Paris, France | AFP | vendredi 31/07/2020 - La France était partagée entre la torpeur estivale, risques d'orage et possibles pics de pollution en ce vendredi de chassés-croisés sur les routes.
32 départements ont été placés en vigilance orange pour des risques de canicule ou d'orages. La chaleur sera intense l'après-midi avec 34 à 39 degrés, localement 40 à 41 degrés à l'ombre sur le bassin parisien, la Champagne, la Bourgogne, le Berry, le nord de l'Auvergne et la moyenne vallée du Rhône.
Nourri par la sécheresse et la forte chaleur, un spectaculaire incendie a par ailleurs été maîtrisé vendredi matin à Anglet dans le Pays Basque, après avoir détruit 165 hectares de végétation.
Le Premier ministre Jean Castex était vendredi matin dans le Rhône, accompagné de la ministre déléguée chargée de l'autonomie, Brigitte Bourguignon.
"La vague de chaleur qui touche notre pays appelle la vigilance de l’État et la prudence de chacun", a tweeté Jean Castex, saluant "l'engagement exemplaire et nécessaire" des sapeurs-pompiers du SDIS qu'ils ont visité à Bourg-en-Bresse. Les ministres devaient se rendre ensuite dans un Ehpad à Péronnas.
La ministre de la Transition écologique a appelé de son côté au "bon sens" des Français, pour éviter les incendies et économiser l'eau.
"90% des incendies sont d’origine humaine", a rappelé Barbara Pompili sur BFMTV. "Il faut qu’on évite d’allumer des feux à côté d’une forêt, de jeter son mégot en forêt ou par la fenêtre quand on est en voiture".
L'épisode de chaleur intense devrait se prolonger samedi de la vallée du Rhône aux Savoies, a précisé Météo-France. Localement, la nuit n'offrira pas de répit: on attend notamment pas moins de 23 à 25°C en métropole lyonnaise ou grenobloise dans la nuit de vendredi à samedi.
Du Cher au Nord en passant par le Bassin Parisien, la vigilance orange concerne aussi des orages, attendus dans l'après-midi et en soirée, avec un risque de grêle et des rafales de vent localement violentes.
Bison Futé recommande d'éviter "de circuler aux heures les plus chaudes de la journée", vendredi comme samedi. Le site d'informations routières appelle les usagers "à la plus grande prudence", particulièrement sur l'A6, l'A7, l'A40, l'A43, l'A10 et l'A62. La journée de samedi est classée noire pour la première fois de l'été dans le sens des départs.
En Île-de-France, la circulation différenciée a été mise en place en prévision d'un épisode de pollution à l'ozone.
Dans le territoire "délimité par l’A86", seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air de classe 0, 1 et 2 seront autorisés à circuler entre 05H30 et 20H00. Des contrôles seront mis en place, "avec discernement, compte tenu des départs en congés", a précisé la préfecture de Paris.
Alors que le Covid-19 continue à circuler, la Direction générale de la Santé (DGS) a recommandé de porter une attention particulière aux personnes âgées. "Soyons solidaires, vigilants, prenons de leurs nouvelles, proposons-leur de l’aide si besoin et rappelons-leur les recommandations", souligne la DGS: boire régulièrement de l’eau, se rafraîchir le corps, fermer les fenêtres et volets la journée, les rouvrir le soir s’il fait plus frais.
"Le respect des gestes barrières, la distanciation physique et le port du masque lorsque celle-ci n’est pas possible, doivent perdurer", souligne la DGS.
Jeudi déjà, Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) a largement battu son record de température avec 41,9°C relevés par Météo-France à 17h00, soit plus que lors de l'épisode caniculaire de 2003.
Dans l'après-midi ou en soirée, le ciel chaotique venu de Bretagne gagnera la partie centrale du pays: des orages isolés mais parfois forts éclateront du Limousin, du Massif Central, du Centre et de la Bourgogne au nord de la Seine. Des averses orageuses se déclencheront également sur l'est des Pyrénées en fin de journée et pourront déborder vers le Roussillon et les Cévennes.
2019 avait été la troisième année la plus chaude en France métropolitaine - après 2018 et 2014 -, marquée par deux épisodes exceptionnels de canicule et un record absolu de 46°C. 2020 s'inscrit dans la même tendance, avec des records de douceur l'hiver et un printemps le deuxième plus chaud jamais enregistré.
Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur pourraient être deux fois plus nombreuses d'ici 2050, prévoit Météo-France.
32 départements ont été placés en vigilance orange pour des risques de canicule ou d'orages. La chaleur sera intense l'après-midi avec 34 à 39 degrés, localement 40 à 41 degrés à l'ombre sur le bassin parisien, la Champagne, la Bourgogne, le Berry, le nord de l'Auvergne et la moyenne vallée du Rhône.
Nourri par la sécheresse et la forte chaleur, un spectaculaire incendie a par ailleurs été maîtrisé vendredi matin à Anglet dans le Pays Basque, après avoir détruit 165 hectares de végétation.
Le Premier ministre Jean Castex était vendredi matin dans le Rhône, accompagné de la ministre déléguée chargée de l'autonomie, Brigitte Bourguignon.
"La vague de chaleur qui touche notre pays appelle la vigilance de l’État et la prudence de chacun", a tweeté Jean Castex, saluant "l'engagement exemplaire et nécessaire" des sapeurs-pompiers du SDIS qu'ils ont visité à Bourg-en-Bresse. Les ministres devaient se rendre ensuite dans un Ehpad à Péronnas.
La ministre de la Transition écologique a appelé de son côté au "bon sens" des Français, pour éviter les incendies et économiser l'eau.
"90% des incendies sont d’origine humaine", a rappelé Barbara Pompili sur BFMTV. "Il faut qu’on évite d’allumer des feux à côté d’une forêt, de jeter son mégot en forêt ou par la fenêtre quand on est en voiture".
L'épisode de chaleur intense devrait se prolonger samedi de la vallée du Rhône aux Savoies, a précisé Météo-France. Localement, la nuit n'offrira pas de répit: on attend notamment pas moins de 23 à 25°C en métropole lyonnaise ou grenobloise dans la nuit de vendredi à samedi.
Du Cher au Nord en passant par le Bassin Parisien, la vigilance orange concerne aussi des orages, attendus dans l'après-midi et en soirée, avec un risque de grêle et des rafales de vent localement violentes.
Bison Futé recommande d'éviter "de circuler aux heures les plus chaudes de la journée", vendredi comme samedi. Le site d'informations routières appelle les usagers "à la plus grande prudence", particulièrement sur l'A6, l'A7, l'A40, l'A43, l'A10 et l'A62. La journée de samedi est classée noire pour la première fois de l'été dans le sens des départs.
En Île-de-France, la circulation différenciée a été mise en place en prévision d'un épisode de pollution à l'ozone.
Dans le territoire "délimité par l’A86", seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air de classe 0, 1 et 2 seront autorisés à circuler entre 05H30 et 20H00. Des contrôles seront mis en place, "avec discernement, compte tenu des départs en congés", a précisé la préfecture de Paris.
Alors que le Covid-19 continue à circuler, la Direction générale de la Santé (DGS) a recommandé de porter une attention particulière aux personnes âgées. "Soyons solidaires, vigilants, prenons de leurs nouvelles, proposons-leur de l’aide si besoin et rappelons-leur les recommandations", souligne la DGS: boire régulièrement de l’eau, se rafraîchir le corps, fermer les fenêtres et volets la journée, les rouvrir le soir s’il fait plus frais.
"Le respect des gestes barrières, la distanciation physique et le port du masque lorsque celle-ci n’est pas possible, doivent perdurer", souligne la DGS.
Jeudi déjà, Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) a largement battu son record de température avec 41,9°C relevés par Météo-France à 17h00, soit plus que lors de l'épisode caniculaire de 2003.
Dans l'après-midi ou en soirée, le ciel chaotique venu de Bretagne gagnera la partie centrale du pays: des orages isolés mais parfois forts éclateront du Limousin, du Massif Central, du Centre et de la Bourgogne au nord de la Seine. Des averses orageuses se déclencheront également sur l'est des Pyrénées en fin de journée et pourront déborder vers le Roussillon et les Cévennes.
2019 avait été la troisième année la plus chaude en France métropolitaine - après 2018 et 2014 -, marquée par deux épisodes exceptionnels de canicule et un record absolu de 46°C. 2020 s'inscrit dans la même tendance, avec des records de douceur l'hiver et un printemps le deuxième plus chaud jamais enregistré.
Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur pourraient être deux fois plus nombreuses d'ici 2050, prévoit Météo-France.