Tahiti, le 10 juin 2020 - Les avocats de Thierry Barbion ont déposé mercredi une requête visant à faire récuser le magistrat qui doit présider jeudi l’audience pénale sur la demande de remise en liberté de l’homme d’affaires. Cette requête a été rejetée mercredi soir par la première présidente de la cour d’appel.
A la veille de l’audience en appel au cours de laquelle sera étudiée la demande de remise en liberté du promoteur immobilier Thierry Barbion, ses avocats ont déposé mercredi une requête en récusation de la magistrate qui doit présider l’audience pénale jeudi. Ils estiment en effet que, cette dernière ayant déjà présidé le procès en appel de Thierry Barbion, Marc Ramel et Sabine Boiron, elle n’a pas lieu à statuer sur la demande de remise en liberté. Ils affirment également que cette magistrate, qui était assistée de deux assesseurs lors du procès en première instance, manque d’impartialité puisqu’elle a rendu un arrêt dans l’affaire Miri. Affaire dans laquelle est impliqué Thierry Barbion.
Le premier président de la cour d’appel de Papeete qui a été saisi de cette requête l’a rejetée mercredi soir. La demande de remise en liberté de Thierry Barbion sera donc étudiée demain par les mêmes magistrats qui l’avaient condamné le 12 février dernier à quatre ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt pour "recours à la prostitution de mineure" et "corruption de mineures".
A la veille de l’audience en appel au cours de laquelle sera étudiée la demande de remise en liberté du promoteur immobilier Thierry Barbion, ses avocats ont déposé mercredi une requête en récusation de la magistrate qui doit présider l’audience pénale jeudi. Ils estiment en effet que, cette dernière ayant déjà présidé le procès en appel de Thierry Barbion, Marc Ramel et Sabine Boiron, elle n’a pas lieu à statuer sur la demande de remise en liberté. Ils affirment également que cette magistrate, qui était assistée de deux assesseurs lors du procès en première instance, manque d’impartialité puisqu’elle a rendu un arrêt dans l’affaire Miri. Affaire dans laquelle est impliqué Thierry Barbion.
Le premier président de la cour d’appel de Papeete qui a été saisi de cette requête l’a rejetée mercredi soir. La demande de remise en liberté de Thierry Barbion sera donc étudiée demain par les mêmes magistrats qui l’avaient condamné le 12 février dernier à quatre ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt pour "recours à la prostitution de mineure" et "corruption de mineures".
