PARIS, 26 août 2011 (AFP) - Les 14e Jeux du Pacifique débutent samedi pour deux semaines à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, ouverts par le président de la République française Nicolas Sarkozy, en visite politico-sportive dans un archipel en proie à de sérieuses tensions sociales.
Le chef de l'Etat l'avait promis lors de ses voeux en début d'année: il serait l'invité d'honneur de la cérémonie d'ouverture de cette compétition quadriennale, qui revêt une grande importance pour les pays et territoires de la région.
L'actualité politique et sociale de l'été en Nouvelle-Calédonie a ajouté un motif à sa visite, durant laquelle il sera accompagné de la ministre des Sports Chantal Jouanno, et de trois sportifs: le nageur Alain Bernard, l'athlète Marc Raquil et le véliplanchiste Robert Teriitehau.
En soi, la compétition qui s'ouvre véritablement dimanche avec les premières épreuves mérite le voyage: avec 3500 athlètes engagés, les Jeux du Pacifique dépassent en terme de fréquentation les jeux Olympiques d'hiver (2700 sportifs en 2010).
Sorte de "Jeux Méditerrannéens" des antipodes, soutenus comme les autres compétitions régionales multisports par le CIO, les Jeux du Pacifique ont leur singularité, constitués d'un bloc de douze sports obligatoires et de seize sports optionnels à choisir par l'organisateur dans une liste de 28 disciplines.
Si l'athlétisme, la natation, l'haltérophilie, le beach-volley et le tennis font partie du premier groupe, ce ne sont pas les sports olympiques traditionnels qui tiennent la vedette.
Le va'a est ainsi +le+ sport des Jeux du Pacifique. Sorte de pirogue-canoë, il propose des épreuves de vitesse en lagon ou des marathons en haute mer, en solo ou en équipe.
La Nouvelle-Calédonie est, depuis la deuxième édition des Jeux disputée en 1966, toujours arrivée en tête au tableau des médailles, devant les Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, et bénéficiera cette fois, en plus, de l'effet domicile.
Le Conseil des Jeux du Pacifique qui gère l'organisation de la compétition est régulièrement le théâtre de conflits politiques entre ses 22 membres, les neuf Etats indépendants contestant l'inégalité de ses moyens comparés à ceux des territoires liés à un autre pays puissant comme les Etats-Unis, la France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
cha/es
Le chef de l'Etat l'avait promis lors de ses voeux en début d'année: il serait l'invité d'honneur de la cérémonie d'ouverture de cette compétition quadriennale, qui revêt une grande importance pour les pays et territoires de la région.
L'actualité politique et sociale de l'été en Nouvelle-Calédonie a ajouté un motif à sa visite, durant laquelle il sera accompagné de la ministre des Sports Chantal Jouanno, et de trois sportifs: le nageur Alain Bernard, l'athlète Marc Raquil et le véliplanchiste Robert Teriitehau.
En soi, la compétition qui s'ouvre véritablement dimanche avec les premières épreuves mérite le voyage: avec 3500 athlètes engagés, les Jeux du Pacifique dépassent en terme de fréquentation les jeux Olympiques d'hiver (2700 sportifs en 2010).
Sorte de "Jeux Méditerrannéens" des antipodes, soutenus comme les autres compétitions régionales multisports par le CIO, les Jeux du Pacifique ont leur singularité, constitués d'un bloc de douze sports obligatoires et de seize sports optionnels à choisir par l'organisateur dans une liste de 28 disciplines.
Si l'athlétisme, la natation, l'haltérophilie, le beach-volley et le tennis font partie du premier groupe, ce ne sont pas les sports olympiques traditionnels qui tiennent la vedette.
Le va'a est ainsi +le+ sport des Jeux du Pacifique. Sorte de pirogue-canoë, il propose des épreuves de vitesse en lagon ou des marathons en haute mer, en solo ou en équipe.
La Nouvelle-Calédonie est, depuis la deuxième édition des Jeux disputée en 1966, toujours arrivée en tête au tableau des médailles, devant les Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, et bénéficiera cette fois, en plus, de l'effet domicile.
Le Conseil des Jeux du Pacifique qui gère l'organisation de la compétition est régulièrement le théâtre de conflits politiques entre ses 22 membres, les neuf Etats indépendants contestant l'inégalité de ses moyens comparés à ceux des territoires liés à un autre pays puissant comme les Etats-Unis, la France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
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