Pointe-à-Pitre, France | AFP | jeudi 25/06/2020 - La Martinique et la Guadeloupe sont traversées depuis plusieurs jours par une "brume de poussière d’une intensité plus importante que ces dix dernières années", a indiqué mercredi Météo-France en Guadeloupe.
Les préfectures de Guadeloupe et Martinique ont déclenché des "procédures d’alerte".
En Guadeloupe, la Soufrière a disparu derrière une épaisse brume de poussière, aussi appelée "brume de sable" par les habitants et les médias locaux. Si depuis quelques années cette arrivée de poussières en provenance du Sahara se reproduit assez régulièrement aux Antilles, cette fois, "l’intensité est plus importante que ces dix dernières années", souligne Cécile Marie-Luce, responsable du service prévisions du centre Météo-France de Guadeloupe.
Mardi, en Guadeloupe, la concentration en particules fines PM10 dans l’air dépassait largement le seuil d’alerte, à savoir 80 μg/m3 en moyenne sur 24 heures, a indiqué la préfecture de Guadeloupe dans un communiqué commun avec Gwad'Air, qui contrôle la qualité de l'air du territoire.
Il est donc demandé notamment aux habitants de l’archipel de reporter certains travaux d'entretiens comme la tonte de sa pelouse, et dans le secteur des transports, de "limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules, et les transports routiers de transit". Il est également demandé d'"encourager le recours au télétravail pour les agents des services de l'Etat et administrations lorsque ce dispositif existe".
Météo-France indiquait mercredi que l’arrivée d’une onde tropicale devrait atténuer le phénomène mais un retour de la brume de sable est annoncé pour vendredi.
Les préfectures de Guadeloupe et Martinique ont déclenché des "procédures d’alerte".
En Guadeloupe, la Soufrière a disparu derrière une épaisse brume de poussière, aussi appelée "brume de sable" par les habitants et les médias locaux. Si depuis quelques années cette arrivée de poussières en provenance du Sahara se reproduit assez régulièrement aux Antilles, cette fois, "l’intensité est plus importante que ces dix dernières années", souligne Cécile Marie-Luce, responsable du service prévisions du centre Météo-France de Guadeloupe.
Mardi, en Guadeloupe, la concentration en particules fines PM10 dans l’air dépassait largement le seuil d’alerte, à savoir 80 μg/m3 en moyenne sur 24 heures, a indiqué la préfecture de Guadeloupe dans un communiqué commun avec Gwad'Air, qui contrôle la qualité de l'air du territoire.
Il est donc demandé notamment aux habitants de l’archipel de reporter certains travaux d'entretiens comme la tonte de sa pelouse, et dans le secteur des transports, de "limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules, et les transports routiers de transit". Il est également demandé d'"encourager le recours au télétravail pour les agents des services de l'Etat et administrations lorsque ce dispositif existe".
Météo-France indiquait mercredi que l’arrivée d’une onde tropicale devrait atténuer le phénomène mais un retour de la brume de sable est annoncé pour vendredi.