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Naufrage au large de Rapa : 4 morts, 4 disparus (màj)


Le Zhong Yang 26, un palangrier chinois de 49 mètres est en perdition à 20 milles nautiques au nord de Rapa, depuis lundi matin. Sur ses 14 membres d'équipage 4 sont morts et 4 autres portés disparus.
Le Zhong Yang 26, un palangrier chinois de 49 mètres est en perdition à 20 milles nautiques au nord de Rapa, depuis lundi matin. Sur ses 14 membres d'équipage 4 sont morts et 4 autres portés disparus.
PAPEETE, mardi 6 août 2013 – Un palangrier chinois de 49 mètres est en perdition à 20 milles nautiques (près de 40 kilomètres) au nord de Rapa, dans l’archipel des îles Australes, après avoir subi une importante voie d’eau lundi, selon une information du MRCC.

Sur les 14 membres d’équipage du "Zhong Yang 26", quatre sont décédés, quatre sont encore portés disparus dans une eau à 18°C et 6 ont été repêchés en début de matinée mardi puis transférés à l’infirmerie de Rapa où ils sont placés sous observation. Parmi eux, un rescapé est en état d’hypothermie et son pronostic vital est engagé. Les cinq autres naufragés sont saufs.

Le navire "longliner" effectuait un transit d’est en ouest entre deux zones de pêche lorsqu'il a subi son avarie lundi matin au large de Rapa, avec à son bord 9 chinois, 3 indonésiens et 2 vietnamiens, selon une information communiquée par le haut-commissariat.

(màj) Vers 13 h 30 mardi, deux corps ont été repérés flottants sans vie sur une mer "formée". Cette découverte a porté le bilan provisoire de cet accident maritime à 4 morts,4 disparus et 6 rescapés.

L’épave dérive en suivant un axe sud-ouest/nord-est alors que l’archipel des Australes est agité par des vents violents mesurés à 100 km/h en rafale et une houle de 3 à 4 mètres d’amplitude selon un information confirmée par le maire de Rapa, Tuanainai Narii joint par téléphone mardi matin.

Le navire de pêche a chaviré sur son flanc tribord lundi matin après avoir été confronté à une importante voie d’eau. L’alerte a été transmise au centre de secours en mer à midi, lundi.

"Les information étaient alors extrêmement parcellaires", commente l’officier en chef du MRCC. "Les éléments que nous avons recoupés à partir de ce moment-là nous ont conduit à engager très rapidement un Gardian des forces armées, qui est arrivé sur zone en fin d’après-midi. Il a détecté un navire couché sur le flanc avec des personnes réfugiées sur sa coque. Cela nous a amené à prévoir dès hier soir une manœuvre de sauvetage impliquant un certain nombre d’aéronefs et l’hélicoptère inter-administrations qui s’est positionné à Raivavae, où il est arrivé en fin de soirée de manière à pouvoir intervenir sur zone dès le lever du soleil. La situation a malheureusement évolué pendant la nuit puisque le nombre de personnes réfugiées sur la coque a diminué, vraisemblablement parce que certains naufragés ont tenté de rejoindre les radeaux qui leur avaient été largués par le Gardian la veille".

Concernant les marins portés disparus mardi, le MRCC reste très prudent et a précisé vers 10 h 30 mardi : "Il y a encore un espoir de retrouver ces personnes aujourd'hui. Il y a à peu près une heure de temps, nous avons repêché un naufragé en état d'hypothermie mais vivant. Par conséquent les recherches continuent".

A 10 h 30 ce rescapé faisait partie des six marins repêchés vivants par les équipes de secours alors que l'avion Casa participant aux recherches sur zone avait encore deux heures d'autonomie de carburant.

Le président Gaston Flosse a quitté en urgence, mardi matin vers 10 heures, la séance de la session extraordinaire de l'Assemblée de Polynésie française pour se rendre au quartier général du MRCC à Taaone, où il a rejoint le haut-commissaire et le Consul de Chine à Tahiti, Wu Dong.

Les opérations de recherche se prolongent sur la journée de mercredi, mais l'espoir de repêcher de nouveaux rescapés s'amenuise considérablement à mesure que les heures passent.

Gaston Flosse a quitté Tarahoi en urgence pour se rendre au quartier général du MRCC à Taaone, où il a rejoint le haut-commissaire et le consul de Chine, Wu Dong.
Gaston Flosse a quitté Tarahoi en urgence pour se rendre au quartier général du MRCC à Taaone, où il a rejoint le haut-commissaire et le consul de Chine, Wu Dong.

