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Les équipiers de la flamme olympique s'organisent


Tahiti, le 14 avril 2024 – Débriefing et reconnaissance du terrain, ce samedi, pour les 12 équipiers de la flamme olympique qui seront chargés d'accueillir les relayeurs de 6 h 30 à 18 h 30, le 13 juin prochain. À deux mois des Jeux olympiques, le stress commence à monter doucement, mais c'est surtout un sentiment de fierté qui anime ces équipiers qui sont tous des personnalités influentes du monde sportif. 
 
C'est à 7 h 30 ce samedi matin que le rendez-vous était donné au Comité olympique de Polynésie française (COPF) pour une heure et demie de briefing avec les futurs 12 “équipiers de la flamme”, mais aussi plus d'une trentaine de personnes qui font partie de l'organisation au niveau de la logistique, du transport, de l'accueil et de la communication. En chef d'orchestre de tout ce petit monde, Benoît Rivals, de la société Oviri Events, chargée de mettre en musique et de coordonner le relais de la flamme olympique qui aura lieu à Tahiti dans deux mois, le 13 juin prochain.
 
Il a constitué son équipe en fin d'année dernière et l’a réunie pour la première fois en janvier dernier. “On rentre dans le vif du sujet avec un travail beaucoup plus technique où l’on va reconnaître l'ensemble des segments sur les communes”, a-t-il ainsi expliqué. Juste après le briefing en effet, toute cette joyeuse troupe est partie à Arue pour faire des premiers repérages (que l'on tiendra secrets évidemment) avant de poursuivre tout autour de l'île pour reconnaître les sept zones qui ont été prédéfinies.
 
Ces “équipiers de la flamme” sont tous des “sportifs marquants de l'histoire de Tahiti”, a précisé Benoît Rivals qui les a choisis pour leur motivation, leur esprit d'équipe et venant d’horizons aussi divers que variés en partant du cyclisme bien sûr puisque c'est son “dada”, en passant par l'athlétisme, la natation, le triathlon, le rugby...
 
S'il le sait “peut-être”, Benoît Rivals n'a toujours pas souhaité nous divulguer le nom de celui ou celle qui aura l'honneur d'être le dernier relayeur à allumer la torche. Un mystère qui ne sera dévoilé que la veille, ou peut-être le jour même, a-t-il glissé. Une seule chose est sûre, ce sera forcément quelqu'un de Polynésie.

Kahiri Endeler, membre de l'organisation du relais de la flamme : “C'est sûr que c'est un peu de stress”

Tu es un peu stressé ?
“C'est sûr que c'est un peu de stress. On représente quand même la France devant le monde entier. Des millions de personnes vont nous voir, donc on a une lourde responsabilité mais on va essayer de faire en sorte que tout se passe bien.”
 
Quel est ton parcours sportif ?
“Je fais du cyclisme depuis 17 ans maintenant. J'ai vécu quatre ans en métropole où j'ai essayé d'aller au plus haut niveau amateur français, et maintenant je suis de retour à Tahiti et je suis toujours dans le cyclisme, à fond. Je m'occupe même des jeunes maintenant.”
 
C'est pour ça que tu as été choisi ?
“En partie. Parce que je fais du sport et après, parce qu'avec Benoît (Rivals, NDLR), on s'entend super bien. On a pas mal de projets ensemble autour du sport et quand il a été contacté par Paris 2024 pour s'occuper du relais de la flamme, il m'a pris comme bras droit.”
 
Là, tu portes la torche, elle est lourde ? Qu'est-ce que ça fait de l'avoir à la main ?
“Elle fait à peu près 1,5 kg donc ça va, elle n'est pas si lourde que ça, mais après, c'est un moment un peu stressant alors on va bien la tenir et essayer de ne pas la lâcher et la faire tomber en tout cas.”

Cécile Gilroy, équipière de la flamme : “C'est le graal de tout sportif”

Quel est ton rôle exactement ?
“Je suis responsable de deux tronçons au niveau des relayeurs. On est chargés de tout mettre en place pour qu'ils soient à leur poste au moment où le relais va débuter.”
 
C'est toi qui t'es portée volontaire ou on est venu te chercher ?
“C'est Benoît Rivals, avec qui je travaille déjà pour l'athlétisme et pour d'autres choses, qui m'a demandé si j'étais partante pour faire partie de l'équipe. Et évidemment, c'est un honneur, donc forcément, on ne peut pas dire non.”
 
Être responsable d'un tronçon, ça veut dire être responsable de combien de porteurs ?
“Avec mon binôme, on est responsables du tronçon à Paea, donc il y aura quatre relayeurs uniquement. Par contre, le tronçon Papeete-Pirae, il y aura 29 relayeurs. On doit être présents sur le centre d'accueil avant le départ. Il y a le petit briefing, la remise des uniformes, les consignes et ensuite on doit les déposer à leur poste avant un dernier briefing (...) c'est excitant. Je pense que ce sera qu'une seule fois dans notre vie. Ce sont les Jeux olympiques quand même, c'est le graal de tout sportif !”

Rédigé par Stéphanie Delorme le Dimanche 14 Avril 2024 à 16:09 | Lu 3023 fois