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Meurtre de Lola: la principale suspecte incarcérée, son avocat demande que cessent les "rumeurs"


Crédit Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Crédit Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Paris, France | AFP | lundi 17/10/2022 - La principale suspecte du meurtre de Lola, une collégienne de 12 ans, vendredi à Paris, une femme de 24 ans, a été incarcérée lundi, a annoncé une juge des libertés et de la détention, et son avocat a demandé devant la presse que cessent les "rumeurs".

A l'issue du débat à huis clos, Me Alexandre Silva s'est présenté à la presse, indiquant d'emblée : "Malgré ma qualité d'avocat de la défense, je pense à la famille de la petite Lola, aux parents de la petite Lola, et je n'ai pas idée bien évidemment du traumatisme et de l'horreur que ceux-ci peuvent traverser actuellement".

"Actuellement, je trouve absolument inhumain de laisser circuler des rumeurs qui ne sont pas vérifiées, qui ne sont pas discutées, qui n'ont à aucun moment été dans la procédure et d'accabler ainsi (la famille de Lola) avec deux choses qui n'ont jamais eu lieu et qui ne sont absolument pas envisagées", a-t-il poursuivi.

L'avocat a ainsi écarté la "rumeur" d'un meurtre qui serait lié à un trafic d'organes, qui "n'a jamais fait partie des débats" et qui "n'en fera jamais partie".

Plus tôt dans la soirée, le parquet de Paris avait indiqué dans un communiqué que la suspecte "n'évoquait pas devant les enquêteurs le moindre échange au sujet de vente d’organes qu'elle aurait eu avec l’un des témoins".

L'avocat a également balayé l'hypothèse de "rituels sur des enfants" : "Là aussi c'est n'importe quoi", a-t-il insisté.

"Il faut donc que ces rumeurs cessent et que l'on essaie de penser (...) à l'horreur que traverse la famille de la victime et il n'est pas nécessaire de les accabler avec des élucubrations de cette sorte", a encore demandé Me Silva.

Alors que la presse a évoqué des "troubles psychiques" dont serait atteinte la mise en cause, l'avocat a assuré que "cette irresponsabilité pénale qui va être soulevée au cours de l'instruction est une procédure habituelle en matière criminelle, il n'y a pas lieu d'en déduire en l'état, quoi que ce soit".

L'avocat a rappelé que sa cliente "bénéficie de la présomption d'innocence".

le Mardi 18 Octobre 2022 à 03:16 | Lu 365 fois