Paris, France | | mercredi 04/03/2015 - Remarques désobligeantes, rejet : plus de six personnes sur dix atteintes de psoriasis, une maladie de peau non contagieuse, ont été victimes de discriminations particulièrement au travail mais aussi en milieu scolaire ou avec la famille et les amis, selon un sondage.
Cette maladie inflammatoire, que l'on soigne mais que l'on ne guérit pas, est mal connue, mal perçue et mal vécue, selon l'association France Psoriasis qui publie ce sondage à l'occasion de la première semaine nationale du psoriasis organisée du 14 au 21 mars sur le thème "psoriasis, ignorer c'est condamner".
A travers cette semaine, l'association souhaite "interpeller les politiques et apporter ainsi un réel soutien à toutes les personnes touchées qui luttent quotidiennement contre la maladie et les préjugés", note Roberte Aubert, présidente de France Psoriasis (www.francepsoriasis.org.
Des professionnels, rhumatologues et dermatologues, sont mobilisés durant cette semaine sur le réseau social de l'association Psolidaires (www.psolidaires.fr pour répondre aux questions des internautes.
Le psoriasis touche plus de 125 millions de personnes dans le monde et plus de 2 millions en France.
Cette maladie auto-immune se manifeste par des lésions cutanées (plaques rouges à la surface de la peau et une accumulation de peaux mortes) plus ou moins étendues, des démangeaisons gênantes et par un rhumatisme invalidant dans environ 30% des cas.
Parmi les personnes (64%) atteintes à des degrés divers et qui disent avoir été victimes de discriminations, 40% l'ont été en milieu professionnel, 29% disent l'avoir été par la famille ou des amis et 23% citent le milieu scolaire ou universitaire.
64% ont reçu des commentaires désobligeants. Plus du tiers ont déjà vécu un rejet physique (refus de serrer la main, etc.) et 7% évoquent des "freins à l'évolution" de leur carrière.
Face à cette situation, 48% des sondés disent avoir expliqué leur maladie, mais plus de la moitié renoncent à argumenter et 29% disent "je me suis replié sur moi-même".
Pour réduire l'ignorance et les discriminations qu'elles subissent, plus des trois quarts des personnes interrogées aspirent à une plus grande sensibilisation de la population et des professionnels de santé, en souhaitant notamment une grande campagne d'information grand public et plus de soutien du ministère de la Santé.
Pour marquer ce soutien, l'association réclame que la journée mondiale du psoriasis du 29 octobre soit inscrite à l'agenda du gouvernement.
Dans une précédente enquête quatre Français sur dix avouaient qu'ils garderaient spontanément leur distance avec une personne atteinte de psoriasis, alors que n'existe aucun risque de contagion.
Cette enquête OpinionWay a été réalisée du 9 au 17 février 2015 auprès de 1.360 patients atteints de psoriasis.
Cette maladie inflammatoire, que l'on soigne mais que l'on ne guérit pas, est mal connue, mal perçue et mal vécue, selon l'association France Psoriasis qui publie ce sondage à l'occasion de la première semaine nationale du psoriasis organisée du 14 au 21 mars sur le thème "psoriasis, ignorer c'est condamner".
A travers cette semaine, l'association souhaite "interpeller les politiques et apporter ainsi un réel soutien à toutes les personnes touchées qui luttent quotidiennement contre la maladie et les préjugés", note Roberte Aubert, présidente de France Psoriasis (www.francepsoriasis.org.
Des professionnels, rhumatologues et dermatologues, sont mobilisés durant cette semaine sur le réseau social de l'association Psolidaires (www.psolidaires.fr pour répondre aux questions des internautes.
Le psoriasis touche plus de 125 millions de personnes dans le monde et plus de 2 millions en France.
Cette maladie auto-immune se manifeste par des lésions cutanées (plaques rouges à la surface de la peau et une accumulation de peaux mortes) plus ou moins étendues, des démangeaisons gênantes et par un rhumatisme invalidant dans environ 30% des cas.
Parmi les personnes (64%) atteintes à des degrés divers et qui disent avoir été victimes de discriminations, 40% l'ont été en milieu professionnel, 29% disent l'avoir été par la famille ou des amis et 23% citent le milieu scolaire ou universitaire.
64% ont reçu des commentaires désobligeants. Plus du tiers ont déjà vécu un rejet physique (refus de serrer la main, etc.) et 7% évoquent des "freins à l'évolution" de leur carrière.
Face à cette situation, 48% des sondés disent avoir expliqué leur maladie, mais plus de la moitié renoncent à argumenter et 29% disent "je me suis replié sur moi-même".
Pour réduire l'ignorance et les discriminations qu'elles subissent, plus des trois quarts des personnes interrogées aspirent à une plus grande sensibilisation de la population et des professionnels de santé, en souhaitant notamment une grande campagne d'information grand public et plus de soutien du ministère de la Santé.
Pour marquer ce soutien, l'association réclame que la journée mondiale du psoriasis du 29 octobre soit inscrite à l'agenda du gouvernement.
Dans une précédente enquête quatre Français sur dix avouaient qu'ils garderaient spontanément leur distance avec une personne atteinte de psoriasis, alors que n'existe aucun risque de contagion.
Cette enquête OpinionWay a été réalisée du 9 au 17 février 2015 auprès de 1.360 patients atteints de psoriasis.
