Pour Edouard Fritch, cette « rencontre protocolaire » avec le président de l’UMP est naturelle. Les deux principaux partis de la droite et du centre travaillant ensemble au plan national.
PAPEETE, le 11 mai 2015. Avant d’être officiellement investis sénateurs au Palais du Luxembourg, Nuihau Laurey, Lana Tetuanui, Edouard Fritch et Cyril Tetuanui ont été reçus ce lundi par le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy.
« Hop, hop ! » La visite à Paris d’Edouard Fritch et des deux nouveaux sénateurs polynésiens a failli commencer par un accrochage. Sans son intervention sonore, il s’en est fallu de quelques centimètres pour que le très imposant véhicule du député et ancien judoka David Douillet ne percute la voiture de la Délégation polynésienne, positionnée juste devant le siège de l’UMP. Car avant de prendre leurs fonctions parmi le groupe centriste de l’UDI au Sénat, Edouard Fritch, Nuihau Laurey, Lana Tetuanui, accompagnés du président du Syndicat pour la promotion des communes Cyril Tetuanui, ont rendu visite à l’ancien président de la République et chef de l’UMP, Nicolas Sarkozy. « Lors des résultats de l’élection sénatoriale de dimanche dernier, il a demandé à rencontrer nos sénateurs », explique le président du Pays.
Pour lui, cette « rencontre protocolaire » est naturelle. Les deux principaux partis de la droite et du centre travaillent ensemble au plan national. Surtout, comme un conseil à ses deux nouveaux parlementaires, il rappelle qu’« il ne faut pas vivre tout seul, sinon on est isolé et on risque de ne pas se faire entendre au niveau du Parlement. »
Cette rencontre aura aussi été l’occasion pour Nicolas Sarkozy de faire le point sur l’actualité polynésienne et de s’informer de la bataille au sein de la famille orange au Tahoera’a. « Il m’a dit que dit cela ne devait pas être facile parce que les guerres internes sont naturellement toujours plus difficiles à gérer que lorsque l’on a affaire à nos adversaires. Il y a un peu de compassion là dedans », note Edouard Fritch.
D’autant que lorsqu’il était président de la République, Nicolas Sarkozy avait clairement voulu tourner la page de l’ère Flosse. Mais Edouard Fritch l’assure : « On n’a pas parlé du tout de Gaston. » Après quelques instants, il ajoute : « On n’a pas parlé de Gaston Flosse mais par contre, on a parlé de Gaston Tong Sang. » L’ancien président du Pays et actuel représentant A Ti’a Porinetia est toujours le représentant officiel de l’UMP en Polynésie française.
« Hop, hop ! » La visite à Paris d’Edouard Fritch et des deux nouveaux sénateurs polynésiens a failli commencer par un accrochage. Sans son intervention sonore, il s’en est fallu de quelques centimètres pour que le très imposant véhicule du député et ancien judoka David Douillet ne percute la voiture de la Délégation polynésienne, positionnée juste devant le siège de l’UMP. Car avant de prendre leurs fonctions parmi le groupe centriste de l’UDI au Sénat, Edouard Fritch, Nuihau Laurey, Lana Tetuanui, accompagnés du président du Syndicat pour la promotion des communes Cyril Tetuanui, ont rendu visite à l’ancien président de la République et chef de l’UMP, Nicolas Sarkozy. « Lors des résultats de l’élection sénatoriale de dimanche dernier, il a demandé à rencontrer nos sénateurs », explique le président du Pays.
Pour lui, cette « rencontre protocolaire » est naturelle. Les deux principaux partis de la droite et du centre travaillent ensemble au plan national. Surtout, comme un conseil à ses deux nouveaux parlementaires, il rappelle qu’« il ne faut pas vivre tout seul, sinon on est isolé et on risque de ne pas se faire entendre au niveau du Parlement. »
Cette rencontre aura aussi été l’occasion pour Nicolas Sarkozy de faire le point sur l’actualité polynésienne et de s’informer de la bataille au sein de la famille orange au Tahoera’a. « Il m’a dit que dit cela ne devait pas être facile parce que les guerres internes sont naturellement toujours plus difficiles à gérer que lorsque l’on a affaire à nos adversaires. Il y a un peu de compassion là dedans », note Edouard Fritch.
