Caen, France | AFP | lundi 07/01/2019 - Le financement par la région Normandie d'un radar à oiseaux pour les chasseurs suscite une vive polémique: plus de 35.900 personnes ont signé une pétition sur internet s'y opposant, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
"On peut être chasseur et être attentif à la biodiversité. Je sais bien que ce n'est pas forcément partagé par tout le monde mais moi je le crois, peut-être parce que je suis chasseur", a justifié lundi le président de la région Normandie Hervé Morin, interrogé par l'AFP.
La région finance l'investissement à hauteur de 180.000 euros tandis que le fonctionnement du radar est payé par les chasseurs avec une contribution des départements, selon la collectivité.
L'objectif est selon M. Morin "d'analyser la biodiversité, d'avoir des débats sur les prélèvements". "En effet oui une partie des espèces sont chassables", a-t-il ajouté.
"Les comptages ne vont pas être bidouillés (..) Ces analyses pourront être partagées", a ajouté l'ancien ministre de la Défense.
"L'objectif des chasseurs n'est pas de favoriser la biodiversité mais simplement de collecter des données pour favoriser leur loisir", a au contraire estimé le groupe des élus Normandie Écologie EELV de la région.
"Sous prétexte de préservation, la région a choisi de privilégier le rapprochement avec les chasseurs par simple clientélisme et pour récompenser un partenaire de sa majorité", poursuivent les écologistes. Selon M. Morin ce radar était un "engagement de campagne".
La région "finance un jouet offert aux chasseurs sans appel d'offre", a de son côté réagi Richard Grège administrateur de LPO Normandie interrogé par l'AFP.
Selon lui la LPO a perdu tous les appels d'offre lancé par la région depuis que M. Morin en a pris la présidence et la Normandie est ainsi avec les Hauts-de-France la seule région qui ne travaille pas avec la LPO.
La région n'a "rien contre la LPO", a assuré M. Morin.
En octobre une autre délibération du conseil régional de Normandie avait fait polémique: elle attribuait plus de 450.000 euros à la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA).
En 2018 le groupe ornithologique et naturaliste du Nord - Pas-de-Calais avait dénoncé le financement d'un radar similaire par la région Hauts-de-France à hauteur selon l'association de 226.000 euros.
"On peut être chasseur et être attentif à la biodiversité. Je sais bien que ce n'est pas forcément partagé par tout le monde mais moi je le crois, peut-être parce que je suis chasseur", a justifié lundi le président de la région Normandie Hervé Morin, interrogé par l'AFP.
La région finance l'investissement à hauteur de 180.000 euros tandis que le fonctionnement du radar est payé par les chasseurs avec une contribution des départements, selon la collectivité.
L'objectif est selon M. Morin "d'analyser la biodiversité, d'avoir des débats sur les prélèvements". "En effet oui une partie des espèces sont chassables", a-t-il ajouté.
"Les comptages ne vont pas être bidouillés (..) Ces analyses pourront être partagées", a ajouté l'ancien ministre de la Défense.
"L'objectif des chasseurs n'est pas de favoriser la biodiversité mais simplement de collecter des données pour favoriser leur loisir", a au contraire estimé le groupe des élus Normandie Écologie EELV de la région.
"Sous prétexte de préservation, la région a choisi de privilégier le rapprochement avec les chasseurs par simple clientélisme et pour récompenser un partenaire de sa majorité", poursuivent les écologistes. Selon M. Morin ce radar était un "engagement de campagne".
La région "finance un jouet offert aux chasseurs sans appel d'offre", a de son côté réagi Richard Grège administrateur de LPO Normandie interrogé par l'AFP.
Selon lui la LPO a perdu tous les appels d'offre lancé par la région depuis que M. Morin en a pris la présidence et la Normandie est ainsi avec les Hauts-de-France la seule région qui ne travaille pas avec la LPO.
La région n'a "rien contre la LPO", a assuré M. Morin.
En octobre une autre délibération du conseil régional de Normandie avait fait polémique: elle attribuait plus de 450.000 euros à la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA).
En 2018 le groupe ornithologique et naturaliste du Nord - Pas-de-Calais avait dénoncé le financement d'un radar similaire par la région Hauts-de-France à hauteur selon l'association de 226.000 euros.