Paris, France | AFP | mardi 09/04/2024 - La sécurité a été "considérablement" renforcée à Paris pour le quart de finale aller de la Ligue des champions PSG-Barcelone mercredi, après des menaces du groupe jihadiste Etat islamique qui interviennent quelques semaines après les attentats de Moscou et à 100 jours des JO.
"Le préfet de police, avec lequel je me suis entretenu très tôt ce matin (mardi), a renforcé considérablement les moyens de sécurité", a déclaré Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, évoquant une "menace caractérisée évoquée publiquement par l'Etat islamique".
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) "est particulièrement à pied d'œuvre", a ajouté M. Darmanin, qui s'exprimait lors d'un déplacement à la Brigade fluviale de la préfecture de police de Paris.
"L'EI a menacé les quarts de finale de la Ligue des champions, pas spécifiquement en France, via une de ses agences de communication qui a notamment diffusé des messages sur les réseaux sociaux", a-t-on précisé à l'AFP de source proche du dossier.
Dans un de ces messages, un combattant, masqué et muni d'un fusil d'assaut, pose devant des photos des quatre stades qui vont accueillir les quarts de finale aller. "Tuez-les tous", est-il écrit.
Dans un communiqué, l'UEFA s'est dite "informée" de menaces pesant sur les rencontres, mais a précisé que "tous les matches" auraient lieu, avec des "dispositifs de sécurité adaptés".
En Espagne, les autorités ont également renforcé leur dispositif de sécurité pour les matches prévus à Madrid mardi (Real-Manchester City) et mercredi (Atlético-Dortmund).
La porte-parole du gouvernement espagnol Pilar Alegria a évoqué "plus de 2.000 agents" mobilisés "pour garantir une sécurité totale". Le niveau d'alerte attentat est actuellement de 4 sur une échelle maximale de 5 en Espagne.
"Aucune" menace sur la cérémonie d'ouverture
En France, le dispositif Vigipirate a été relevé le 24 mars à son niveau maximal, "urgence-attentat", deux jours après L'attaque près de Moscou (144 morts) revendiquée par l'EI.
La menace visant les stades "n'est pas nouvelle", a souligné Gérald Darmanin. Il y a "10 jours", l'EI a mis "le stade de Munich en fond d'écran pour dire qu'il fallait passer à l'acte dans les lieux sportifs et singulièrement les stades". L'Allemagne organise l'Euro de football du 14 juin au 14 juillet.
"Qui n'est pas préoccupé ou concerné par les menaces terroristes ?", a pour sa part déclaré l'entraîneur du PSG, Luis Enrique, lors d'une conférence de presse. "J'espère que c'est une chose que nous pouvons contrôler, que ce ne seront que des menaces et qu'il ne se passera rien", a-t-il ajouté.
"La sécurité est importante (...) mais on doit se concentrer sur ce qu'on doit faire, jouer au foot", a ajouté le défenseur parisien Danilo Pereira.
L'attentat de Moscou a brutalement replacé la menace jihadiste au coeur des priorités sécuritaires, notamment en France, qui accueille dans près de 100 jours les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), avec une cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine.
"Frapper les Jeux olympiques en France constituerait indiscutablement un rêve devenu réalité pour l'EI et je suis sûr qu'il y a déjà des projets", affirmait fin mars à l'AFP Tore Hamming, du Centre international pour l'étude de la radicalisation (ICSR).
L'EI "est le responsable des huit derniers attentats que la France a connus", a rappelé Gérald Darmanin mardi, tout en appelant à ne pas "sombrer dans ce qu'essaye de faire la propagande terroriste, c'est-à-dire essayer de semer la peur, la terreur, partout".
A ce stade, "aucune menace terroriste caractérisée" ne pèse sur la cérémonie d'ouverture, rappellent régulièrement les autorités françaises.
"Le préfet de police, avec lequel je me suis entretenu très tôt ce matin (mardi), a renforcé considérablement les moyens de sécurité", a déclaré Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, évoquant une "menace caractérisée évoquée publiquement par l'Etat islamique".
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) "est particulièrement à pied d'œuvre", a ajouté M. Darmanin, qui s'exprimait lors d'un déplacement à la Brigade fluviale de la préfecture de police de Paris.
"L'EI a menacé les quarts de finale de la Ligue des champions, pas spécifiquement en France, via une de ses agences de communication qui a notamment diffusé des messages sur les réseaux sociaux", a-t-on précisé à l'AFP de source proche du dossier.
Dans un de ces messages, un combattant, masqué et muni d'un fusil d'assaut, pose devant des photos des quatre stades qui vont accueillir les quarts de finale aller. "Tuez-les tous", est-il écrit.
Dans un communiqué, l'UEFA s'est dite "informée" de menaces pesant sur les rencontres, mais a précisé que "tous les matches" auraient lieu, avec des "dispositifs de sécurité adaptés".
En Espagne, les autorités ont également renforcé leur dispositif de sécurité pour les matches prévus à Madrid mardi (Real-Manchester City) et mercredi (Atlético-Dortmund).
La porte-parole du gouvernement espagnol Pilar Alegria a évoqué "plus de 2.000 agents" mobilisés "pour garantir une sécurité totale". Le niveau d'alerte attentat est actuellement de 4 sur une échelle maximale de 5 en Espagne.
"Aucune" menace sur la cérémonie d'ouverture
En France, le dispositif Vigipirate a été relevé le 24 mars à son niveau maximal, "urgence-attentat", deux jours après L'attaque près de Moscou (144 morts) revendiquée par l'EI.
La menace visant les stades "n'est pas nouvelle", a souligné Gérald Darmanin. Il y a "10 jours", l'EI a mis "le stade de Munich en fond d'écran pour dire qu'il fallait passer à l'acte dans les lieux sportifs et singulièrement les stades". L'Allemagne organise l'Euro de football du 14 juin au 14 juillet.
"Qui n'est pas préoccupé ou concerné par les menaces terroristes ?", a pour sa part déclaré l'entraîneur du PSG, Luis Enrique, lors d'une conférence de presse. "J'espère que c'est une chose que nous pouvons contrôler, que ce ne seront que des menaces et qu'il ne se passera rien", a-t-il ajouté.
"La sécurité est importante (...) mais on doit se concentrer sur ce qu'on doit faire, jouer au foot", a ajouté le défenseur parisien Danilo Pereira.
L'attentat de Moscou a brutalement replacé la menace jihadiste au coeur des priorités sécuritaires, notamment en France, qui accueille dans près de 100 jours les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), avec une cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine.
"Frapper les Jeux olympiques en France constituerait indiscutablement un rêve devenu réalité pour l'EI et je suis sûr qu'il y a déjà des projets", affirmait fin mars à l'AFP Tore Hamming, du Centre international pour l'étude de la radicalisation (ICSR).
L'EI "est le responsable des huit derniers attentats que la France a connus", a rappelé Gérald Darmanin mardi, tout en appelant à ne pas "sombrer dans ce qu'essaye de faire la propagande terroriste, c'est-à-dire essayer de semer la peur, la terreur, partout".
A ce stade, "aucune menace terroriste caractérisée" ne pèse sur la cérémonie d'ouverture, rappellent régulièrement les autorités françaises.