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Les Pakumotu expulsés de leur campement d’Outumaoro


Les forces de l’ordre ont expulsé une dizaine de familles occupant illégalement un terrain vague d’Outumaoro appartenant au Pays, tôt dans la matinée mardi.
Les forces de l’ordre ont expulsé une dizaine de familles occupant illégalement un terrain vague d’Outumaoro appartenant au Pays, tôt dans la matinée mardi.
PUNAAUIA, mardi 16 juillet 2013 – Les forces de l’ordre ont expulsé une dizaine de familles occupant illégalement un terrain vague d’Outumaoro appartenant au Pays, tôt dans la matinée. L’opération s’est déroulée "dans le calme et sans heurt". Une cinquantaine de gendarmes a été mobilisée.

La terre, un plateau de près de 3 hectares situé entre la descente de la RDO et la voie d’accès au lycée hôtelier, avait été achetée par le Territoire à l'homme d'affaires Louis Wane, à la fin des années 90. Elle faisait l’objet d’une revendication de la part d’un groupe relié à la mouvance Pakumotu qui s'y était installé depuis quelques années et avait fini par constituer un village d'une dizaine d'habitations, pourvues en eau et électricité.

"Nous sommes là ce matin au côté du Pays pour faire appliquer une décision de justice devenue définitive", a commenté Stéphane Jarlégant, directeur de cabinet du haut-commissaire. "Les terres de cette zone ont été occupées illégalement".

Une ordonnance d’expulsion avait été prononcée par le Tribunal de Papeete le 5 décembre 2011 et signifiée par voie d’huissiers aux occupants de la terre à de maintes reprises depuis.

Trois familles ont accepté les solutions de relogement proposées par le Pays.

"Les services du Pays ont rencontré ces familles afin de leur proposé un logement", a précisé Marcel Tuihani alors qu’une drague du service de l’équipement débutaient la destruction des habitations de fortune édifiées par les squatters. "Seules trois familles ont bien voulu être relogées avec les moyens du Pays et nous sommes en train de les prendre en charge en ce moment-même ".

Plusieurs enfants sont également concernés par cette expulsion. "Les services sociaux sont en alerte afin de prendre en considération ces cas particuliers", a expliqué le ministre des Affaires foncières. "Nous espérons que les parents sauront prendre leurs responsabilités pour qu'ils soient logés dans des conditions dignes"

Sept familles ont refusé les solutions de relogement proposées par le Pays et se trouvent aujourd'hui à la rue.

Plusieurs enfants sont concernés par cette expulsion.
Plusieurs enfants sont concernés par cette expulsion.

Les Pakumotu expulsés de leur campement d’Outumaoro

‘Ua ti’avaru hia i te pūpū Pakumotu mai i ‘Oūtumaoro

I teie mahana piti nei, i te pae po’ipo’i, rave rahi mau mūto’i i tono hia nō te ti’avaru ‘ahuru mau ‘ōpū fēti, rātou o tei noho maoro i ni’a i teie mahora, ‘aore e parau fa’ati’a.

PUNAAUIA, mahana piti 16 nō tiurai 2013 – ‘Ua ti’avaru te mau mūto’i i te mau ‘ōpū fēti’i, o tei ha’amau i tetahi mau fare rā’au i teie tahua rarahi ātea o te ‘ite noa hia mai i te pae purūmu RDO. Hau i te 50 mūto’i o tei tono hia atu. Nā te Hau Fenua teie tuha’a fenua.

‘Ua ho’o hia teie vāhi i te hōpe’ara’a o te mau matahiti 90 ra ‘e te Hau Fenua. O Louis Wane te fatu nō taua fenua i terā ra mau ārea matahiti. I terā ato’a mau taime, ‘ua hiti mai i te reo o tetahi mau ti’a o te pūpū Pakumotu i nā’ora’a ē ‘o rātou te fatu tumu o teie vāhi. Tāniuniu ana’e hia, ua ra’e roa hia te faitō āteara’a o teie vahi i te faīto 3 ta. Tei raro noa tō na vaira’a i te Fare Ha’api’ira’a Hotēra nō ‘Outūmaoro.

"I teie mahana, tē ti’a nei mātou i’ō nei nō te fa’a’ohipa i te fā’otira’a a te ture o tei ‘ore e taui fa’ahou. " o tā Stéphane Jarlégant tāne, te ti’a fa’atere o te piha ‘ohipa o te Tōmitera teitei, i ha’apāpū mai. " ‘Aita teie tuha’a fenua i fa’a’ea hia nā roto i te parau fa’ati’a."

I te 5 nō tītema 2011 ra, ‘ua fā’oti te Tiripuna nō Pape’ete i te hō’ē ravera’a ha’ati’avarura’a o tei fa’atae rau taime hia atu iō teie mau ‘ōpū fēti’i.

E toru mau ‘ōpū fēti’i o tei fa’ari’i ‘ia ‘āfa’i hia rātou i roto i tetahi mau nohora’a au.

