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Les appels d'urgence de Pirae et Arue traités dans un centre unique


PIRAE, le 8 juin 2018. Le Centre de Traitement des appels (CTA) de Arue et Pirae, basé au Centre hospitalier de Taaone, a été inauguré ce vendredi matin en présence du maire de Arue, du président du Pays et maire de Pirae et du haut-commissaire. Les appels d'urgence de Pirae et Arue sont désormais traités dans un centre unique.



Jusqu'à présent quand vous appeliez les pompiers depuis Pirae ou Arue, votre appel était reçu par la caserne la plus proche de vous. Désormais ce sont les pompiers du centre de traitement des appels, situé au CHPF, qui traitera ces appels. Situé sur la même plateforme que le Samu, les pompiers pourront décider d'envoyer directement le SAMU si la situation le nécessite sans devoir attendre l'appel des pompiers après être arrivés sur place. "Désormais, les équipes sont unifiées et coordonnées pour une plus grande efficacité opérationnelle, car les appels sont reçus par les opérateurs Pompiers ou Samu, qui travaillent ensemble et disposent de toutes les prérogatives pour engager soit les moyens des pompiers soit ceux du Samu. Leur présence sur un même site favorise ainsi la fusion des savoir-faire et le partage des spécificités, permettant à l’ensemble des intervenants d’optimiser sa vision des secours et donc d’accroître l’efficacité du groupe, au bénéfice des populations. Le nouveau centre de traitement et de régulation des appels bénéficie des dernières innovations technologiques. Le logiciel utilisé permet une meilleure gestion opérationnelle alliée à des éléments cartographiques et géographiques", a souligné le haut-commissariat.

Par la suite, d'autres communes pourront intégrer ce système de traitement des appels. Initialement, la commune de Mahina devait faire partie de ce projet mais elle s'est finalement retirée. Vendredi matin, le haut-commissaire René Bidal a exprimé son regret d’avoir à constater le retrait, qu’il espère temporaire, de la commune de Mahina du dispositif, alors que cette collectivité était initialement prévue et il a suggéré, en outre, que de nouvelles communes adhèrent au CTA.

Le CTA, dimensionné pour réceptionner les demandes de secours en provenance d’autres communes de Polynésie française, est le fruit d’une mobilisation collective associant l’Etat, le Pays et les communes. Le projet a été cofinancé à hauteur de 64,1 millions de francs pacifique par le fonds intercommunal de péréquation (FIP) et la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).


le Vendredi 8 Juin 2018 à 10:55 | Lu 2473 fois