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Nouvelle-Calédonie: l'Australie qualifie l'accord de Nouméa de "modèle"


Photo d'archives AFP 5 Mai 1985: Le 1er ministre français Lionel Jospin,  Roch Wamytan, président du Front National de Libérayion des Kanak Socialistes (FNLKS) et Jacques Lafleur, Président de Nouvelle-Calédonie (RCPR), après la signature historique de l'accord de Noumea.
Photo d'archives AFP 5 Mai 1985: Le 1er ministre français Lionel Jospin, Roch Wamytan, président du Front National de Libérayion des Kanak Socialistes (FNLKS) et Jacques Lafleur, Président de Nouvelle-Calédonie (RCPR), après la signature historique de l'accord de Noumea.
NOUMEA, 2 avr 2012 (AFP) - Le secrétaire d'Etat australien aux îles du Pacifique, Richard Marles, a salué lundi le "modèle" de l'accord de Nouméa, en marge d'une visite historique de la gouverneure générale du pays en Nouvelle-Calédonie.

"Je pense que l'accord de Nouméa est un des processus politiques les plus importants en cours dans le Pacifique", a déclaré à la presse M. Marles, estimant qu'il pouvait "même être un modèle mondial" pour les autres lieux où il y a "des questions autour de la souveraineté".

Lundi matin, M. Marles s'est entretenu avec le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Harold Martin (droite), et le haut-commissaire de la République, Albert Dupuy, au terme d'une visite de deux jours dans l'archipel français aux côtés de Quentin Bryce, gouverneure générale d'Australie, chef de l'Etat du pays continent aux fonctions protocolaires.

C'était la première fois qu'une telle personnalité se rendait en Nouvelle-Calédonie, témoignant une nouvelle fois de la volonté de l'Australie d'appuyer la présence de la France dans le Pacifique et d'encourager l'insertion régionale de Nouméa.

Richard Marles a réaffirmé son soutien à l'intégration de la Nouvelle-Calédonie, en qualité de membre à part entière, au sein du Forum du Pacifique, qui regroupe 22 Etats et territoires de la zone.

De son côté, Harold Martin a souhaité un renforcement des liens économiques entre le territoire français et l'Australie.

"Des entreprises australiennes pourraient venir produire ici pour exporter ensuite sur l'Europe, où le marché ne leur est pas toujours facilement ouvert. Cela serait envisageable dans l'agroalimentaire", a déclaré M. Martin.

L'accord de Nouméa qui régit la Nouvelle-Calédonie, où les autochtones kanak et les Européens se sont affrontés dans les années 1980, organise la décolonisation par étapes de l'archipel, avant un scrutin d'autodétermination entre 2014 et 2018.

Rédigé par AFP le Lundi 2 Avril 2012 à 05:21 | Lu 542 fois
           



Commentaires

1.Posté par tunui le 02/04/2012 09:44 | Alerter
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Normal ils ont l'argent et économiquement ils ont pas besoin de la france,

Nous on a toute la richesse marine avec tous les poissons dessous mais bon l'état va toujours nous mettre des batons dans les roues
car Ils ne le veulent pas lacher la polynésie française et ne le feront jamais car ils sont trop important au niveau mondial,

Ils disent que l'on est incapable de pouvoir subvenir à nos besoins et que l'on a aucune ressource, stratégie de la france