DJAKARTA, mercredi 25 mars 2015 (Flash d’Océanie) – De nouveaux troubles ont éclaté en fin de semaine dernière dans la province indonésienne de Papouasie occidentale (sur l’île de Nouvelle-Guinée), lorsqu’un début d’émeutes parmi des manifestants dans la ville de Yahukimo a été violemment réprimé par la police, faisant au moins un mort, victime d’une balle perdue.
Selon l’un des nombreux groupements indépendantistes, le KNPB (comité national de Papouasie occidentale), cet incident a eu lieu au cours d’un rassemblement qui, à l’origine, avait été organisé pour lever des fonds en faveur des victimes du cyclone Pam, à Vanuatu, rapporte Radio New Zealand International
Motif invoqué par la police : l’association organisatrice n’avait pas pris l’autorisation de manifester.
Un autre rassemblement organisé quelques jours plus tôt, mais cette fois-ci pour collecter des fonds en vue de soutenir la candidature de Papouasie occidentale à rejoindre le Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL), s’est aussi terminé sur fonds d’émeutes après que la police ait entrepris de dissiper les participants, qui s’en sont ensuite pris aux agents de la police indonésienne.
Depuis, selon les associations activistes sur place, les forces de police recherchent activement les individus perçus comme ayant été les plus actifs dans les actes de résistance à la police.
Le calme serait néanmoins en cours de rétablissement, admettent les mêmes sources.
La province de Papouasie occidentale (également connue sous le nom d’Irian Jaya), auparavant hollandaise, a été annexée par l’Indonésie en 1963.
Le mouvement indépendantiste indigène le plus actif et armé est l'Organisation pour une Papouasie libre (Organisasi Papua Merdeka -OPM-), qui a, ces dernières années, multiplié les attaques en mode guérilla contre l’armée ou la police indonésiennes.
Au cours de certains de ces accrochages, certains membres de l’OPM ont été poursuivis par l’armée de l’autre côté de la frontière avec l’État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur la portion orientale de la même île, créant de vives tensions diplomatiques entre Djakarta et Port-Moresby.
Un projet de mise en place de zones d’observation à cette frontière, évoqué depuis plus d’une dizaine d’années, n’a jamais véritablement pris corps ou effet.
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Selon l’un des nombreux groupements indépendantistes, le KNPB (comité national de Papouasie occidentale), cet incident a eu lieu au cours d’un rassemblement qui, à l’origine, avait été organisé pour lever des fonds en faveur des victimes du cyclone Pam, à Vanuatu, rapporte Radio New Zealand International
Motif invoqué par la police : l’association organisatrice n’avait pas pris l’autorisation de manifester.
Un autre rassemblement organisé quelques jours plus tôt, mais cette fois-ci pour collecter des fonds en vue de soutenir la candidature de Papouasie occidentale à rejoindre le Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL), s’est aussi terminé sur fonds d’émeutes après que la police ait entrepris de dissiper les participants, qui s’en sont ensuite pris aux agents de la police indonésienne.
Depuis, selon les associations activistes sur place, les forces de police recherchent activement les individus perçus comme ayant été les plus actifs dans les actes de résistance à la police.
Le calme serait néanmoins en cours de rétablissement, admettent les mêmes sources.
La province de Papouasie occidentale (également connue sous le nom d’Irian Jaya), auparavant hollandaise, a été annexée par l’Indonésie en 1963.
Le mouvement indépendantiste indigène le plus actif et armé est l'Organisation pour une Papouasie libre (Organisasi Papua Merdeka -OPM-), qui a, ces dernières années, multiplié les attaques en mode guérilla contre l’armée ou la police indonésiennes.
Au cours de certains de ces accrochages, certains membres de l’OPM ont été poursuivis par l’armée de l’autre côté de la frontière avec l’État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur la portion orientale de la même île, créant de vives tensions diplomatiques entre Djakarta et Port-Moresby.
Un projet de mise en place de zones d’observation à cette frontière, évoqué depuis plus d’une dizaine d’années, n’a jamais véritablement pris corps ou effet.
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