NOUMÉA, 20 juillet 2014 (AFP) - La ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, a assuré n'avoir "aucun différend particulier" avec le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, qui a remis sa démission au cours de la visite de trois jours qu'elle a achevée dimanche soir dans l'archipel.
Jean-Jacques Brot "est une personne que je respecte infiniment (...) mais je n'ai pas à commenter sa décision", a-t-elle déclaré.
"On n'est pas dans une situation où on aurait à traiter des divergences de ligne politique", a-t-elle affirmé, précisant qu'elle transmettrait "son courrier aux autorités compétentes, qui apprécieront les motivations invoquées".
Haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie depuis février 2013, M. Brot a remis vendredi à Mme Pau-Langevin une lettre de démission, qui n'a pas été rendue publique et qu'il n'a pas commentée.
Cette décision a jeté un froid sur la première visite en Nouvelle-Calédonie de la ministre des Outre-mer, essentiellement consacrée à des rencontres avec les élus locaux, les partenaires sociaux, le patronat, les églises et la jeunesse.
"Nous sommes dans une phase où nous écoutons tout le monde pour trouver une bonne solution (...) pour réussir une décolonisation en respectant les positions différentes des forces politiques", a déclaré Mme Pau-Langevin à la presse.
"Nous appelons tous les Calédoniens à dépasser leur personne pour rapprocher leurs points de vue. Cette manière de faire est valable pour tout le monde", a-t-elle ajouté.
Une période politique cruciale se profile en Nouvelle-Calédonie, où les élections provinciales de mai ont ouvert le dernier mandat de l'accord de Nouméa, au cours duquel, d'ici à 2018, un référendum d'autodétermination doit être organisé.
Dans l'entourage de M. Brot, qui entretient des relations tendues avec le ministère des Outre-mer depuis plusieurs mois, on évoque des "divergences d'approche" sur la stratégie de l'Etat en Nouvelle-Calédonie.
Il contesterait notamment la récente désignation par le Premier ministre Manuel Valls de deux spécialistes du dossier calédonien, Alain Christnacht et Jean-François Merle, pour effectuer une mission d'écoute et de conseil.
Dimanche soir, Philippe Gomes, député UDI de la Nouvelle-Calédonie, a apporté son soutien à M. Brot, le qualifiant de "grand serviteur de l'Etat aux convictions républicaines profondément ancrées".
Jean-Jacques Brot "est une personne que je respecte infiniment (...) mais je n'ai pas à commenter sa décision", a-t-elle déclaré.
"On n'est pas dans une situation où on aurait à traiter des divergences de ligne politique", a-t-elle affirmé, précisant qu'elle transmettrait "son courrier aux autorités compétentes, qui apprécieront les motivations invoquées".
Haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie depuis février 2013, M. Brot a remis vendredi à Mme Pau-Langevin une lettre de démission, qui n'a pas été rendue publique et qu'il n'a pas commentée.
Cette décision a jeté un froid sur la première visite en Nouvelle-Calédonie de la ministre des Outre-mer, essentiellement consacrée à des rencontres avec les élus locaux, les partenaires sociaux, le patronat, les églises et la jeunesse.
"Nous sommes dans une phase où nous écoutons tout le monde pour trouver une bonne solution (...) pour réussir une décolonisation en respectant les positions différentes des forces politiques", a déclaré Mme Pau-Langevin à la presse.
"Nous appelons tous les Calédoniens à dépasser leur personne pour rapprocher leurs points de vue. Cette manière de faire est valable pour tout le monde", a-t-elle ajouté.
Une période politique cruciale se profile en Nouvelle-Calédonie, où les élections provinciales de mai ont ouvert le dernier mandat de l'accord de Nouméa, au cours duquel, d'ici à 2018, un référendum d'autodétermination doit être organisé.
Dans l'entourage de M. Brot, qui entretient des relations tendues avec le ministère des Outre-mer depuis plusieurs mois, on évoque des "divergences d'approche" sur la stratégie de l'Etat en Nouvelle-Calédonie.
Il contesterait notamment la récente désignation par le Premier ministre Manuel Valls de deux spécialistes du dossier calédonien, Alain Christnacht et Jean-François Merle, pour effectuer une mission d'écoute et de conseil.
Dimanche soir, Philippe Gomes, député UDI de la Nouvelle-Calédonie, a apporté son soutien à M. Brot, le qualifiant de "grand serviteur de l'Etat aux convictions républicaines profondément ancrées".