Wu Dong, consul de Chine à Tahiti
Wu Dong, consul de Chine à Tahiti

Naufrage au large de Rapa : 4 morts, 4 disparus (màj)

Naufrage au large de Rapa : 4 morts, 4 disparus (màj)



Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mardi 6 Août 2013 à 11:00 | Lu 6332 fois
           



Commentaires

1.Posté par TIHOTI le 06/08/2013 12:52 | Alerter
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Au delà du drame , une question : Que faisait ce chalutier chinois a côté de Rapa alors que la limite des eaux territoriales est a 200 milles ?? A ce que je sache , les chinois n'ont pas de licences de pêche ici , donc ce serait du braconnage , non?? C'est ce que j'avais soulevé comme probleme il y a quelque temps après avoir lu que 200 bateaux chinois ( a minima ) braconneraient dans nos eaux .......Il n'empeche que c'est un drame pour les personnes décédées ou disparues.

2.Posté par Lotre le 06/08/2013 21:24 | Alerter
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@Tihoti: "Le navire "longliner" effectuait un transit d’est en ouest entre deux zones de pêche" il a le droit de passer... C'est possible qu'il braconne aussi

3.Posté par dantin vaiana le 06/08/2013 22:03 | Alerter
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tout a fait que fait t'il dans nos eaux polynésienne
suis d'accord avec le 1 commentaire

4.Posté par Je le 06/08/2013 23:22 | Alerter
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Comme indiqué, ils étaient en transit entre 2 zones de pêche. Et ils ont le droit de transiter en ZEE, sans pêcher bien sur

5.Posté par TIHOTI le 07/08/2013 08:59 | Alerter
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ok, ok! je veux bien croire qu'il etait en transit , maintenant que le bateau a coulé , les preuves sont au fond......Mais il n'empeche que les chinois sont les pires braconniers des mers , rien qu'a voir la composition de l'equipage....., Donc il etait en transit , c'est leur parole contre une autre après tout et , peut-etre sont 'ils de bonne foi ( les armateurs ) ??

6.Posté par Jean pierre BEAULIEU le 07/08/2013 11:45 | Alerter
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Toujours triste de voir que des hommes décèdent en faisant leur métier, les rescapés doivent quand même un fière chandelle à la marine nationale et au professionnalisme de ses hommes.

7.Posté par L'indigné le 07/08/2013 13:24 | Alerter
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Quand on voit l'état des bateaux chinois et coréens il est étonnant qu'il y ait si peu de naufrages

8.Posté par Tehei le 07/08/2013 14:12 | Alerter
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TIHOTI pose la bonne question , ce bateau péchait-il ?

9.Posté par ARTIMON le 07/08/2013 15:48 | Alerter
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Si ces pêcheurs braconnaient, aucun de nos gendarmes n'était là pour constater le délit. Cela dit, depuis la convention de Montégo Bay le passage dit "inoffensif" dans la zone économique exclusive reste libre. Il est, par contre, strictement interdit de s'y livrer à la pêche ou à toute autre activité d'exploitation.
En tout état de cause, braconniers ou non, nous avions le devoir de tout mettre en œuvre pour secourir ces marins. C'est bien ce qui a été fait.

10.Posté par Dzony le 07/08/2013 16:11 | Alerter
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TIHOTI
D'accord avec toi que faisait-il là !
Bien sûr en dehors de toute considération
du drame qui se déroule.

Mais pour répondre à LOTRE ne doivent-ils
pas s'annoncer aux autorités sur leur destination
lorsqu'ils sont dans leurs eaux territoriales ?
A moins "paha ia" qu'ils aient des autorisations
de pêche à l'intérieur de la zone des 200 miles !

Mais bon, on en revient toujours à la même
question humaine : faut-il ou ne faut-il pas agir
alors que les victimes sont "hors la loi" ?

Personellement oui. Humainement il faut agir
(ce que l'Etat à fait). Mais si le bateau est hors
la loi, on fait payer outrageusement le pays qui
est à l'origine du problème du non respect de
la zone des 200 miles (p/expl.5 millions par mile dérobé).

Allez ce n'était qu'une idée. Pas sûr que les autorités
vont être méchantes à l'égard du pays concerné, intérêts
supérieurs obligent.

11.Posté par TIHOTI le 07/08/2013 18:04 | Alerter
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le problème est aussi comment faire respecter l'intégrité de la zone économique alors que l'on n'a pas vraiment ce qu'il faut sur place pour pouvoir surveiller près de 5 millions de km2 d'océan .....De plus la France ( ente autres ..) dépose une requete pour porter cette zone a 400 milles nautiques / tout çà avec 2 bateaux ??? des moyens devrait etre mis en place d'une facon urgente car , le pacifique-sud est la derniere region ou les thonidés sont encore abondant et entraine des convoitises bien évidentes