En juin dernier, les parents d'élèves de l'école Tiama'o de Papara manifestaient pour refuser la fermeture de cette école. Ils ont obtenu gain de cause pour un an.
PAPARA, le 29 juillet 2015. En toute fin d'année scolaire, les parents d'élèves et les enseignants avaient appris par la mairie que cette école était menacée de fermeture. Face à l'urgence la municipalité a prévu de faire des travaux a minima.
La rentrée scolaire 2015 pourra-t-elle s'effectuer normalement à l'école de Tiama'o ? A cette question, Christelle Lehartel qui est encore tavana de la commune, répond par l'affirmative, indiquant que des travaux d'électricité sont sur le point de démarrer. Mi juin dernier, à quelques jours de la fin de l'année scolaire, les parents d'élèves et même les enseignants de cette école maternelle et primaire de Papara avaient appris que leur école était menacée de fermeture. En cause : un avis défavorable de la commission de sécurité qui avait pointé que les installations électriques de l'école n'étaient pas aux normes.
Dans la foulée, la commission de sécurité ajoutait à sa liste de recommandations des travaux à effectuer sur la toiture et préconisait aussi le déplacement de l'école maternelle, en raison de sa trop grande proximité avec la falaise… Au total, selon une estimation effectuée par la municipalité, le coût des travaux dans leur globalité atteignait les 30 millions de Fcfp, une somme trop importante pour la commune de Papara, déjà très endettée sur un établissement scolaire dont elle n'est même pas propriétaire ! La menace de fermeture immédiate de cette école, à la rentrée d'août 2015, s'était finalement éloignée juste avant la sortie des classes, lorsque la mairie prenait la décision de faire les travaux pendant les vacances scolaires.
DES TRAVAUX "AU MINIMUM"
Mais, jusqu'ici il ne s'est rien passé dans l'école. Interrogée mardi dernier, Christelle Lehartel maire de Papara assure que les travaux électriques vont démarrer très bientôt et affirme que la rentrée scolaire 2015 pourra se faire à la date prévue (le 17 août prochain pour les élémentaires), "je pense que ce sera prêt" dit-elle ou avec "un léger retard" qui sera annoncé à l'avance aux parents concernés. L'entreprise électrique qui va intervenir sur l'école aurait assuré la tavana que deux semaines seraient amplement suffisantes pour faire ce qu'il faut dans les différents bâtiments de l'école.
Bien sûr, il n'est plus question de réhabiliter complètement cette école dont l'avenir sur ce terrain, appartenant à un propriétaire privé, reste très incertain. "On va faire juste le minimum de ce qu'exige la commission de sécurité" détaille Christelle Lehartel. Il restera ensuite toute une année à la municipalité –quelle que soit l'équipe en place- pour décider ce qu'il adviendra de cette école de quartier. Fin juin les familles avaient exprimé leur fort désir de maintenir ce groupe scolaire dans ce secteur à quelques kilomètres du centre de la commune. Encore faudra-t-il régler une fois pour toute la question foncière de cette école, construite il y a plus de 35 ans sur une parcelle privée…
La rentrée scolaire 2015 pourra-t-elle s'effectuer normalement à l'école de Tiama'o ? A cette question, Christelle Lehartel qui est encore tavana de la commune, répond par l'affirmative, indiquant que des travaux d'électricité sont sur le point de démarrer. Mi juin dernier, à quelques jours de la fin de l'année scolaire, les parents d'élèves et même les enseignants de cette école maternelle et primaire de Papara avaient appris que leur école était menacée de fermeture. En cause : un avis défavorable de la commission de sécurité qui avait pointé que les installations électriques de l'école n'étaient pas aux normes.
