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Obésité due aux excès de sucre en Outre-Mer: faut-il légiférer?


Obésité due aux excès de sucre en Outre-Mer: faut-il légiférer?
FORT-DE-FRANCE, 21 juillet 2011 (AFP) - Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a déclaré jeudi à Fort-de-France qu'il était favorable à des discussions sur le problème de l'obésité en Outre-Mer mais hostile à une loi d'exception spécifique.

A l'issue d'une visite de 24 heures en Martinique, le ministre a déclaré qu'il allait "mandater pendant l'été" les directeurs des Agences Régionales de Santé ultramarins pour engager "dès la rentrée" des discussions avec les fabricants afin de "baisser la teneur en sucre des produits, pour qu'elle soit la même qu'en métropole".

S'exprimant sur l'intention du député local PS Victorin Lurel de déposer une projet de loi à ce sujet, Xavier Bertrand a reconnu que la proposition avait "le mérite de poser un vrai problème". Mais "je pense qu'il y a une façon plus rapide de le traiter", a-t-il ajouté. "Je vais (...) mandater pendant l'été les directeurs d'ARS ultra-marins de façon à ce qu'ils engagent avec les fabricants dès la rentrée des discussions pour baisser la teneur en sucre des produits, pour qu'elle soit la même qu'en métropole, mais ces discussions n'ont pas vocation à s'éterniser".

Le ministre a exclu l'éventualité d'une loi (d'exception) propre à l'Outre-mer pour éviter toute "stigmatisation".

Victorin Lurel, président du Conseil régional de la Guadeloupe et Vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a déposé un projet de loi le 9 juin dernier visant notamment à interdire aux industriels de l'agroalimentaire de distribuer des produits dont la concentration en sucre est supérieure à celle du même produit de même marque vendu en France hexagonale.

Le député guadeloupéen propose également que certains sodas exclusivement distribués en Outre-mer et aux taux de sucre vraisemblablement importants, quoique non indiqués sur l'emballage, soient encadrés par un arrêté du ministère de la Santé fixant un taux de sucre maximal.

CR/ei

© 1994-2011 Agence France-Presse

Rédigé par AFP le Jeudi 21 Juillet 2011 à 11:38 | Lu 3119 fois
           



Commentaires

1.Posté par snah le 21/07/2011 20:02 | Alerter
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Au moins on est numéro 1 quelque part...

2.Posté par corre alain le 22/07/2011 07:29 | Alerter
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oui n) 1 mais qui paie les maladies induites, ceux qui travaillent pour ceux qui ne font rien déclaré. alors stop aux sucre au sugras et autre victuaille qui rendent malade.

3.Posté par Dicé -La Justice- le 22/07/2011 16:48 | Alerter
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2.Posté par Dicé le 14/06/2011 14:16

Il y a-t-il une personne qui s' INDIGNE de la situation de gavage porcin de la population polynésienne ?

Enfant, j'entendais mes parents dire ; ' Une maison , une école, cela se construit autour d'une bibliothèque'.
Ici, l'école on la construit autour du débit de boissons sucrées. (= Une grande bouteille de soda = 33 morceaux de sucre . Du saccharose, pas directement assimilable, et qui se transforme en graisses. A la différence du glucose que l'on trouve dans le miel...)
Un exemple parmi d'autres : L'école primaire Charles VIENNOT , à Papeete, avec son kiosque à sucreries, distributeurs à boissons sucrées
en plein milieu de la cours de récréation . (photos à disposition)
Et avec des panneaux géants, en couleur, des marques, pour faire saliver, et bien conditionner les futurs consommateurs.
En Europe ,cela serait un scandale , ici les parents , inconscients, s'en Foutent...
Ailleurs on forme des chercheurs , des médecins pour combattre le cancer, ici on forme les futurs dialysés , les futurs diabétiques, les futurs amputés et cardiaques.

Pour les gamins qui ne peuvent acheter à l'école, il y a 5 marchands de sucreries tout autour de la sortie; qui eux se gavent aussi .
Le maire de Mahina a évoqué l'idée d'établir un cordon sanitaire autour des écoles. Bravo .
Merci, et Pourvu que d'autres 's'indignent' de la situation alimentaire catastrophique.

La Polynésie détient des records mondiaux dans les domaines de l'obésité et du diabéte !!! Et personne ne bouge !

Alors que le déficit de la CPS est un vrai problème pour le Pays. En gavant nos enfants comme des gorets nous leur préparons un triste avenir.

Mme Obama se bouge pour éduquer ses compatriotes.
N'y aurait -il pas une seule Polynésienne pour s'indigner avec moi et prendre le flambeau d'une saine éducation alimentaire ?