C'est deux nouvelles plaintes de Nuihau Laurey s'ajoutent à celle déjà déposée en mai dernier à l'encontre de Tina Cross
PAPEETE, le 06/07/2016 - Le vice-président du Pays monte au créneau. Dans un communiqué, il annonce qu'il porterait plainte contre la dépêche et le représentant du groupe "Unis pour une électricité juste en Polynésie". Le quotidien a laissé paraitre dans son journal du 5 juillet, un courrier "anonyme" d'un lecteur qui tient des propos diffamatoires à l'encontre du vice-président. De son côté, le patron du quotidien ne souhaite pas réagir prétextant que les lecteurs sont libres de s'exprimer.
Nuihau Laurey est en colère. Dans un communiqué, le vice-président annonce son intention de déposer plainte contre la Dépêche pour la publication de propos diffamatoires "et orduriers tenus à mon encontre dans un "courrier des lecteurs" anonyme" publié le 5 juillet dernier. L'auteur de ce courrier, Yannick, représentant le comité (FCB) "Unis pour une électricité juste en Polynésie" ne sera pas épargné non plus.
Dans sa lettre, il qualifie le vice-président de "vendu à une multinationale qui pille votre peuple", en insistant sur le fait que Nuihau Laurey est "financièrement lié à EDT". Selon lui, les élus de la majorité "sont mouillés dans des combines sans aucun scrupule pour protéger le monopole".
Autant de propos "orduriers" qui ne laisse pas le vice-président polynésien indifférent. "Ces propos diffamants constituent une atteinte intolérable à ma probité et à mon honneur dans l’exercice du mandat public que j’exerce", explique le communiqué.
"Le caractère insultant et diffamant des propos témoigne manifestement d’un trouble psychologique obsessionnel."
Et le fait que la Dépêche ait publié ce courrier avec "des accusations d’une telle gravité" ne le surprend pas. "Il convient aujourd’hui de s’interroger sur "l’indépendance et l’objectivité" qui ne figurent plus, à juste titre, sur la première page de ce quotidien, plus particulièrement depuis qu’il a été acquis par un homme d’affaires qualifié par le président du parti auquel appartient Mme Tina Cross de "persona non grata" en Polynésie française".
"La rédaction et la direction de ce quotidien ne pouvant ignorer ce à quoi ils s’exposaient en publiant un tel "torchon"".
Joint par téléphone, le patron de la Dépêche, Dominique Auroy a assuré ne pas avoir pris connaissance de cette affaire et qu'il ne souhaitait pas réagir. Il a tout de même déclaré que "si le vice-président veut porter plainte eh bien qu'il le fasse. Les lecteurs sont libres de s'exprimer. Où est la liberté de la presse ? S'il ne veut pas que les personnes s'expriment, eh bien ça, c'est un autre débat".
Sur leur page Facebook, les membres du groupe "Unis pour une électricité juste en Polynésie" assurent que leur représentant réagira une fois qu'il aura reçu "sa convocation officielle".
En mai dernier, Nuihau Laurey a déposé une première plainte contre l'ancienne tavana de Teva i Uta, Valentina Cross pour "diffamation envers un citoyen en charge d’un mandat public". La première audience contradictoire devant le tribunal de grande instance de Papeete a été fixée au 26 juillet prochain.
Nuihau Laurey est en colère. Dans un communiqué, le vice-président annonce son intention de déposer plainte contre la Dépêche pour la publication de propos diffamatoires "et orduriers tenus à mon encontre dans un "courrier des lecteurs" anonyme" publié le 5 juillet dernier. L'auteur de ce courrier, Yannick, représentant le comité (FCB) "Unis pour une électricité juste en Polynésie" ne sera pas épargné non plus.
Dans sa lettre, il qualifie le vice-président de "vendu à une multinationale qui pille votre peuple", en insistant sur le fait que Nuihau Laurey est "financièrement lié à EDT". Selon lui, les élus de la majorité "sont mouillés dans des combines sans aucun scrupule pour protéger le monopole".
Autant de propos "orduriers" qui ne laisse pas le vice-président polynésien indifférent. "Ces propos diffamants constituent une atteinte intolérable à ma probité et à mon honneur dans l’exercice du mandat public que j’exerce", explique le communiqué.
"Le caractère insultant et diffamant des propos témoigne manifestement d’un trouble psychologique obsessionnel."
Et le fait que la Dépêche ait publié ce courrier avec "des accusations d’une telle gravité" ne le surprend pas. "Il convient aujourd’hui de s’interroger sur "l’indépendance et l’objectivité" qui ne figurent plus, à juste titre, sur la première page de ce quotidien, plus particulièrement depuis qu’il a été acquis par un homme d’affaires qualifié par le président du parti auquel appartient Mme Tina Cross de "persona non grata" en Polynésie française".
"La rédaction et la direction de ce quotidien ne pouvant ignorer ce à quoi ils s’exposaient en publiant un tel "torchon"".
Joint par téléphone, le patron de la Dépêche, Dominique Auroy a assuré ne pas avoir pris connaissance de cette affaire et qu'il ne souhaitait pas réagir. Il a tout de même déclaré que "si le vice-président veut porter plainte eh bien qu'il le fasse. Les lecteurs sont libres de s'exprimer. Où est la liberté de la presse ? S'il ne veut pas que les personnes s'expriment, eh bien ça, c'est un autre débat".
Sur leur page Facebook, les membres du groupe "Unis pour une électricité juste en Polynésie" assurent que leur représentant réagira une fois qu'il aura reçu "sa convocation officielle".
En mai dernier, Nuihau Laurey a déposé une première plainte contre l'ancienne tavana de Teva i Uta, Valentina Cross pour "diffamation envers un citoyen en charge d’un mandat public". La première audience contradictoire devant le tribunal de grande instance de Papeete a été fixée au 26 juillet prochain.
