Chez les étudiants aussi, c'est la crise du logement. Pour cette rentrée, ils étaient 387 à solliciter un logement dans la résidence universitaire d'Outumaoro, qui ne comprend que 114 chambres. Depuis 2006, la SAGEP, gestionnaire de la résidence, avait dû se résoudre à installer des lits superposés dans ces petits logements de moins de 20m², cuisine et salle de bain comprises. Cette mesure a permis d'y loger le double d'étudiants, soit 228. Désormais ce n'est plus suffisant. Il faudra construire au moins 3 nouveaux bâtiments pour répondre à la demande des étudiants. Les études devraient être lancées bientôt, affirme le ministre de l'éducation, Tauhiti Nena.
"Ça fait deux mois déjà qu’on y travaille" a affirmé le ministre à Tahiti Infos, peu après la traditionnelle cérémonie de remise des clés. "On espère avoir achevé les constructions en 2013, afin de proposer une centaine de lits supplémentaires" explique Tauhiti Nena, qui doit prendre en compte les contraintes budgétaires du Pays : "On est en train de cogiter sur une autre architecture pour faire plus, avec moins d'argent !" avoue-t-il.
En attendant, avoir un logement sur le campus se mérite. Les dossiers sont examinés par une commission qui prend en compte des critères tels que la situation géographique et le quotient familial, mais aussi les charges de l'étudiant. Pour les demandes de renouvellement, la participation aux cours et l'assiduité ont été pris en compte. Ces logements sont une aubaine pour ceux qui en bénéficient : le loyer mensuel est fixé à 25 500 Fcp pour les étudiants boursiers soit 12 750 Fcop par co-locataire ; 35 500 Fcp pour les étudiants non-boursiers soit 17 750 Fcp par co-locataire. En ville, il est difficile de trouver un logement pour moins de 60 000F.
"Ça fait deux mois déjà qu’on y travaille" a affirmé le ministre à Tahiti Infos, peu après la traditionnelle cérémonie de remise des clés. "On espère avoir achevé les constructions en 2013, afin de proposer une centaine de lits supplémentaires" explique Tauhiti Nena, qui doit prendre en compte les contraintes budgétaires du Pays : "On est en train de cogiter sur une autre architecture pour faire plus, avec moins d'argent !" avoue-t-il.
En attendant, avoir un logement sur le campus se mérite. Les dossiers sont examinés par une commission qui prend en compte des critères tels que la situation géographique et le quotient familial, mais aussi les charges de l'étudiant. Pour les demandes de renouvellement, la participation aux cours et l'assiduité ont été pris en compte. Ces logements sont une aubaine pour ceux qui en bénéficient : le loyer mensuel est fixé à 25 500 Fcp pour les étudiants boursiers soit 12 750 Fcop par co-locataire ; 35 500 Fcp pour les étudiants non-boursiers soit 17 750 Fcp par co-locataire. En ville, il est difficile de trouver un logement pour moins de 60 000F.
