Fort-de-France, France | AFP | lundi 19/03/2018 - Les avocats de Martinique ont décidé, lundi, de poursuivre leur mobilisation contre l'installation de "cage en verre", à l’issue d’une assemblée générale au Palais de Justice de Fort-de-France, a-t-on appris auprès du barreau.
Cette mobilisation entamée, le 7 mars selon le barreau, s’était intensifiée le 12 mars lors d’une audience devant la cour d’assises des mineurs.
Estimant que la présence des mis en cause dans des box en verre portait atteinte à la présomption d’innocence et à la dignité de leurs clients, les avocats de la défense avaient quitté la salle d’audience.
Les avocats de la partie civile en avaient fait de même. Les juges composant la cour décidaient néanmoins de poursuivre le procès en l’absence des avocats.
Lundi, à la suite d’un nouveau refus des avocats d’assister à l’audience dans ces conditions, ils ont obtenu de la Cour un report du procès sine die en attendant de trouver une solution à la présence de la "cage en verre".
"Nous sommes très vigilants aux respects des principes de présomption d’innocence et de dignité humaine", a indiqué le bâtonnier, Laurence Hunel Ozier Lafontaine à l’AFP.
"Nous sommes dans l’attente d’une décision de la ministre de la Justice sur le cas de la Martinique", a-t-elle ajouté avant son départ dans la soirée pour Paris où elle espère être reçue au ministère.
Cette mobilisation entamée, le 7 mars selon le barreau, s’était intensifiée le 12 mars lors d’une audience devant la cour d’assises des mineurs.
Estimant que la présence des mis en cause dans des box en verre portait atteinte à la présomption d’innocence et à la dignité de leurs clients, les avocats de la défense avaient quitté la salle d’audience.
Les avocats de la partie civile en avaient fait de même. Les juges composant la cour décidaient néanmoins de poursuivre le procès en l’absence des avocats.
Lundi, à la suite d’un nouveau refus des avocats d’assister à l’audience dans ces conditions, ils ont obtenu de la Cour un report du procès sine die en attendant de trouver une solution à la présence de la "cage en verre".
"Nous sommes très vigilants aux respects des principes de présomption d’innocence et de dignité humaine", a indiqué le bâtonnier, Laurence Hunel Ozier Lafontaine à l’AFP.
"Nous sommes dans l’attente d’une décision de la ministre de la Justice sur le cas de la Martinique", a-t-elle ajouté avant son départ dans la soirée pour Paris où elle espère être reçue au ministère.
