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Maladies non transmissibles : le kava sur la sellette


Maladies non transmissibles : le kava sur la sellette
SUVA, jeudi 24 novembre 2011 (Flash d’Océanie) – Sur fonds d’intensification de la lutte contre les maladies non transmissibles et liées aux styles de vie, le ministère fidjien de la santé a annoncé mercredi une nouvelle cible potentielle : le kava et une consommation nationale jugée « excessive » et pouvant ainsi contribuer aux énormes taux d’incidence de ce type de maladies.
La logique de cette approche : les interminables réunions conviviales en fin d’après-midi autour d’un bol de kava seraient autant de temps à faire autre chose que de l’exercice, ce qui contribue au développement de maladies cardiovasculaires, a développé le Dr Torika Tamani, médecin-chef pour la région Ouest de l’île principale de Viti Levu.
« Tous ces gens, au lieu de passer leur temps à boire du kava, feraient mieux de le consacrer à des activités comme le jardinage ou d’autres exercices physiques », a insisté le médecin.
Selon les récentes statistiques, le taux d’incidence des maladies classées « non-transmissibles » sur la mortalité se situe aux alentours de 82 pour cent à Fidji.
28 pour cent de la population est en surpoids et 19 pour cent classée obèse.
Ces derniers mois, le gouvernement fidjien a lancé une vaste offensive en matière de sensibilisation et d’éducation des populations, les incitant à modifier leur régime alimentaire et leur style de vie.
Tout le mois de novembre a été déclaré à Fidji « Mois des Maladies Non-Transmissibles ».
Au plan régional, ces maladies non-transmissibles et leur impact sur les populations océaniennes insulaires ont suscité la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire » de la part des pays et territoire membres de la Communauté du Pacifique (CPS).
Le kava, plante de la famille du poivrier (piper methysticum) est largement consommé en Océanie, en décoction à froid.
Sa consommation et les filières économiques qui y sont liées se sont significativement développées, notamment à Vanuatu et en Nouvelle-Calédonie où le nombre de des bars à kava a explosé au cours des vingt dernières années.

pad

Rédigé par PAD le Jeudi 24 Novembre 2011 à 04:41 | Lu 1118 fois
           



Commentaires

1.Posté par JeVoteJeJuge le 24/11/2011 10:34 | Alerter
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C'est quoi le problème ? Le kava ou la malbouffe qui ne fait pas qu'engraisser les consommateurs ?

2.Posté par sandra le 24/11/2011 16:18 | Alerter
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L'investissement dans des structures sportives et de loisirs gratuites seraient aussi très efficaces pour inciter les gens à sortir.
Le parc Faofai du centre ville est une belle réussite, en revanche à Tahiti il manque de lieux pour marcher : on se heurte aux propriétés privées ou aux chemins non entretenus, les plages publiques (propres!) sont limitées elles aussi.
Tous ces lieux seraient pourtant plus efficaces que des interdictions ou discours dont tout le monde se fiche.