Te fa’a’ite mai ra o Marcel Tuihani "’Ua fārerei te mau pū ‘ohipa a te Hau Fenua i teie mau ‘utuāfare nō tetahi nohora’a ‘ē". I piha’iiho noa, ‘eie te pere’o’o herura’a rarahi o tē ha’amata nei i te vavahi i te mau fare rā’au. "E toru ana’e mau ‘ōpū fēti’i o tei fa’ari’i mai i tā mātou tītaura’a ‘e tē ha’apa’o nei mātou i teie mau mero, i teie taime nei. "

Te vai ato’a ra i tetahi mau tamari’i. "’Ua fa’a’āra a’e na hia i te mau pū ‘ohipa tōtiare nō te hi’o maīte i teie mau fa’anahora’a. " i parau hia mai e te fa’atere hau nō te mau ‘ohipa fenua. "Tē ti’aturi nei mātou ‘ia amo te mau metua i tā rātou hōpoi’a nō te hō’ē nohora’a au maita’i ‘e te nahonaho. "

Hitu ‘ōpū fēti’i o tei ‘ore i fa’ari’i i te mau tītaura’a, ‘ua ‘ere rātou i te nohora’a.


Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mardi 16 Juillet 2013 à 09:59 | Lu 4601 fois
           



Commentaires

1.Posté par schreyer le 16/07/2013 11:18 | Alerter
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et bien! il faut vraiment squatter les terres illégalement pour avoir un logement sociale!!!! et que il y en a qui attendent pour avoir un logement.

2.Posté par lou le 16/07/2013 15:14 | Alerter
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Un an et demi pour faire exécuter une décision de justice. Comment voulez-vous que les Polynésiens respectent l'Etat s'il ne se respecte pas lui-même?

3.Posté par uncle sam le 16/07/2013 16:37 | Alerter
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et l'autre timbré de roy avec ces pancartes ... c pour dans 2 ans ?

4.Posté par Martino TUHEIAVA le 16/07/2013 17:02 | Alerter
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Lou il ne faut pas en vouloir à l'Etat, ce n'est pas de sa faute si la Justice met du temps à résoudre des affaires dans notre pays, mais au moins les choses sont faites. C'est vrai par contre que un an et demi çà fait fait un peu long, tu as raison.

5.Posté par beaulieu le 16/07/2013 19:02 | Alerter
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La loi rien que la loi, ce serait bien si tous étaient logé à la même enseigne à ce niveau; mais bon comme dit Martino, "c'est fait" Il n'y a que comme cela que peut fonctionner un pays dans de bonnes conditions, les logements sociaux (la construction) prend du temps et avant que la majeure partie des aillant droit puissent y accéder il faudra au moins deux à trois ans..

6.Posté par Moana le 16/07/2013 19:39 | Alerter
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Pour une fois que la justice française est appliquée.

J'espere que les terres spoliées par le pays verront ce dernier expulsé aussi

J'espère que les vrais propriétaires des terres spoliées seront au moins dedommagés.

J'espère qu' il n'y aura pas de radicalisation, rien que de la justice

7.Posté par VATEA le 17/07/2013 09:29 | Alerter
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la politique calamiteuse des 10 dernières années !!!!!! les effets sont là !! aucunes visions de l'avenir , d'anticipation .... il était temps de reprendre sérieusement les choses en mains !!
il faut activer le social en puissance 10 ... le rêve peut redevenir réalité !

8.Posté par Le président de "la Polynésie française", des françaises et des français, René, Georges, HOFFER le 17/07/2013 10:28 | Alerter
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J'espère que c'est le tribunal colonial qui est dans son bon droit car sinon il va y avoir des gendarmes, juges et autres z'autorités du "Péï" qui ne dormiront plus tranquilles hohohohohoho
voici des petites (sic) dérives des "forces de l'ordre" à Mayotte par exemple hahahaaha
http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-mayotte-drogue-gendarmes-et-juge-la-stupefiante-affaire-17-07-2013-1705630_23.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20130717
"(...) C'est pas son intérêt dans le système actuel de rallumer un feu, sachant qu'il pourrait être brûlé dedans.(...)"
[email protected]

9.Posté par Tehei le 17/07/2013 15:09 | Alerter
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on est plus dur avec les Pakumotu qu'avec les camps de roms en métropole ..........§

10.Posté par beaulieu le 17/07/2013 17:29 | Alerter
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Vi, mais faut pas donner du Rhum aux Pakumotu, après y se prennent pour des rois.

11.Posté par R TAMATOAS le 18/07/2013 13:12 | Alerter
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Iaorana ,
enfin , il y a un patron !
la zone basse du lycée hôtelier est nettoyée et gardiennée , il était temps , il reste la partie haute , c' est à la suite espérons le , le rond-point est dégagé des panneaux d' affichage qui ont trop longtemps durés .Le Bel Air est dégagé .
Les gens qui dormaient dans la rue sont logés et transportés à tipaerui
. L' accès au chantier de Papearii dégagé , Patrick a donné 3 minutes de délais et l' accès est ouvert ! Que cela continue car il y a beaucoup à faire après des années d' inactivité et permissives de la de l' équipe précédente, sans patron ni chefs ! .