chapiteau. Onze garçons venaient se mêler aux danseuses de tous âges (de 2 ans et demi à près de 60 ans). Après une prière conduite par Liana, toute la troupe faisait son apparition sur scène dès la première chanson. Les différentes catégories s’enchainaient alors : Hivato’a (garçons), Hivatama (filles jusqu’à 6 ans), Hivahere (filles de 6 à 11 ans), Hivaora (filles de 11 à 16 ans) et Hivanui (adultes).

​Le thème du renouvellement comme fil rouge

Le thème musical de la soirée, où le port du masque pour les spectateurs était de mise, avait été choisi en écho à la crise sanitaire. Liana explique : "le renouvellement m’a semblé être le thème idéal pour ce gala. Il est signe d’espoir en ces temps compliqués." Ainsi, différents sujets ont été contés à travers les danses qui se sont succédé : l’océan, les airs, le souffle, la terre, le feu.

​Liana : une vision singulière de la danse

Native de Raiatea, Liana Hutia est devenue au fil de temps une figure incontournable de la scène artistique, sociale et culturelle de la Perle du Pacifique. Depuis la création de son association en 2013, elle n’a cessé de faire évoluer son projet. Son engagement et son professionnalisme ne se discutent plus. Très exigeante, elle sait à la fois faire passer un message culturel à ses « élèves » tout en leur demandant une implication assez rigoureuse. Les danseuses et les danseurs le savent et adhèrent au projet ambitieux, qu’ils soient polynésiens, popa’a, enfants, adultes (beaucoup de mamans accompagnées de leurs enfants), commerçants, enseignants, professionnels du tourisme ou encore libéraux.

Rédigé par Nij le Dimanche 13 Juin 2021 à 11:10 | Lu 483 fois