PAPEETE, le 17 septembre 2015 - Tous les ans, depuis 2006, des entreprises du fenua parrainent les meilleurs diplômés universitaires. Cette année, treize majors de licence recevront 100 000 Fcfp.
Pour les majors, le parrainage est une reconnaissance, c'est aussi une belle somme à utiliser. Pour les étudiants qui préparent leur examen de licence, c'est un exemple à suivre, une motivation de plus pour se dépasser. D'ailleurs, sur les bancs de l'université, la nouvelle circule vite et une certaine émulation est entretenue à l'année par les élèves eux-mêmes. Qui remportera le gros lot ? Pour les entreprises c'est une façon d'accompagner les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études ou d'aider ceux qui intègrent le milieu professionnel. "Le capital des entreprise ce sont les jeunes".
Le parrainage consiste, pour une entreprise locale, à récompenser un major de promotion de licence de l'année scolaire qui vient de s'écouler. Cela se traduit par l'attribution d'une aide financière de 100 000 Fcfp. Le principe fonctionne depuis 2006 avec un certain nombre d'entreprises fidèles.
Cette intiative s'inscrit dans une dynamique de rapprochement de plus en plus fort entre l'université et les entreprises. "La dynamique est lancée", affirme Patrick Capolsini, vice-président du conseil d'administration de l'UPF. "Nous ouvrons des licences professionnelle par apprentissage, nous organisons de plus en plus de stages en entreprises et invitons les étudiants à faire des mémoires en entreprises".
Pour les majors, le parrainage est une reconnaissance, c'est aussi une belle somme à utiliser. Pour les étudiants qui préparent leur examen de licence, c'est un exemple à suivre, une motivation de plus pour se dépasser. D'ailleurs, sur les bancs de l'université, la nouvelle circule vite et une certaine émulation est entretenue à l'année par les élèves eux-mêmes. Qui remportera le gros lot ? Pour les entreprises c'est une façon d'accompagner les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études ou d'aider ceux qui intègrent le milieu professionnel. "Le capital des entreprise ce sont les jeunes".
Le parrainage consiste, pour une entreprise locale, à récompenser un major de promotion de licence de l'année scolaire qui vient de s'écouler. Cela se traduit par l'attribution d'une aide financière de 100 000 Fcfp. Le principe fonctionne depuis 2006 avec un certain nombre d'entreprises fidèles.
Cette intiative s'inscrit dans une dynamique de rapprochement de plus en plus fort entre l'université et les entreprises. "La dynamique est lancée", affirme Patrick Capolsini, vice-président du conseil d'administration de l'UPF. "Nous ouvrons des licences professionnelle par apprentissage, nous organisons de plus en plus de stages en entreprises et invitons les étudiants à faire des mémoires en entreprises".
Interview Donna Lee Sang, major de la promotion Économie-gestion
Quelle moyenne as-tu obtenu pour ta licence?
"J'ai eu 15,27. Je suis maintenant en master management. Quand j'ai dû choisir ma filière au lycée, j'ai hésité entre s et ES, finalement je suis allée en S car cela ouvre plus de voix. Et finalement, j'ai bifurqué vers le commerce. Je suis allée faire une prépa HEC en France. L'éloignement a été trop difficile, je suis rentrée et me suis engagée en Économie-gestion. Mon père est commerçant, je suis dedans depuis toute petite."
Que souhaites-tu faire plus tard?
"J'aimerais, si je peux, faire de l'analyse financière en Polynésie. J'aime les chiffres. On a fait de la fiscalité l'an passé au premier trimestre. J'ai adoré!"
Quels sont les secrets de la réussite?
"Le travail, il n'y a pas de secret. Je fais des fiches après mes cours, ce qui permet lorsqu'il faut tout réviser d'avoir des petites notes synthétiques, je gagne du temps et je peux me concentrer sur autre chose. Je passe beaucoup de temps à travailler mais je en suis pas non plus une acharnée, il faut un équilibre."
Quelle moyenne as-tu obtenu pour ta licence?
"J'ai eu 15,27. Je suis maintenant en master management. Quand j'ai dû choisir ma filière au lycée, j'ai hésité entre s et ES, finalement je suis allée en S car cela ouvre plus de voix. Et finalement, j'ai bifurqué vers le commerce. Je suis allée faire une prépa HEC en France. L'éloignement a été trop difficile, je suis rentrée et me suis engagée en Économie-gestion. Mon père est commerçant, je suis dedans depuis toute petite."
Que souhaites-tu faire plus tard?
"J'aimerais, si je peux, faire de l'analyse financière en Polynésie. J'aime les chiffres. On a fait de la fiscalité l'an passé au premier trimestre. J'ai adoré!"
Quels sont les secrets de la réussite?
"Le travail, il n'y a pas de secret. Je fais des fiches après mes cours, ce qui permet lorsqu'il faut tout réviser d'avoir des petites notes synthétiques, je gagne du temps et je peux me concentrer sur autre chose. Je passe beaucoup de temps à travailler mais je en suis pas non plus une acharnée, il faut un équilibre."
Rendez-vous
La rentrée solennelle aura lieu le jeudi 24 septembre à 14h30 dans l'amphithéâtre A1 de l'Université de Polynésie française. Une cérémonie de parrainage des majors de promotion aura lieu à 15 heures puis suivra une leçon inaugurale à 16 heures. Elle aura pour thème : La dignité humaine en droit public français et sera donnée par Jean-Paul Pastorel, professeur en droit public.
La rentrée solennelle aura lieu le jeudi 24 septembre à 14h30 dans l'amphithéâtre A1 de l'Université de Polynésie française. Une cérémonie de parrainage des majors de promotion aura lieu à 15 heures puis suivra une leçon inaugurale à 16 heures. Elle aura pour thème : La dignité humaine en droit public français et sera donnée par Jean-Paul Pastorel, professeur en droit public.