D’autant que lorsqu’il était président de la République, Nicolas Sarkozy avait clairement voulu tourner la page de l’ère Flosse. Mais Edouard Fritch l’assure : « On n’a pas parlé du tout de Gaston. » Après quelques instants, il ajoute : « On n’a pas parlé de Gaston Flosse mais par contre, on a parlé de Gaston Tong Sang. » L’ancien président du Pays et actuel représentant A Ti’a Porinetia est toujours le représentant officiel de l’UMP en Polynésie française.
Nuihau Laurey et Lana Tetuanui ont été reçus par le président UMP du Sénat, Gérard Larcher.
Il y a deux ans, c’est Gaston Flosse qui accompagnait ses députés pour leur rentrée parlementaire. Cette fois, c’est Edouard Fritch qui assiste les deux nouveaux sénateurs polynésiens à Paris. Après avoir été reçus à déjeuner, lundi midi, par le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, Nuihau Laurey et Lana Tetuanui ont pris leurs fonctions et ont participé à une première réunion avec leur groupe politique, les centristes de l’UDI.
Selon un communiqué de la présidence, Nuihau Laurey est revenu sur le contexte de leur élection: « Nous avons été élus au terme d’une campagne politique qui a été difficile ». Ce qui prévaut désormais, selon lui, c’est que « beaucoup de travail nous attend ». Les deux élus polynésiens seront au Sénat mardi pour l'examen de la loi Macron passe en séance : " les dossiers sont là et nous sommes prêts à travailler pour la Polynésie et l’ensemble des communes". Le nouveau sénateur rappelle également que leur priorité sera le code général des collectivités territoriales applicables aux communes de la Polynésie française (CGCT) : « Nous l’avons dit lors de la campagne, les obligations environnementales sont lourdes pour ces communes et c’est donc un travail de fond que nous allons devoir mener, tout comme pour la fonction publique communale. Nous allons travailler sur ces textes dès à présent ».
Le président du Pays va enchaîner avec plusieurs rendez-vous au sommet de l’Etat. Mercredi, Edouard Fritch doit déjeuner avec Marc Vizy à l’Elysée, le conseiller outre-mer du Président de la République. En fin d’après-midi, il sera reçu par George Pau-Langevin, la ministre des Outre-mer, avant de rencontrer Jean-Jacques Urvoas, le président de la Commission des lois à l’Assemblée Nationale. Enfin, une rencontre est prévue mercredi soir avec les étudiants polynésiens résidant à Paris.
Le président et les sénateurs doivent ensuite prendre la direction des Sables-d'Olonne, sur la côte atlantique, où ils assisteront à la Vendée va’a., une course de pirogues sur trois jours en haute mer sur le modèle de Hawaiki nui va’a, coorganisée par la fédération tahitienne de va’a.
Selon un communiqué de la présidence, Nuihau Laurey est revenu sur le contexte de leur élection: « Nous avons été élus au terme d’une campagne politique qui a été difficile ». Ce qui prévaut désormais, selon lui, c’est que « beaucoup de travail nous attend ». Les deux élus polynésiens seront au Sénat mardi pour l'examen de la loi Macron passe en séance : " les dossiers sont là et nous sommes prêts à travailler pour la Polynésie et l’ensemble des communes". Le nouveau sénateur rappelle également que leur priorité sera le code général des collectivités territoriales applicables aux communes de la Polynésie française (CGCT) : « Nous l’avons dit lors de la campagne, les obligations environnementales sont lourdes pour ces communes et c’est donc un travail de fond que nous allons devoir mener, tout comme pour la fonction publique communale. Nous allons travailler sur ces textes dès à présent ».
Le président du Pays va enchaîner avec plusieurs rendez-vous au sommet de l’Etat. Mercredi, Edouard Fritch doit déjeuner avec Marc Vizy à l’Elysée, le conseiller outre-mer du Président de la République. En fin d’après-midi, il sera reçu par George Pau-Langevin, la ministre des Outre-mer, avant de rencontrer Jean-Jacques Urvoas, le président de la Commission des lois à l’Assemblée Nationale. Enfin, une rencontre est prévue mercredi soir avec les étudiants polynésiens résidant à Paris.
Le président et les sénateurs doivent ensuite prendre la direction des Sables-d'Olonne, sur la côte atlantique, où ils assisteront à la Vendée va’a., une course de pirogues sur trois jours en haute mer sur le modèle de Hawaiki nui va’a, coorganisée par la fédération tahitienne de va’a.
