Paris, France | AFP | mardi 17/07/2018 - Le gouvernement n'est pas "l'arbitre" mais "une partie" du processus menant au référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, a souligné mardi Edouard Philippe en assurant que l'Etat jouerait son "rôle" après le vote.
Interpellé par le député de Polynésie Moetai Brotherson qui appelait à "l'impartialité de l'arbitre" lors du référendum du 4 novembre prochain, le Premier ministre a rappelé avoir "indiqué que le gouvernement n'était pas un arbitre".
Il est "une partie au processus de Matignon", a-t-il insisté, et "nous entendons jouer notre rôle en accord avec les autres parties (...), respectueusement du résultat démocratique du 4 novembre mais avec le souci constant de faire en sorte que la paix demeure et prévale en Nouvelle-Calédonie".
Interrogé sur "le plan du gouvernement sur l'après-référendum, que le oui ou le non l'emporte", M. Philippe est convenu que "ce sera un exercice délicat". "Je ne méconnais en rien les difficultés qui se dressent et qui continueront à se dresser sur le chemin", a-t-il ajouté.
"Le 5 novembre, quel que soit le résultat, les signataires devront se parler pour construire la suite, pour faire en sorte qu'au-delà de ce moment binaire où certains diront oui et d'autres non, la Nouvelle-Calédonie puisse construire l'avenir avec un peuple qui souhaite, au fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou", a plaidé M. Philippe.
"Ce référendum s'organise", a-t-il encore mis en avant, "et nous avons, avec le Parlement, pris l'ensemble des dispositions qui permettent l'organisation la plus fine, la plus respectueuse, de la capacité de chacun à prendre part à cette consultation essentielle".
"Vous savez que nous avons organisé des méthodes pour permettre le vote à distance, que nous avons organisé des bureaux de vote pour ceux qui ne pourraient pas retourner chez eux. Tout cela était pensé, conçu par les signataires et repris par l'Assemblée nationale et le Sénat dans, d'ailleurs, un souci d'unanimité tout à fait admirable", a-t-il encore fait valoir.
Interpellé par le député de Polynésie Moetai Brotherson qui appelait à "l'impartialité de l'arbitre" lors du référendum du 4 novembre prochain, le Premier ministre a rappelé avoir "indiqué que le gouvernement n'était pas un arbitre".
Il est "une partie au processus de Matignon", a-t-il insisté, et "nous entendons jouer notre rôle en accord avec les autres parties (...), respectueusement du résultat démocratique du 4 novembre mais avec le souci constant de faire en sorte que la paix demeure et prévale en Nouvelle-Calédonie".
Interrogé sur "le plan du gouvernement sur l'après-référendum, que le oui ou le non l'emporte", M. Philippe est convenu que "ce sera un exercice délicat". "Je ne méconnais en rien les difficultés qui se dressent et qui continueront à se dresser sur le chemin", a-t-il ajouté.
"Le 5 novembre, quel que soit le résultat, les signataires devront se parler pour construire la suite, pour faire en sorte qu'au-delà de ce moment binaire où certains diront oui et d'autres non, la Nouvelle-Calédonie puisse construire l'avenir avec un peuple qui souhaite, au fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou", a plaidé M. Philippe.
"Ce référendum s'organise", a-t-il encore mis en avant, "et nous avons, avec le Parlement, pris l'ensemble des dispositions qui permettent l'organisation la plus fine, la plus respectueuse, de la capacité de chacun à prendre part à cette consultation essentielle".
"Vous savez que nous avons organisé des méthodes pour permettre le vote à distance, que nous avons organisé des bureaux de vote pour ceux qui ne pourraient pas retourner chez eux. Tout cela était pensé, conçu par les signataires et repris par l'Assemblée nationale et le Sénat dans, d'ailleurs, un souci d'unanimité tout à fait admirable", a-t-il encore fait valoir.