Tahiti Infos

Les organisations patronales reçues à la présidence


PAPEETE, le 15 juin 2016. Le président, entouré des membres de son gouvernement, a reçu mercredi après-midi les représentants du Medef et de la CGPME.

Le président entendait par cette réunion apporter des réponses aux attentes des organisations patronales, et notamment sur la poursuite de la réforme de la PSG et sur la problématique des redressements opérés par la CPS auprès des entreprises sur les avantages en nature sur la base d’un texte réglementaire qui date de 1956. Olivier Kressmann, président du Medef, et Christophe Plée, président de la CGPME, ont ainsi pu exposer devant le gouvernement leur position vis-à- vis de l’ouverture de nouvelles négociations sur la réforme de la PSG avec les syndicats qui n’avaient pas participé aux travaux initiaux.

Le président Edouard Fritch, pour sa part, a rappelé qu’il avait souhaité ouvrir le débat avec l’ensemble des partenaires sociaux. « Mon vœu est d’avoir l’avis de tout le monde. Je leur ai donné un mois. Mais la décision, c’est le gouvernement et l’assemblée qui la prendront », a déclaré le président.

Il a également indiqué que l’objectif de présenter les textes de la réforme lors de la session budgétaire de l’Assemblée était toujours Sur la question des redressements de la CPS, les organisations patronales ont rappelé les difficultés insupportables que cela faisait peser sur les entreprises, tout en ne comprenant pas la décision du Conseil d’Etat qui a rejeté le recours du Medef. Le président, parfaitement conscient des difficultés économiques engendrées par l’action de la CPS, a proposé d’engager avec les deux organisations patronales une concertation afin de trouver une solution satisfaisante pour les chefs d’entreprises.

Rédigé par Communiqué de la présidence le Mercredi 15 Juin 2016 à 17:29 | Lu 1687 fois
           



Commentaires

1.Posté par tuladibouffi le 15/06/2016 20:17 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Pour le redressement des entreprises par la CPS, c'est du ressort de la CPS et pas du Pays qui n'a pas modifié la réglementation. La CPS va leur proposer un paiement étalé sur 12 mois ou 24 mois comme le trésor public le propose aux contribuables gênés aux entournures, hahahaha !!!! Encore une mesure qui va encourager les entreprises à créer de l'emploi !

2.Posté par Mathius le 16/06/2016 08:51 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le problème sont les privilèges syndicalistes et patronales qui dominent toutes les négociations et qu'aucun des privilégiés veux céder. Il serait peut être judicieux d'organiser un referudum sur la couverture sociale que veulent les polynesiens,
Cela obligerait les politiques, les syndicalistes et les patrons à dévoiler leur mauvaise volonté à assainir la situation social .
L'histoire des avantages par nature est le plus bel exemple de la magouille de tous ces décideurs. Ils perdent du temps qu'à défendre les intérêts particuliers d'une minorité de travailleurs et patrons sur le dos de la majorité des polynesiens.
C'est cela la democratie ã la polynesienne?

3.Posté par TAAHOA le 16/06/2016 16:37 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Il est vraiment fort.......... en gueule le pauvre Mathius. C'est l'exemple même d'un petit patron qui n'a jamais embauché qui que ce soit.