Tahiti, le 16 décembre 2021 - L'idée avait été évoquée il y a quelques semaines à l'occasion du Matari'i i ni'a, l'élue Tavini Eliane Tevahitua a proposé au ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, que la date du "nouvel an Maohi" soit célébrée en Polynésie française comme "un jour férié et une fête nationale" à l'image d'un projet porté par le gouvernement néo-zélandais pour 2022.
L'idée de faire de Matari'i i ni'a une journée de "fête nationale" et un jour férié avait été largement évoquée lors de la dernière célébration de ce "nouvel an Maohi" calé sur l'apparition des pléiades et marquant symboliquement le changement des saisons au fenua. Lundi, la représentante Tavini à l'assemblée, Eliane Tevahitua, a repris cette idée en adressant une question écrite au ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, en brandissant l'exemple d'une proposition de loi en cours d'adoption en Nouvelle-Zélande. Chez nos voisins polynésiens de Aotearoa, la proposition de faire du "Matariki" du 22 juin un "jour national férié" fait effectivement son chemin pour 2022.
"Fort de cette heureuse initiative et connaissant votre attachement à la valorisation de notre culture, je souhaiterais savoir dans quelle mesure le ministère de la culture pourrait porter un projet identique à celui de nos frères Māori en faisant de Matari'i i ni'a un jour férié et notre fête nationale célébrée dans toute la Polynésie", écrit l'élue indépendantiste au ministre de la Culture. "Il me semble également de bon aloi que vos services puissent utilement se rapprocher dans le cadre d'une démarche partenariale, du groupe de travail constitué autour de Rangi Matamu, professeur en astronomie culturelle māori à l'université de Waikato et président du groupe de travail en charge d'apporter conseils et recommandations au ministre de la culture et aux parlementaires néo-zélandais."
Eliane Tevahitua qui conclut par le voeu d'un Matari'i i ni'a "en tant que jour férié et fête nationale dans notre Pays" dès l'année 2022. C'est ce qu'on appelle un calendrier serré.
L'idée de faire de Matari'i i ni'a une journée de "fête nationale" et un jour férié avait été largement évoquée lors de la dernière célébration de ce "nouvel an Maohi" calé sur l'apparition des pléiades et marquant symboliquement le changement des saisons au fenua. Lundi, la représentante Tavini à l'assemblée, Eliane Tevahitua, a repris cette idée en adressant une question écrite au ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, en brandissant l'exemple d'une proposition de loi en cours d'adoption en Nouvelle-Zélande. Chez nos voisins polynésiens de Aotearoa, la proposition de faire du "Matariki" du 22 juin un "jour national férié" fait effectivement son chemin pour 2022.
"Fort de cette heureuse initiative et connaissant votre attachement à la valorisation de notre culture, je souhaiterais savoir dans quelle mesure le ministère de la culture pourrait porter un projet identique à celui de nos frères Māori en faisant de Matari'i i ni'a un jour férié et notre fête nationale célébrée dans toute la Polynésie", écrit l'élue indépendantiste au ministre de la Culture. "Il me semble également de bon aloi que vos services puissent utilement se rapprocher dans le cadre d'une démarche partenariale, du groupe de travail constitué autour de Rangi Matamu, professeur en astronomie culturelle māori à l'université de Waikato et président du groupe de travail en charge d'apporter conseils et recommandations au ministre de la culture et aux parlementaires néo-zélandais."
Eliane Tevahitua qui conclut par le voeu d'un Matari'i i ni'a "en tant que jour férié et fête nationale dans notre Pays" dès l'année 2022. C'est ce qu'on appelle un calendrier serré.
