R’NB, ou Réseau Nicolas Bertholon : c’est sous cette bannière que le candidat non inscrit Nicolas Bertholon présente sa candidature sur la 3e circonscription électorale de Polynésie française, pour les législatives de juin 2012. Pas d’étiquette politique donc pour ce candidat atypique de 43 ans, conseiller municipal de Punaauia, qui a débuté sa carrière militante au côté de Boris Léontieff au Fetia Api en 2002, puis rejoint la campagne ADN de No oe e te Nuna’a en 2003 et marché un temps sous la bannière de To Tatau Ai’a de 2008 à 2011, période au cours de laquelle il aura siégé à l’Assemblée et été deux fois ministre de la Santé.
Pas d’étiquette politique, mais un crédo : être le candidat qui offre « une alternative à la population : si nous ne faisons rien », commentait-t-il, mercredi 11 avril, lors de sa déclaration de candidature, « nous retomberons dans les travers de la bipolarisation, du clivage habituel entre autonomistes et indépendantistes. Et je ne pense pas que les gens se nourrissent d’autonomie ou d’indépendance, lorsqu’ils ont faim. (…) Je suis convaincu que l’avenir de la Polynésie se jouera aux prochaines élections territoriales. Je suis convaincu aussi que ces élections législatives sont un test grandeur nature, qui permettra de révéler la personne capable d’incarner la relève et de donner un cap politique et économique à notre pays, avec des personnes qui incarneront ce renouveau. (…) J’ai du mal à imaginer que ce sont des octogénaires qui vont incarner la relève, alors qu’une grande partie de la population de ce pays a moins de 25 ans», a-t-il ironisé.
Nicolas Bertholon se présente aux législative de 2012 avec Julia Vane a Tinorua comme suppléante.
Nicolas Bertholon se présente aux législative de 2012 avec Julia Vane a Tinorua comme suppléante.