Dans la foulée, la commission de sécurité ajoutait à sa liste de recommandations des travaux à effectuer sur la toiture et préconisait aussi le déplacement de l'école maternelle, en raison de sa trop grande proximité avec la falaise… Au total, selon une estimation effectuée par la municipalité, le coût des travaux dans leur globalité atteignait les 30 millions de Fcfp, une somme trop importante pour la commune de Papara, déjà très endettée sur un établissement scolaire dont elle n'est même pas propriétaire ! La menace de fermeture immédiate de cette école, à la rentrée d'août 2015, s'était finalement éloignée juste avant la sortie des classes, lorsque la mairie prenait la décision de faire les travaux pendant les vacances scolaires.
DES TRAVAUX "AU MINIMUM"
Mais, jusqu'ici il ne s'est rien passé dans l'école. Interrogée mardi dernier, Christelle Lehartel maire de Papara assure que les travaux électriques vont démarrer très bientôt et affirme que la rentrée scolaire 2015 pourra se faire à la date prévue (le 17 août prochain pour les élémentaires), "je pense que ce sera prêt" dit-elle ou avec "un léger retard" qui sera annoncé à l'avance aux parents concernés. L'entreprise électrique qui va intervenir sur l'école aurait assuré la tavana que deux semaines seraient amplement suffisantes pour faire ce qu'il faut dans les différents bâtiments de l'école.
Bien sûr, il n'est plus question de réhabiliter complètement cette école dont l'avenir sur ce terrain, appartenant à un propriétaire privé, reste très incertain. "On va faire juste le minimum de ce qu'exige la commission de sécurité" détaille Christelle Lehartel. Il restera ensuite toute une année à la municipalité –quelle que soit l'équipe en place- pour décider ce qu'il adviendra de cette école de quartier. Fin juin les familles avaient exprimé leur fort désir de maintenir ce groupe scolaire dans ce secteur à quelques kilomètres du centre de la commune. Encore faudra-t-il régler une fois pour toute la question foncière de cette école, construite il y a plus de 35 ans sur une parcelle privée…
Ecole Apatea : il va falloir désamianter
En août 2013, les élèves de l'école primaire Apatea de Papara n'avaient pas effectué leur rentrée scolaire à la date prévue. Les enseignants avaient opposé leur droit de retrait au motif que la commission de sécurité avait émis un avis défavorable pour l'accueil des élèves. Depuis deux ans, les élèves de cette école sont accueillis dans des salles mises à disposition de la paroisse. Et cette solution provisoire risque de durer encore longtemps.
En effet, depuis deux ans, la reconstruction de l'école est au point mort. Si les financements –via l'Etat- semblent désormais assurés pour aider la municipalité dans des travaux lourds, en revanche la démolition des bâtiments va être retardée, parce qu'il va falloir désamianter les anciens bâtiments ! Or, faute d'entreprises spécialisées en nombre suffisant sur le territoire, la municipalité de Papara devait attendre la fin des opérations sur l'ancien hôpital de Mamao avant que les équipes puissent intervenir dans l'école Apatea. Au mieux, la construction des 14 classes commencera dans quelques mois et cette nouvelle école Apatea serait ouverte pour la rentrée scolaire 2017-2018.
En août 2013, les élèves de l'école primaire Apatea de Papara n'avaient pas effectué leur rentrée scolaire à la date prévue. Les enseignants avaient opposé leur droit de retrait au motif que la commission de sécurité avait émis un avis défavorable pour l'accueil des élèves. Depuis deux ans, les élèves de cette école sont accueillis dans des salles mises à disposition de la paroisse. Et cette solution provisoire risque de durer encore longtemps.
En effet, depuis deux ans, la reconstruction de l'école est au point mort. Si les financements –via l'Etat- semblent désormais assurés pour aider la municipalité dans des travaux lourds, en revanche la démolition des bâtiments va être retardée, parce qu'il va falloir désamianter les anciens bâtiments ! Or, faute d'entreprises spécialisées en nombre suffisant sur le territoire, la municipalité de Papara devait attendre la fin des opérations sur l'ancien hôpital de Mamao avant que les équipes puissent intervenir dans l'école Apatea. Au mieux, la construction des 14 classes commencera dans quelques mois et cette nouvelle école Apatea serait ouverte pour la rentrée scolaire 2017-2018.
